L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE
0,00 $

Votre panier est vide.

La cabane à culture : Amener la culture dans les classes du Québec

Des élèves sont installés à leur pupitre et dessinent les parties d’une créature imaginaire qui deviendra éventuellement une sculpture sur neige. Un professionnel du domaine leur prodigue des conseils en direct par vidéoconférence. Cette situation s’est bien déroulée au Québec il y a quelques semaines. Il s’agit de l’une des nombreuses activités proposées par La cabane à culture, en partenariat avec l’École en réseau.

Publié le :

Classé dans :
ANNONCE

Des élèves sont installés à leur pupitre et dessinent les parties d’une créature imaginaire qui deviendra éventuellement une sculpture sur neige. Un professionnel du domaine leur prodigue des conseils en direct par vidéoconférence. Cette situation s’est bien déroulée au Québec il y a quelques semaines. Il s’agit de l’une des nombreuses activités proposées par La cabane à culture, en partenariat avec l’École en réseau.

La cabane à culture est née l’année dernière à l’initiative de Dominic St-Louis, un bibliothécaire au Centre de services scolaire de Montréal. Elle a depuis été reprise sous son aile par la direction des services éducatifs de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), avec le soutien financier du ministère de la Culture et des Communications, et elle visite virtuellement les écoles primaires du Québec grâce à un partenariat avec École en réseau (ÉER).  

« La cabane à culture est un projet de médiation culturelle. Selon le concept, les élèves sortent virtuellement de leur classe pour aller à la rencontre d’un artiste qui les accueille dans sa région et leur fait vivre un atelier de création en direct », explique Olivia Marleau, bibliothécaire et médiatrice culturelle en charge du projet. 

Chaque activité vise à faire découvrir un ou une artiste ou scientifique, un livre disponible sur la bibliothèque scolaire numérique Biblius, une institution culturelle et une région du Québec. Les jeunes y expérimentent une discipline sous la direction d’un artiste ou d’un scientifique.

Pour l’année scolaire 2022-2023, huit « cabanes » étaient au programme. Les disciplines présentées jusqu’à maintenant sont loin d’être banales : opéra, danses traditionnelles anicinabe, art du cirque et sculpture sur neige.

Nous avons pu assister à la rencontre virtuelle entre Alex S. Girard, auteur, bédéiste et sculpteur sur neige, qui était en direct de Bromont en Estrie. Alex n’a pas réalisé l’atelier directement à l’extérieur. L’objectif n’était pas de réaliser une sculpture. Il a plutôt expliqué aux enfants comment ils devaient préparer leur projet à partir d’un dessin, comment ils devaient prévoir les formes pour que leur dessin puisse éventuellement devenir une sculpture qui se tienne debout. Les enfants ont pu voter pour choisir les parties de la créature imaginaire que le concepteur allait réaliser sous leurs yeux. Ils étaient aussi invités à s’exécuter sur papier en même temps que lui. Une fois l’atelier terminé, les classes participantes sont invitées à concevoir une ou des sculptures sur neige dans la cour d’école et à partager leur création sur le mur Padlet de l’événement (allez voir, certaines y sont déjà!). 

Avant l’atelier, les élèves avaient aussi été invités à faire parvenir des questions à l’artiste. Celui-ci a répondu à quelques-unes avant le début de l’atelier pratique. Un cahier pédagogique avait aussi été remis aux enseignants participants dans les semaines précédentes.

4 ateliers à venir

D’ici à la fin de l’année scolaire, quatre autres « cabanes » sont proposées : 

Quatre plages-horaire différentes sont proposées à chaque fois (en avant-midi ou en après-midi). L’atelier dure 50 minutes environ. Il est encore temps de s’inscrire.

À propos de l'auteur

Martine Rioux
Martine Rioux
Après des études en communication publique, Martine a été journaliste pour différentes publications, avant de poursuivre sa carrière comme conseillère en communications interactives chez La Capitale, groupe financier, puis chez Québec numérique, organisme dont elle a pris la direction générale avant de faire le saut comme conseillère politique au cabinet du ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale. Elle est aujourd'hui rédactrice en chef adjointe et chargée de projets spéciaux à l'École branchée. Son rêve : que chacun ait accès à la technologie et puisse l'utiliser comme outil d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.

Vos commentaires

Pour commenter ce sujet et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, Twitter ou LinkedIn.

Vous avez une nouvelle à nous communiquer ou souhaitez publier un témoignage?

Faites connaître votre projet pédagogique ou partagez vos idées via nos sections Opinion, Témoignages ou Communiqués! Voici comment faire!

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'Info #DevProf et l'Hebdo pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Ces textes pourraient aussi vous intéresser :

Histoire d’un bolide, quand la collaboration nous mène plus loin

Dans le paddock du circuit Gilles-Villeneuve à Montréal, le travail collaboratif permet au pilote de F1 Lewis Hamilton de gagner des secondes. Dans une classe à construire un bolide, il permet à un groupe d’élèves d’acquérir un meilleur savoir-faire. La collaboration permet des apprentissages en profondeur, favorise le développement de compétences globales tout en explorant celles reliées à diverses disciplines.

Quand les mailles et les pixels s’entrelacent

À première vue, un fil de laine n’a rien à voir avec les nouvelles technologies. Et pourtant, dans l’atelier Numérique et textile, présenté lors du plus récent colloque de l’École en réseau (ÉER), les participantes virtuelles ont pu constater que la créativité numérique n’avait pas de limite.

Le dessin numérique en réseau au préscolaire, une fenêtre sur l’autre

Le numérique, c’est aussi pour les petits du préscolaire! Patricia Boudreau, enseignante de préscolaire 5 ans à Sept-Îles, dans le Centre de services scolaire du Fer, et Natalie Aubry, conseillère pédagogique au Service national du RÉCIT de l’éducation préscolaire, en ont fait la preuve lors d’un atelier présenté au plus récent colloque de l’École en réseau (ÉER). Elles ont raconté une expérience vécue avec quatre groupes d’enfants.

Quand l’album jeunesse sans texte mène à l’écrit

Voici un projet stimulant dans lequel le numérique devient un levier et qui offre aux élèves la possibilité de se balader au cœur de leur imagination grâce aux albums jeunesse sans texte. Retrouvez à la fin de l’article un répertoire d’albums proposés pour le vivre vous aussi!