L’an dernier, le ministre de l’Éducation du Québec invitait une centaine d’acteurs du milieu scolaire à participer, sur une base volontaire, à des discussions entourant différents enjeux pédagogiques. Le groupe des « crinqués » s’apprête maintenant à renaître.
Au printemps 2017, à l’invitation de M. Sébastien Proulx, ministre de l’Éducation, une centaine d’acteurs du milieu scolaire québécois étaient sollicités pour participer, sur une base volontaire, à des discussions entourant différents enjeux pédagogiques. À ce moment, les chantiers étaient : les besoins particuliers des EHDAA, l’évaluation des apprentissages, la formation aux compétences du 21e siècle, la formation continue des enseignants, la littératie, la stratégie numérique et la valorisation de la profession enseignante.
Le groupe comptait des enseignants des différents ordres, du public comme du privé, des membres de la direction, des professionnels, des conseillers pédagogiques et quelques membres d’organismes oeuvrant dans le milieu scolaire québécois.
Cette façon de consulter les « gens de terrain » sortait tout à fait des cadres habituels de consultation et en a étonné plus d’un. Ces conversations ont influencé certaines décisions et actions subséquentes dans le milieu de l’éducation. On a aussi pu en percevoir de vifs reflets dans le livre publié par le ministre à l’hiver dernier.
Une invitation à la relance des discussions
Après le lancement de la Politique de la réussite éducative en juin 2017, plusieurs se demandaient ce qui était advenu du fameux groupe. Voilà que les 100 « crinqués », dont certains sont auteurs occasionnels pour l’École branchée, ont reçu aujourd’hui une invitation à la relance des discussions.
En effet, dans le but de lui assurer une certaine reconnaissance et pérennité, le cabinet de M. Proulx a mandaté le ministère afin d’officialiser l’existence du groupe visant à entretenir un lien privilégié avec les acteurs du terrain, sans intermédiaire.
Pour l’instant, les détails ne sont pas connus, mais le comité directeur travaillera avec un comité d’organisation interne au ministère pour planifier des consultations prochaines, prévues pour l’automne. D’ici là, les « crinqués » sont invités à indiquer s’ils souhaitent toujours faire partie des échanges en répondant à un sondage.