Dans le cadre d’un programme visant à favoriser la santé mentale des jeunes, une application pour Android et iOS (Apple) a été développée. « mindyourmood » propose aux utilisateurs de noter leurs humeurs, leurs émotions, ce qui peut favoriser l’intervention lors d’une rencontre avec un spécialiste.
L’outil permet aux jeunes (les adultes aussi ont le droit de s’en servir!) d’enregistrer rapidement comment ils se sentent – au jour le jour ou d’heure en heure. « Les utilisateurs de l’application peuvent exprimer ce qu’ils ressentent et en discuter avec leur soignant – qu’il s’agisse de leur thérapeute, d’un médecin, d’un parent ou d’un pair – créant un langage commun propices à des échanges et à des résultats plus positifs », explique-t-on dans le communiqué de presse d’AstraZeneca, la compagnie pharmaceutique canadienne qui a soutenu le développement.
L’application « mindyourmood » a été conçue par et pour les jeunes en utilisant le langage qui leur est propre. Il existe sept catégories d’humeur, chacune associée à quatre termes d’humeur choisis par les jeunes, allant de rempli d’énergie à tranquille, du sentiment de vide à l’énervement, de la colère à la fatigue. De courts conseils sont prodigués pour aider les jeunes à mieux vivre leur émotion. Un onglet permet d’afficher un rapport montrant la fréquence de chaque état d’esprit dans un diagramme à bande, fournissant un bon portrait général. Un journal détaille aussi chaque entrée.
Disponible uniquement en anglais, l’application mindyourmood peut être téléchargée sur n’importe quel appareil mobile Apple ou Android à partir de : http://mindyourmind.ca/toolbox/mobile-apps
(Il faut un lecteur de code QR sur l’appareil.)
mindyourmood est proposée dans le cadre de l’initiative mindyourmind, un programme de santé mentale à but non lucratif qui fait appel à des adolescents et à de jeunes adultes, ainsi qu’aux professionnels qui les desservent, pour que ceux-ci développent conjointement des ressources fiables et pertinentes. Ces ressources sont destinées à contrer les préjugés associés à la maladie mentale et à augmenter l’accès aux services de soutien communautaire, tant professionnels qu’offerts par des pairs.