Un budget de 4,6 millions $ supplémentaire sera dédié par le ministère de l’Éducation pour rendre accessibles les technologies de l’information et de la communication aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Cela porte le montant total à 6,6 millions $. Il ne s’agit toutefois pas d’« argent neuf », mais bien d’un transfert à partir de l’enveloppe du programme d’allocation pour des besoins particuliers.
Cette modification fera en sorte que l’équipement pourra maintenant être utilisé par l’élève à l’école et chez lui. « Cette harmonisation des mesures d’allocation des aides technologiques permet de confirmer le rôle central du plan d’intervention dans l’identification des besoins particuliers de l’élève en classe et à la maison », mentionne Esther Chouinard, responsable des relations de presse du ministère de l’Éducation.
« Pour être admissibles, les aides technologiques doivent avoir été identifiées dans le cadre de la démarche du plan d’intervention et être essentielles à la participation de l’élève aux activités éducatives de l’école », précise-t-on dans les balises de gestion de la mesure. Les sommes peuvent servir à l’achat d’ordinateurs, de périphériques adaptés aux besoins du jeune, de logiciels appropriés aux besoins de communication et d’apprentissage de l’élève, d’appareils permettant à l’utilisateur de construire des messages avec des symboles ou des pictogrammes qui sont ensuite traduits en message sonore ou texte, etc. Les systèmes d’exploitation, les logiciels d’application bureautique, les logiciels antivirus, les tableaux blancs interactifs, projecteur multimédia, appareils photo, caméscope, jeux éducatifs et logiciels diagnostiques sont notamment exclus.
Les élèves peuvent apporter ce matériel à la maison si nécessaire, même si ce dernier appartient à la commission scolaire. « Lors d’un changement d’école ou de commission scolaire, le matériel suit l’élève. Dans le cas d’un changement de commission scolaire, la propriété du matériel est transférée à la commission scolaire qui reçoit l’élève. […] Le matériel suit l’élève tant qu’il est scolarisé par une commission scolaire, y compris en formation professionnelle ou en formation générale des adultes, à la condition que l’élève soit en continuité d’études et que ce matériel soit toujours approprié. Lorsque l’élève quitte le réseau scolaire, le matériel est mis à la disposition d’autres élèves de la commission scolaire. »