ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE

La créativité en maths : ouvrir les problèmes fermés pour les approfondir

Un entretien avec Simon Lavallée, « netmathématicien », à l'occasion de sa participation au CréaCamp de Montréal, le 17 novembre dernier.
Temps de lecture estimé : 3 minutes
PARTAGER VIA :

Table des matières

Un entretien avec Simon Lavallée, « netmathématicien », à l’occasion de sa participation au CréaCamp de Montréal, le 17 novembre dernier.

Texte par Audrey Miller

Comment rendre l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques plus créatifs et plus propices aux discussions et aux échanges entre les élèves? Pour Simon Lavallée, netmathématicien chez Netmath, une façon intéressante d’y parvenir pour un enseignant est « d’ouvrir » des problèmes mathématiques fermés. Nous en avons discuté avec lui lors du CréaCamp Montréal, tenu le 17 novembre 2017, où il a travaillé sur le sujet avec un groupe d’enseignants.

Voici un exemple de problème fermé : « Bob et Alice vont à la pêche. Ils ont pêché 10 poissons. Si Bob en a pêché 4, combien Alice en a-t-elle pêché? ». Dans ce problème, il y a une seule bonne réponse.

Si on ouvre le problème, il peut devenir : « Bob et Alice vont à la pêche. Ils ont pêché 10 poissons. Combien chacun a-t-il pêché de poissons? ». Ici, les possibilités de discussion entre les élèves sont déjà plus grandes. Encore plus intéressant, imaginons que le problème soit tout simplement : « Bob et Alice vont à la pêche. Combien ont-ils pêché de poissons? ». Cet exemple de problème laisse place à l’estimation et, surtout, il n’a pas de réponse unique! En fait, très simplement, il suffit de prendre un problème fermé et d’en biffer des parties pour le rendre ouvert. Ceci change cependant le rôle de l’enseignant de mathématiques, qui peut maintenant guider une discussion.

Pour Simon Lavallée, le CréaCamp était l’endroit idéal pour approfondir cette idée avec d’autres enseignants. Il explique notamment dans cet entretien l’intérêt pédagogique d’ouvrir des problèmes mathématiques. Il estime d’ailleurs que c’est une façon idéale d’amener la démarche d’enseignement en trois actes, telle que proposée par l’américain Dan Meyer :

Acte 1 : Piquer la curiosité des jeunes par une situation initiale (qui permet aussi de cerner les questions que les jeunes se posent);

Acte 2 : Identifier les éléments dont on aura besoin pour résoudre le problème;

Acte 3 : Répondre à la question.

Il invite les enseignants intéressés à en savoir plus à visiter son site Web mathbrunch.com pour en savoir plus.

Twitter : @slavallee_qc

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Recevez l'infolettre Hebdo