ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE

Prêt pour enseigner à distance : les « 4C » pour engager les élèves

Selon des chercheurs, 4 clés favoriseraient l'engagement des élèves dans leur apprentissage : contenu, collaboration, compétition et création. Plus d'infos et exemples dans notre article aujourd'hui.
Temps de lecture estimé : 4 minutes
PARTAGER VIA :

Table des matières

Des chercheurs ont identifié 4 éléments qui semblent avoir réussi à stimuler l’engagement des élèves de 112 établissements aux États-Unis au printemps dernier. Les voici, accompagnées de suggestions d’outils numériques pour les vivre, autant en classe qu’à distance.

Au printemps et à l’été 2020, des chercheurs de Baylor University, au Texas, ont discuté avec des leaders provenant de 112 établissements scolaires afin de comprendre les facteurs qui avaient influencé positivement le rapide virage à l’enseignement à distance. 

Dans un précédent article, nous avons survolé les trois thèmes sur lesquels ils recommandent de miser pour se préparer : le bien-être, l’engagement et la rétroaction (en classe, comme à distance).

Aujourd’hui, nous nous attardons à l’engagement des élèves dans leur apprentissage. Dans leurs entretiens, les chercheurs ont identifié ce qu’ils appellent les 4C de l’engagement : contenu, collaboration, compétition et création.

1. Contenu

À la fin de la dernière année scolaire, nombreux sont les enseignants qui ont expérimenté, par choix ou par obligation, de nouvelles façons de diffuser du contenu. Les écoles qui utilisaient déjà des plateformes d’apprentissage en ligne telles que Schoology et Canvas (très populaires aux États-Unis, auxquelles on pourrait ajouter pour notre contexte Google Classroom et Microsoft Teams) ont fait la transition vers l’enseignement en ligne de manière relativement fluide.

Pour les enseignants de la maternelle à la deuxième année, Seesaw s’est avéré un outil inestimable en raison de sa facilité d’utilisation et de sa capacité à donner et à recevoir des commentaires.

Enfin, des applications comme Edpuzzle et Pear Deck permettent aux enseignants d’incorporer des questions et de favoriser l’interaction dans des vidéos et des présentations Google Slides. On pourrait sans doute ajouter Didacti pour le Québec, notamment.

2. Compétition

La compétition amicale, en particulier pour l’activation des connaissances, est un excellent moyen d’engager les élèves selon les chercheurs. Quizlet est un bon outil de révision pour presque toutes les matières, dont l’usage est facilité par le grand nombre de quiz déjà créés par des enseignants et des élèves de partout (en anglais surtout). De plus, l’outil permet aux jeunes de recevoir des commentaires immédiats sur ce qu’ils savent et ne savent pas.

Kahoot! est aussi un favori dans le type « quiz » depuis plusieurs années maintenant. Il permet aux élèves de se mesurer les uns aux autres dans un format de jeu interactif, et ce, en classe ou à distance.

Mentionnons également Gimkit, développé par un jeune du secondaire qui aimait Kahoot!, mais qui voulait y apporter des améliorations.  Dans le style, on aime aussi Wooclap, développé en Belgique.

3. Collaboration

Le passage à l’apprentissage à distance a obligé les enseignants à varier les outils qu’ils utilisaient pour faciliter la collaboration virtuelle. Voici trois outils qui se sont avérés inestimables dans plusieurs milieux sondés par les chercheurs.

  • Parlay permet aux enseignants de suivre virtuellement les discussions des élèves autour de textes et déclencheurs signifiants, dans le but de les amener à développer leur pensée.
  • Mentimeter permet aux élèves et aux enseignants de collecter des données en temps réel sous la forme de nuages de mots, de classement et de quiz à choix multiples.
  • Mural est un espace de travail numérique pour la collaboration virtuelle qui permet aux enseignants et aux élèves de publier, regrouper et réorganiser des idées en temps réel.

4. Création

La création de contenu par les jeunes permet de développer leur autonomie et augmente considérablement le niveau d’engagement. Des outils tels que Canva, Piktochart et Padlet permettent aux élèves de créer des images et du contenu numériques. Screencastify, GoFormative et Loom leur permettent d’annoter et d’expliquer des problèmes complexes.

Pour sa part, Flipgrid permet de soumettre des photos et des vidéos, qui pourront ensuite être commentés par les enseignants et les autres élèves. Enfin, Clips et iMovie (pour iPad) sont des exemples d’applications qui donnent aux jeunes la possibilité de raconter leurs propres histoires.

Pour lire l’article original de Jonathan Becker, professeur à l’Université Baylor, rendez-vous sur le site d’Edutopia. Et vous, quels ont été vos incontournables pendant le confinement et que vous conservez en ce début d’année pour être prêt à toute éventualité?

Plusieurs outils numériques mentionnés dans cet article font l’objet de formations CréaCamps de l’École branchée cette année. La programmation complète se trouve ici.

   Carrefour éducation présente aussi des articles sur ces outils : Seesaw, Canvas, Edpuzzle, Pear Deck, Quizlet, Mentimeter, Piktochart, Padlet (des alternatives), Flipgrid, iMovie.

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Tes objectifs, ça compte! : Une étude sur la relation des jeunes Québécois avec l’argent

Pour mieux comprendre le rapport qu’entretiennent les 15 à 19 ans avec l’argent, un projet de recherche longitudinal unique au Canada, Tes objectifs : ça compte!, a été mis en place par la Chaire RBC en innovations financières de l’Université Laval, à Québec. Les premiers résultats ont récemment été présentés par la professeure titulaire de la Chaire, Marie-Claude Beaulieu.

Lire la suite
Une vidéo TikTok peut avoir plus de portée qu’un rapport ministériel » : S’outiller pour distinguer le vrai du faux

Devant la montée de l’intelligence artificielle générative et en l’absence de véritable modération sur les plateformes numériques, la désinformation devient un enjeu majeur de société. Lors d’une récente conférence, Martine Rioux, rédactrice en chef de l’École branchée, a invité les participants à mieux comprendre les rouages de ce phénomène, à en reconnaître les formes et surtout, à se doter de stratégies concrètes pour y faire face.

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Recevez l'infolettre Hebdo