Dans le cadre de notre série de capsules SCOOP! sur la COVID-19, parlons aujourd’hui des vaccins.
👀 Le contexte
On entend souvent que la fabrication d’un vaccin est très complexe et qu’il peut s’écouler plus d’un an avant la mise en marché. Où en sont les chercheurs dans leurs avancées visant à stopper la pandémie? SCOOP! t’explique en vidéo.
Le rôle des vaccins
Les vaccins servent à protéger les gens en leur évitant de développer certaines maladies potentiellement dangereuses. Lors de la vaccination, la bactérie ou le virus atténué est introduit dans le corps. Un agent infectieux atténué est inoffensif pour notre santé puisqu’il ne peut pas causer de maladie. C’est là que le système immunitaire entre en action en fabriquant des anticorps pour combattre la bactérie ou le virus en question. Le corps s’entraîne donc à combattre l’ennemi et s’il le rencontre pour vrai, il en sera protégé et ne tombera pas malade!
Les anticorps qui ont été développés grâce au vaccin peuvent être efficaces contre plusieurs souches à la fois d’un même virus. Par exemple, dans le cas de la grippe, le vaccin contient trois souches différentes (influenza type B, H1N1 et H3N2), qui circulent toutes en même temps, et peut donc être efficace contre l’une ou l’autre de ces grippes. En 2020, on parle d’une efficacité de 69% pour l’influenza type B, 44% pour la H1N1 et 62% contre la H3N2. Globalement, ce vaccin protège à hauteur de 58%.
« Le vaccin n’avait pas été aussi efficace depuis la saison 2013-2014, alors qu’il avait eu un taux de 68 %. L’an dernier, à titre comparatif, l’efficacité globale du vaccin contre la grippe avait été de 56 %. »
Source : La Presse, 21 février 2020
La fabrication des vaccins
La fabrication de vaccins permet d’obtenir des virus ou des bactéries qui ont perdu leur pouvoir pathogène, mais qui ont conservé leurs caractéristiques. Une fois injecté, le vaccin permet au corps la production d’anticorps spécifiques sans développer la maladie. Pour débuter la fabrication d’un vaccin, les chercheurs effectuent une culture cellulaire massive de la bactérie ou du virus en question. Ensuite, les cellules recueillies doivent être chauffées et traitées aux produits chimiques dans le but de les rendre inoffensives.
Il existe deux procédés principaux dans la conception de vaccins : les vaccins vivants (atténués) et les vaccins inertes (inactivés). Les vaccins vivants ou atténués, comme ceux contre la rougeole, les oreillons et la rubéole nécessitent un agent infectieux toujours vivant, mais qui a perdu son pouvoir d’infecter grâce aux traitements chimiques. D’autres vaccins, comme celui de la rage, sont créés en supprimant les agents infectieux vivant des virus. Ou comme dans le cas du tétanos, c’est seulement une partie inoffensive de la bactérie qui est utilisée. On les appelle les vaccins inertes ou inactivés.
Le cas de la COVID-19
À l’heure actuelle, toutes les communautés scientifiques travaillent jour et nuit dans la conception d’un vaccin contre la COVID-19. Aucune date n’a encore été avancée concernant la possible mise en marché. Des essais cliniques s’effectuent, entre autres à Seattle, où 45 volontaires vont tester pendant six semaines un vaccin nommé mRNA-1273. Si ces tests s’avèrent concluants, il pourrait s’écouler encore dix-huit mois avant une commercialisation.
Il faut savoir qu’aucun remède n’a été trouvé contre un coronavirus (la famille du COVID-19) dans l’histoire. Néanmoins, les recherches effectuées actuellement sont encourageantes et pourraient stopper la pandémie dans les prochains mois. Les premiers tests ont été lancés en un temps record : les groupes pharmaceutiques et les laboratoires de recherche à travers le monde se sont lancés dans une course pour développer traitements et vaccins contre le nouveau coronavirus. Cette compétition entre les différents laboratoires de recherche pourrait avoir des impacts positifs, entre autres, sur la disponibilité commerciale plus rapide d’un remède.
En l’absence de vaccin dans les prochaines semaines voire les prochains mois, la quarantaine est le meilleur moyen de contrôler le virus, comme expliqué dans cette autre capsule.
Des statistiques sur la COVID-19
Selon l’Organisation mondiale de la santé, 80 % des cas de contamination à la COVID-19 sont anodins, 14 % sont graves et près de 5 % sont critiques, provoquant des problèmes respiratoires sévères où les poumons se remplissent de fluides empêchant l’oxygène d’atteindre les organes. Les patients dont les cas sont sans gravité récupèrent en une à deux semaines tandis que les cas sévères mettent six semaines en moyenne à s’en remettre. Selon les estimations récentes, moins de 1 % des personnes infectées peuvent en mourir.
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