On discute aujourd’hui (en anglais) avec Saara Nissinen, chercheure à l’Université de Finlande orientale, à Savonlinna, qui nous parle d’un projet permettant d’ouvrir la classe sur sa communauté.
Texte par Alexane St-Amant
Les « Rendez-vous pédagogiques de l’École branchée » sont des entretiens en baladodiffusion avec des acteurs du milieu scolaire d’ici et d’ailleurs. Dans cet épisode, notre collaborateur (et idéateur du concept) Marc-André Girard s’entretient avec Saara Nissinen, chercheure à l’université de finlande orientale à savonlinna.
Saara Nissinen est chercheure à l’Université de Finlande orientale au campus de Savonlinna. Elle travaille depuis trois ans sur une projet nommé « la forêt comme environnement d’apprentissage » (Forest as a learning environment).
Après avoir terminé ses études en traduction et en enseignement et travaillé quelques années comme suppléante dans les écoles, Saara a découvert que sa passion se trouvait dans la recherche et le développement des pratiques éducatives.
Son projet a pour objectif de créer des ponts entre l’éducation formelle et informelle en imaginant de nouveaux environnements d’apprentissage et en utilisant l’expertise présente dans la communauté. En Finlande orientale, l’industrie forestière pouvait, au-delà de son importance dans le secteur économique, être mise de l’avant pour fournir de nouvelles possibilités en éducation.
Co-développement, réseau et pédagogie axée sur la conception
Dans le cadre de ce projet de recherche, Saara et ses collègues invitent les enseignants à participer à différents types de projet, dans une perspective de co-développement. Les enseignants peuvent ainsi définir de manière collaborative les phénomènes sur lesquels ils souhaitent travailler en classe, ainsi que les échéances et les règles. Ils ont accès à des formations, un accompagnement de la part de l’équipe de recherche mais aussi à des moments d’échanges et de réseautage avec leurs pairs pour discuter des idées et des défis rencontrés.
Le projet de recherche a permis de découvrir que lorsque les élèves ont la possibilité d’influencer leurs propres apprentissages, ces derniers se mettent à utiliser des outils et des méthodes innovantes. Les enseignants, quant à eux, ont appris qu’une plus grande ouverture vers la communauté environnante pouvait enrichir les apprentissages.
Une invitation à se joindre au projet
Saara termine en lançant un appel à la collaboration :
As teachers and educators face the challenge of developing learning practices that arm students with mindsets and competencies needed in the increasingly globalized world, our interest is on building global learning networks between students, teachers, and researchers from different parts of the world. We encourage the learners to co-design an inquiry learning projects together with their teachers and peers around a real-life challenge or problem that are personally meaningful for them as well as to the local area, or to the scientific community (i.e., climate change, biodiversity). Such open-ended learning task also encourages students to expand their learning to out-of-school learning environments and communities, which in previous projects has made the utilization of students own existing networks as well as diverse external expertise and other community resources possible. An example of such project can be found from here.
The complete time frame aims and working rules are co-developed together with the participating teachers. We would like to invite interested school classes to participate in constructing global learning networks. The projects would take place in fall 2018. For more information, please contact: [email protected].
(Appuyez sur le bouton “Play” ci-dessous pour démarrer l’entrevue audio réalisée en anglais!)