« Le contexte actuel et sans précédent a mis en lumière la nécessité d’accélérer la transformation numérique de l’éducation au Québec, que certains réclament depuis des années.
« Heureusement, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur avait déjà amorcé le virage en 2018 en lançant son Plan d’action numérique. Malgré cela, la première vague de la COVID-19 du printemps 2020 a pris tout le monde au dépourvu. Il faut désormais que le ministère et le réseau de l’éducation soient prêts à faire face à une deuxième vague, en plus de préparer l’avenir. »
L’Association Edteq regroupe des dizaines d’entreprises et organismes québécois oeuvrant en technologie éducative (NDLR : L’École branchée en fait partie). Dans cette lettre ouverte envoyée à La Presse, son président rappelle qu’en plus des actions déjà mises en place par Québec, le numérique est une source d’innovation et d’impact pour le milieu de l’éducation qui joue un rôle majeur pour mieux répondre aux besoins diversifiés des jeunes d’aujourd’hui, et encore plus dans le contexte de crise sanitaire que l’on vit.
C’est pourquoi il demande carrément une plus grande inclusion des outils numériques à l’école et à la maison par une mise à jour (on pourrait même dire « mise au siècle ») de la Loi sur l’instruction publique (LIP).
En effet, « présentement, l’article 7 ne permet de facturer aux parents que des documents dans lesquels l’élève écrit, dessine et découpe. La Loi encourage donc l’achat de matériel imprimé et freine en quelque sorte l’innovation pédagogique par le numérique, que stimulerait, par exemple, le droit à la facturation pour des achats ou des abonnements d’applications ou de logiciels. »