ANNONCE
ANNONCE

Les robots à l’éducation préscolaire : stimuler la persévérance et déjouer le rapport à l’erreur

Carole Raby, professeure et chercheuse à l’UQÀM, pilote le projet CAP Robotique avec Geneviève St-Onge, du RÉCIT de la CS des Hautes-Rivières, et Lynda O’Connell, du RÉCIT national à l’éducation préscolaire. Elles nous parlent des bienfaits des CAp et de la robotique au préscolaire.
Temps de lecture estimé : 3 minutes
PROPAGER VIA :

Table des matières

ANNONCE

Carole Raby, professeure et chercheuse à l’UQÀM, pilote le projet CAP Robotique avec Geneviève St-Onge, du RÉCIT de la CS des Hautes-Rivières, et Lynda O’Connell, du RÉCIT national à l’éducation préscolaire. Elles nous parlent des bienfaits des CAp et de la robotique au préscolaire. 

Entrevue : Stéphanie Dionne
Texte : Audrey Miller

Tout a commencé avec le projet Cap TNI, qui visait à développer des usages non frontaux du tableau interactif. Ce projet de recherche, mené par Carole Raby, a permis à des enseignants de découvrir les bienfaits d’une communauté d’apprentissage (CAp). Après quelques années, les participants impliqués ont émis le souhait de continuer à travailler en ajoutant la robotique et les tablettes. C’est ainsi qu’est née une nouvelle communauté d’apprentissage, CAp Robotique.  

« Une CAp, c’est une famille », dit Geneviève St-Onge. « On y confronte ses idées, on partage, on construit ensemble. On développe une relation. » 

En participant à la CAp, « ce que les enseignants réalisent, c’est que les tâches [proposées aux élèves] doivent être ni trop faciles, ni trop difficiles », explique Carole Raby. En effet, si une tâche est trop facile, les jeunes la font chacun leur tour et n’ont pas besoin de collaborer. Si elle est trop difficile, ils se découragent et s’en désintéressent. 

Comme l’explique Lynda O’Connell, un autre aspect intéressant d’une CAp, c’est que les enseignants sont appelés à créer des activités qui vont pouvoir ensuite servir à d’autres. On peut d’ailleurs voir celles développées dans le cadre du projet Cap TNI dans la section Coin des enseignants du site Web. Celles de CAp Robotique se retrouvent ici

Les robots pour changer le rapport à l’erreur

Les robots suscitent l’intérêt des jeunes de prime abord, et même s’ils comprennent vite qu’il y a des tâches d’apprentissage qui y sont reliées, ils embarquent, explique Geneviève St-Onge. Elle dit apprécier particulièrement le rapport à l’erreur observé en lien avec l’usage des robots.  « L’enfant essaie une fois. Ça ne fonctionne pas? C’est pas grave, on recommence! ». Elle remarque aussi qu’avec la robotique, on peut faire ressortir des aspects d’eux qu’on ne verrait pas autrement, dont une étonnante persévérance. 

On retient de cette entrevue le plaisir évident que ces collègues ont à prendre part à la recherche au service des pratiques gagnantes, pour le bénéfice des élèves. À voir sans tarder. 

Réalisé avec le soutien de Carrefour Éducation
Carrefour éducation

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Pour les jeunes issus de milieux défavorisés, le soutien social a ses limites

Alors que les liens sociaux sont reconnus comme un pilier du bien-être, les jeunes adultes issus de milieux défavorisés doivent souvent composer avec des relations à la fois soutenantes et stressantes. Dans cet article de La Conversation, découvrez comment Jiseul Sophia Ahn et son équipe de l’Université de Montréal analysent, à travers une étude menée sur quatre ans, les effets du stress social, des dynamiques familiales et amoureuses et des difficultés économiques sur le bien-être des jeunes en transition vers l’âge adulte.

Lire la suite
De la mémoire à la réussite : stratégies gagnantes issues de la neuroéducation

Comment savoir si un élève a réellement compris une notion? Pourquoi certains semblent tout oublier après quelques jours? Comment éviter de les surcharger, soutenir leur attention ou mieux les outiller pour étudier? Lors d’une conférence présentée par l’Institut des troubles d’apprentissage, le chercheur en neurosciences Steve Masson a partagé des réponses éclairantes et, surtout, des pistes très concrètes pour aider les enseignants à améliorer la réussite de leurs élèves. Voici ce qu’il faut en retenir.

Lire la suite
Surcharge numérique : reprendre le contrôle de ses outils pour mieux enseigner

Qui n’a jamais ouvert son ordinateur en pensant gagner du temps… pour finir noyé sous les onglets, les notifications et les outils qu’il faut sans cesse apprivoiser ? Pour beaucoup d’enseignants et de formateurs, cette fatigue numérique est bien réelle et mine la créativité autant que l’énergie. Comment reprendre le contrôle et revenir à un usage plus simple, plus fluide — plus humain — du numérique ? Cet article propose des pistes concrètes pour alléger la charge et recentrer la technologie sur l’essentiel.

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Connectez-vous!