La deuxième édition de la campagne Ouin pis? visant à sensibiliser les jeunes à la plus-value de la mixité en emploi a été lancée le 15 janvier dernier par la ministre Hélène David et le réseau social Academos.
Jusqu’au 9 février, cette campagne a pour but de conscientiser les jeunes du Québec de 14 à 25 ans sur les freins qui apparaissent lors d’un choix de carrière, particulièrement lorsque celui-ci est non-conventionnel.
À l’heure actuelle, certains corps de métiers sont encore fortement et faussement réservés selon le genre. Par exemple, en 2016, les femmes représentaient 9,2% des emplois de techniciennes, technologues ou ingénieures, tandis qu’en 2011, seulement 10,6% des infirmiers et infirmières auxiliaires étaient des hommes.
La passion ou la raison?
La campagne s’inscrit en ligne droite avec la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes vers 2021. En effet, l’un des objectifs de cette stratégie est la diversification des choix de formation et le développement de la mixité en emploi pour permettre aux jeunes filles et aux jeunes garçons d’avoir accès à des modèles de réussite dans des métiers ou secteurs d’activités généralement associés au sexe opposé.
De nos jours, plusieurs jeunes ne choisissent pas un métier qui les passionne parce qu’ils sont découragés par leur entourage ou par des préjugés couramment véhiculés dans la société. Academos veut fournir à ces jeunes des outils et valoriser l’affirmation de soi en mettant de l’avant des modèles inspirants. La campagne est un moyen de briser les tabous et les conventions et d’encourager les jeunes à choisir un métier et y évoluer, malgré les obstacles rencontrés.
Un microsite, trois axes
Les contenus proposés sur la page de destination de Ouin pis? peuvent être utilisés par les intervenants scolaires afin de soutenir leurs étudiants en leur donnant des moyens pour contrer les freins et les préjugés.
D’abord la page comprend trois nouvelles vidéos présentant une discussion entre deux amies concernant le choix d’études non-conventionnel de l’une d’elles.
Ensuite, des nouveaux articles de blogue sont proposés pour rassurer les jeunes quant à leur futur proche, c’est-à-dire leur cheminement académique dans un programme d’études dans lequel ils seraient probablement minoritaires.
On retrouve un portrait de la mentore Emile-Jade Fredette, amoureuse des machines qui, malgré les préjugés et les freins, est parvenue à exercer le métier de ses rêves, celui de technologue en mécanique du bâtiment. On retrouve aussi une interview avec Olivier Mercier, étudiant en plein parcours qui vit son choix de programme non-conventionnel
Finalement, un jeu questionnaire est proposé pour valoriser la bonne attitude à adopter quand on fait face à des préjugés. De manière générale, la campagne utilise un humour léger pour valoriser l’attitude affirmée à adopter… ouin pis?!
Cliquez ici pour accéder au contenu de la campagne Ouin pis?