La collaboration et le réseautage ont le potentiel de maximiser le développement des compétences interdisciplinaires et de construire un ensemble de ressources enrichissantes. Ces partages sont d’autant plus précieux lorsque vient le moment d’aborder des sujets sensibles en classe. Des activités de l’École en réseau (ÉER) pour l’enseignement de l’univers social ont été présentées lors du récent Colloque de l’ÉER 2024, qui s’est tenu le 27 septembre dernier.

Au Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), une équipe de conseillers pédagogiques est dédiée à la diffusion de ressources visant à répondre aux besoins spécifiques des élèves doués. Parmi celles proposées au personnel enseignant, les activités de l’École en réseau (ÉER) représentent une option intéressante comme projet d’enrichissement pour les élèves doués dans une perspective d’inclusion.

La collaboration interclasse, telle que favorisée par les activités de l’École en réseau, a le potentiel de maximiser le développement des compétences en français. De nombreux avantages à ce sujet ont d’ailleurs été présentés lors du colloque 2024 de l’École en réseau, qui s’est tenu le 27 septembre dernier. On vous en dit plus.

Pour sa 22ᵉ édition, le Colloque de l’École en Réseau (ÉER), qui s’est tenu en ligne le 27 septembre dernier, a rassemblé plus de 275 personnes à travers le Québec. La journée a débuté par une conférence qui a rappelé l’importance de collaborer en réseau pour réduire les inégalités numériques.

Afin d’aider les élèves à développer leurs compétences en compréhension de lecture, de même que leur capacité à adopter un mode de réflexion éthique, la lecture interactive représente un outil de choix pour les enseignants. Cette pratique peut également être utilisée pour amener les élèves à poser un regard sur leurs comportements en lien avec les appareils électroniques.

Depuis sa création en 2002, le laboratoire d'informatique Blaise-Pascal, situé dans la section primaire du Collège Beaubois, à Montréal, a évolué en réponse aux avancées numériques. Lors d'une conférence récente, Claudia Martinez, conseillère pédagogique spécialisée en technologies de l'information et de la communication dans cet établissement, a expliqué le processus de transformation du lieu, qui se veut maintenant un laboratoire créatif.

Au Centre de services scolaire Marie-Victorin, un plan de développement professionnel organisationnel est en cours de déploiement dans l’ensemble des établissements scolaires et il concerne tous les employés. Comment en arrive-t-on à proposer un plan harmonisé dans un CSS?

Comment naît un nouveau projet pédagogique? C’est ce qu’ont présenté Catherine Gosselin, conseillère pédagogique en science et technologie, et Dominique Lussier, conseillère pédagogique TIC au Centre de services scolaire de Montréal, lors du récent colloque de l’École en réseau (ÉER). Elles ont utilisé l’exemple du projet intitulé Apprenti paléontologue, qui est ouvert aux inscriptions sur la plateforme d’ÉER.

Des élèves sont installés à leur pupitre et dessinent les parties d’une créature imaginaire qui deviendra éventuellement une sculpture sur neige. Un professionnel du domaine leur prodigue des conseils en direct par vidéoconférence. Cette situation s’est bien déroulée au Québec il y a quelques semaines. Il s’agit de l’une des nombreuses activités proposées par La cabane à culture, en partenariat avec l’École en réseau.

Dans le paddock du circuit Gilles-Villeneuve à Montréal, le travail collaboratif permet au pilote de F1 Lewis Hamilton de gagner des secondes. Dans une classe à construire un bolide, il permet à un groupe d’élèves d’acquérir un meilleur savoir-faire. La collaboration permet des apprentissages en profondeur, favorise le développement de compétences globales tout en explorant celles reliées à diverses disciplines.