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(Nouveau-Brunswick) Déployer l’intelligence artificielle à l’école : une démarche humaine avant tout

Temps de lecture estimé : 5 minutes
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Ce texte fait partie de la catégorie « Dans les coulisses de l’École branchée », c’est-à-dire qu’il fait directement référence aux activités, produits ou services complémentaires de l’organisme. Bonne lecture! 😊

Table des matières

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Nicole Arsenault, Déléguée pédagogique
et Laurie Couture, Conseillère pédagogique
L’École branchée

Déployer l’intelligence artificielle (IA) dans les écoles, ce n’est pas qu’une affaire de technologie. C’est un projet collectif qui exige vision, accompagnement et, surtout, une attention aux besoins concrets du personnel éducatif. C’est dans cet esprit qu’a eu lieu, le 18 septembre 2025, la journée d’accompagnement de la deuxième cohorte de formation au District scolaire francophone Nord-Est (DSFNE) du Nouveau-Brunswick.

L’équipe pédagonumérique, composée de Josée Gaudet, Gary Kenny, Julie Levesque et Michelle Chenard, a rassemblé directions et enseignants dans un parcours visant à intégrer l’IA à l’éducation. Ce projet s’échelonne sur trois ans : la première cohorte a démarré en 2024-2025, la deuxième est en cours pour 2025-2026, et une troisième viendra compléter l’initiative en 2026-2027.

Diapositive de la présentation de Laurie Couture, l’École branchée

Lors de cette journée de réflexion, de discussions et d’exploration, Laurie Couture, conseillère pédagogique à l’École branchée, a animé les échanges et proposé des pistes concrètes d’intégration de l’IA. Elle a invité les participants à travailler directement sur le plan d’amélioration de leur école, en considérant l’IA comme un levier d’action possible. Nicole Arsenault, également de l’École branchée, était présente pour contribuer aux échanges et présenter des ressources disponibles pour appuyer les équipes-écoles dans leur démarche.

Diapositive de la présentation de Laurie Couture, l’École branchée

Des besoins concrets, des réponses adaptées

Dès le début, les discussions ont fait ressortir des préoccupations très pratiques : gagner du temps sur des tâches répétitives, mieux formuler des requêtes, ou encore adapter l’usage de l’IA selon les différents profils du personnel, des plus hésitants aux plus curieux.

Un enseignant a résumé l’impact de manière éloquente : « La requête a permis d’accomplir une tâche que je repoussais depuis longtemps! ».

D’autres ont découvert des moyens d’utiliser l’IA pour générer rapidement des plans de suppléance adaptés ou encore bâtir des tableaux de suivi en cybercitoyenneté, afin d’offrir des activités ciblées aux élèves chaque mois.

Diapositive de la présentation de Laurie Couture, l’École branchée

Bien-être et cybercitoyenneté au cœur des réflexions

Au fil des échanges, une idée s’est imposée : l’IA n’est pas une finalité. Ce qui importe, c’est ce qu’elle permet, en particulier en lien avec le bien-être et la réussite des élèves.

Comme l’a formulé une participante : « On a pris conscience que le bien-être des élèves, c’est la finalité. Les outils IA ne valent que s’ils améliorent l’apprentissage réel des jeunes. »

La cybercitoyenneté a aussi occupé une place centrale dans les discussions. Plusieurs idées ont émergé, dont l’organisation d’ateliers thématiques ou la création d’un espace Teams regroupant des ressources clés à l’intention du personnel.

Quand l’innovation prend racine

La formation a aussi été l’occasion de faire émerger des idées novatrices. Un participant a proposé le développement d’un robot conversationnel pour soutenir les suppléants, tandis qu’un autre groupe a lancé le concept des « jeudis IA » : un moment hebdomadaire pour explorer l’IA de façon ludique, sans ajouter à la charge de travail.

Cette souplesse a permis aux équipes d’adapter la formation à leur réalité et d’intégrer l’IA selon leurs priorités locales. « C’était le bon moment pour travailler sur notre plan d’amélioration. On a même réussi à combiner des objectifs pour optimiser le budget », a partagé un participant.

Souligner l’engagement du milieu

L’engagement de l’équipe pédagonumérique du DSFNE témoigne d’une approche structurée et durable. Le format en cohortes successives, réparties sur trois ans, avec des rencontres ponctuelles, donne à la démarche une vraie profondeur collaborative.

L’accompagnement offert tout au long du processus s’inscrit dans une volonté d’ancrer durablement l’intégration de l’IA en milieu scolaire. Loin d’un effet de mode, il s’agit d’un changement de culture qui se construit progressivement, avec des outils pertinents et des acteurs engagés à chaque étape.

Par exemple, L’École branchée accompagne les milieux scolaires avec des formations pratiques, mais aussi avec un éventail de ressources : revue professionnelle, guides pédagogiques et communautés d’échange.

Diapositive de la présentation de Laurie Couture, l’École branchée

Les nouveaux forfaits ADN maintenant offerts à tous

Cette expérience illustre ce qui peut être accompli grâce à une collaboration étroite entre l’École branchée et les différents milieux scolaires. En écoutant activement les besoins du terrain, notre équipe propose des ressources ciblées pour avoir un impact significatif sur les pratiques enseignantes.Le parcours présenté est maintenant disponible en Forfait ADN (Action Déploiement Numérique) pour les regroupements d’écoles souhaitant renforcer leurs compétences sur l’usage pédagogique de l’IA. L’intelligence artificielle représente un levier important pour améliorer les pratiques pédagogiques et gagner en efficacité. Contactez-nous sans hésiter!

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