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La santé mentale, intangible et si fragile

Témoignage : une enseignante de yoga pour enfants souhaite qu'apprendre à de prendre soin de soi fasse partie de leurs apprentissages.

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Par Marcelline Poirier, Enseignante de yoga et de méditation auprès des enfants et fondatrice de Toupie Yoga. 

On entend beaucoup parler de santé mentale dernièrement. Est-ce un fléau pandémique, ou est-elle mise en lumière dû aux circonstances?

La santé mentale est fragile pour tout le monde

Autant que le foie peut l’être les jours de fêtes, que les intestins le sont les jours de mal bouffe, que les poumons d’un fumeur peuvent être affaiblis, que les muscles peuvent être endoloris après un exercice intense, que la peau qui vieillit.

Je suis enseignante de yoga pour enfant malgré cette étiquette « zen », la santé mentale me touche personnellement. Je vis moi-même avec une tête qui va vite vite vite. Une tête qui ne prend pas beaucoup de répit et qui génère beaucoup de contenu.

De belles idées créatives, mais aussi de l’anxiété existentielle. De belles pensées d’amour, mais aussi des peurs difficilement contrôlables. De beaux projets, mais aussi des cul-de-sac. Malgré tout, je l’aime ma tête.

Apprendre aux enfants à prendre soin de leur tête.

Imaginer les enfants qui grandissent dans cette réalité me donne parfois des frissons. Je rêve qu’on enseigne aux enfants comment prendre soin de leur monde intérieur.

Je rêve qu’on intègre des cours de développement personnel et de spiritualité dans le cursus scolaire. Je rêve qu’on leur apprenne à s’aimer et à se responsabiliser sur l’importance de leur propre bien-être.

Pendant que je rêve, je contribue. C’est pourquoi je consacre mon temps et mon énergie auprès des enfants, à leur enseigner le chemin du coeur. Celui qui permet de rester en équilibre, même dans la tempête !

Intégrer des pauses dans le quotidien des enfants

En 2021, apprendre à s’arrêter n’est pas chose simple. Certains trouveront ça plate. Parents inclus. C’est normal puisque nous vivons sur l’adrénaline que nous procure la surstimulation de notre rythme de vie actuel.

Et si nous nous engagions, comme parent, à démontrer et à expliquer à nos enfants que ralentir ça s’apprend? Le meilleur moyen est sans doute de le réapprendre avec eux, ce qui représente un beau défi!

Ralentir le rythme cérébral

Les avenues pour ralentir sont multiples. Ici, je ne fais pas référence aux « divertissements relaxants » comme écouter un bon film ou dessiner sur une tablette.  Il s’agit plutôt d’exercices pour ralentir le rythme cérébral, des pauses bien-être, notamment :

  • des exercices de respiration;
  • faire du yoga – étirements;
  • de la méditation;
  • écrire un journal de gratitude;
  • faire du dessin spontané sur fond de musique douce.

À mon avis, ralentir pour faire le plein d’énergie est un gage de santé.

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