Voici une proposition d’activités parascolaires différentes à offrir aux filles de votre école secondaire cette année. Les Ambitieuses est un parcours visant à favoriser l’intérêt de la relève féminine pour des secteurs masculinisés et sectorisés, soit l’entrepreneuriat ainsi que les sciences, les technologies, l’ingénierie, les arts et les mathématiques (STIAM).
Le parcours Les Ambitieuses vise à accroître la présence des filles dans les STIAM, tout en les encourageant à prendre le chemin de l’entrepreneuriat. Il a été développé par l’organisme COlab Innovation sociale et culture numérique. Tous les outils nécessaires à l’animation du parcours sont regroupés dans un environnement numérique d’apprentissage Moodle.
L’enseignant ou l’animateur qui désire offrir le parcours n’a qu’à prendre connaissance du contenu des séances et à rassembler un groupe de filles (entre 6 et 16), sous forme de cohorte, afin de réaliser les activités. Le parcours pourrait être offert en activité parascolaire ou même à l’intérieur du programme d’une concentration. Par ailleurs, pour la majorité des ateliers, les dimensions du Cadre de référence de la compétence numérique visées et exploitées sont indiquées.
Le parcours se déploie en 12 (exploratoire) ou 26 (complet) séances, selon le temps que l’établissement et l’animateur souhaite y consacrer. Différents blocs thématiques (programmation, entrepreneuriat, leadership féminin, arts numériques, métiers des STIAM) sont proposés. Ainsi, les participantes ont l’occasion de discuter d’intelligence artificielle, de programmer avec Scratch, Blockly et Java, de réaliser un balado, de découvrir plusieurs métiers, de participer à un jeu d’évasion, de créer une bande dessinée, d’imaginer un logo d’entreprise et un modèle d’affaires, de s’initier au « pitch entrepreneurial », etc.
Chaque séance comprend une fiche pédagogique conçue pour guider l’animateur, une présentation pour soutenir l’animation, du matériel à imprimer, des missions (que les participantes complètent entre chaque rencontre) et des badges (à remettre après la réalisation des missions).
Si vous désirez offrir le parcours dans votre établissement, il faudra prévoir :
Une étude du Mouvement des accélérateurs et incubateurs du Québec (MAIN) a démontré en 2020, que seulement 24 % des 1 881 jeunes pousses québécoises sondées ont été fondées par au moins une femme. La représentation féminine dans les secteurs associés aux STIAM demeure donc faible et sectorisée.
Le fait de présenter des modèles féminins inspirants, de contextualiser les métiers et professions liés aux STIAM, de permettre aux jeunes filles de se familiariser avec les nouvelles technologies et de saisir l’utilité sociale de ces secteurs est reconnu comme un moyen efficace de les inciter à intégrer des programmes d’études en STIAM et d’entamer des carrières dans ces domaines.
En complément :
Déjà paru dans l’École branchée : Des projets pour favoriser le leadership et l’entrepreneuriat féminin dans le monde numérique
Dans un quotidien scolaire où la charge organisationnelle peut freiner l’élan créatif, les outils numériques offrent des leviers concrets pour mieux planifier l’enseignement. En Montérégie, la plateforme Catapulte permet d’organiser des projets culturels en milieu scolaire avec efficacité, tout en ouvrant une porte vers un riche réseau d’artistes, d’écrivain(e)s et d’organismes.
Lors du plus récent congrès de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), Josée Lévesque, gestionnaire du développement communautaire et de la vie-carrière au District scolaire francophone Sud (DSFS) du Nouveau-Brunswick, a animé un atelier intitulé « L’apprentissage expérientiel : un levier puissant pour une école au cœur de sa communauté ». On vous partage nos notes!
Début octobre, le congrès annuel de l’ACELF a réuni à Markham, en Ontario, une communauté éducative francophone engagée, venue de partout au Canada. L’événement a offert un espace de rencontre, de réflexion et d’inspiration, où jeunes, enseignants et professionnels ont exploré des pratiques innovantes, célébré leur langue et partagé leur fierté identitaire. Voici un aperçu de l’énergie qu’il y avait dans « l’ère ».
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