IDÉE Éducation entrepreneuriale dévoilait hier le projet « J’ai une idée! ». Il vise à permettre aux jeunes du primaire et du secondaire, actuellement privés d’école, de s’engager positivement chaque semaine pour contribuer à plus de bien-être autour d’eux.
Avec les animateurs Catherine Coulombe, enseignante au primaire, Marc-André Durand, enseignant au secondaire, et Jean-Sébastien Reid, expert de contenu, les élèves auront rendez-vous toutes les semaines le lundi matin à 9 h 30. C’est à ce moment-là que leur sera dévoilée la thématique de la semaine. Pour cette première semaine, la question « Comment pouvons-nous soutenir les personnes âgées de notre entourage? » devrait amener les jeunes internautes à imaginer des solutions face aux besoins de leurs grands-parents ou d’une personne âgée qu’ils connaissent. Le projet leur permettra des apprentissages scolaires en réalisant des choses concrètes liées à la réalité. Enfin, leur engagement contribuera à maintenir positivement la santé mentale et l’équilibre psychologique de tous les membres de la famille. Tout ça, en ayant en tête, le respect des directives du gouvernement du Québec, en lien avec le confinement dû à la pandémie de la COVID-19.
Au cours de la semaine, sur le site de J’ai une idée!, ils pourront demander de l’assistance à des « édupreneurs », des personnes issues du milieu éducatif, qui pourront les aiguiller dans leur démarche. Au cours de la semaine, ils enverront leur projet et vendredi, sur le site de J’ai une idée!, ils verront ce que les autres ont entrepris au cours de la semaine.
Le concept est prévu pour dix semaines.
Des gestes conscients et responsables
C’est le créateur et le leader d’IDÉE Éducation entrepreneuriale, Rino Levesque, qui a lancé l’idée de ce projet. Il regardait ses enfants confinés. Il se demandait combien de temps dureraient les séances de Nintendo! il savait aussi que dans d’autres familles, c’est l’anxiété et la tension qui peuvent régner. « Il fallait absolument trouver quelque chose. » Trouver une façon de joindre les élèves du primaire et du secondaire. Même de la maison, il fallait qu’ils puissent continuer de vivre en synergie avec leur communauté.
Avec la passion qui l’anime pour des projets d’entreprenariat durable dans le milieu scolaire, il a su rassembler autour de l’idée de s’entreprendre et de s’engager plus d’une trentaine de personnes, et ce, en moins de trois semaines. Il a fallu tout de même développer un site, convaincre quelques commissions scolaires au Québec et monter des partenariats avec notamment la Chaire de leadership en enseignement sur le développement de l’esprit d’entreprendre et de l’entrepreneuriat l’Université Laval.
Rino Levesque est très clair : il ne s’agit pas de remplacer l’école. « Cette formule éducative est inclusive; on ne se le cachera pas, il y a des jeunes qui vivent des difficultés. » Un tel projet pourrait les aider. Selon le fondateur de ECE, l’approche entrepreneuriale consciente vise à tenir compte « de l’impact de mon action sur mon environnement ». Une action qui vise des domaines aussi divers que la culture, l’économie ou l’environnement. Ainsi la semaine prochaine, on devrait aborder la question de l’alimentation santé.
Des objectifs quantitatifs pour J’ai une idée!? Sans vouloir dévoiler un chiffre précis pour un projet qui devrait s’améliorer de semaine en semaine, Rino Levesque se plaît à rêver que si seulement 1 % du million d’élèves confinés venait participer gratuitement au projet… ça ferait beaucoup de futurs entrepreneurs responsables!