Jamais la notion de bien-être n’aura pris autant de place dans les écoles. Des élèves se sont récemment prononcés sur les dispositions qui devraient être mises de l’avant dans leur milieu scolaire afin de favoriser leur réussite. Le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) a présenté leurs témoignages lors d’un Symposium de la rentrée scolaire.
Le Symposium de la rentrée scolaire 2021-2022, présenté par le MEQ le 25 août dernier, a permis à plusieurs spécialistes de l’éducation de s’exprimer sur le thème du bien-être à l’école. Le ministère a profité de l’occasion pour lancer sa nouvelle page Web de ressources et outils pour soutenir les actions des intervenants scolaires. Celle-ci contient une panoplie de références.
Au-delà des discussions entre adultes qui se sont déroulées pendant la journée, ce sont les témoignages des jeunes, présentés sous forme de capsules vidéo, qui ont retenu l’attention. Avec le retour en classe en présentiel, on leur avait demandé ce qui devrait être conservé de l’enseignement à distance.
La flexibilité dans la production de travaux et la remise de ceux-ci, la possibilité de faire la classe à l’extérieur, la diminution du nombre d’examens sont apparus comme des éléments intéressants pour eux. Le contact humain, le fait d’avoir des enseignants compréhensifs et à l’écoute de leurs besoins, qui leur donnent « une marge de manœuvre », est aussi ressorti comme une priorité pour eux. « La façon de faire les choses est plus importante que les connaissances à apprendre. S’ils sont bien, le reste ira de soi », a résumé l’animatrice.
En réponse à ces demandes des jeunes, Garine Papazian-Zohrabian, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal, a donné quelques pistes aux enseignants. « La différenciation pédagogique devient une clé pour mieux répondre aux besoins des élèves », a-t-elle dit.
Elle a appelé les intervenants du monde scolaire à continuer de faire preuve de flexibilité avec les élèves et les directions d’école à miser sur des actions coordonnées au sein de leur équipe. « Les systèmes flexibles sont davantages capables d’absorber les chocs ».
En conclusion, Tina Montreuil, professeure en sciences de l’éducation à l’Université McGill , a invité chaque enseignant à sonder ses élèves en début d’année scolaire afin de prendre le pouls de l’état d’esprit de chacun et mieux connaître leurs attentes par rapport au déroulement de la nouvelle année scolaire.
L’ensemble des échanges du Symposium de la rentrée scolaire sera bientôt disponible sur la page YouTube du MEQ. Cette activité fait partie de la Stratégie d’entraide éducative et de bien-être à l’école au ministère de l’Éducation.
Lors du plus récent congrès de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), Josée Lévesque, gestionnaire du développement communautaire et de la vie-carrière au District scolaire francophone Sud (DSFS) du Nouveau-Brunswick, a animé un atelier intitulé « L’apprentissage expérientiel : un levier puissant pour une école au cœur de sa communauté ». On vous partage nos notes!
Début octobre, le congrès annuel de l’ACELF a réuni à Markham, en Ontario, une communauté éducative francophone engagée, venue de partout au Canada. L’événement a offert un espace de rencontre, de réflexion et d’inspiration, où jeunes, enseignants et professionnels ont exploré des pratiques innovantes, célébré leur langue et partagé leur fierté identitaire. Voici un aperçu de l’énergie qu’il y avait dans « l’ère ».
En complément de nos articles d’actualité complets, voici une nouvelle édition des Édubrèves pour faire le tour, en un clin d’œil, de ce qui bouge dans le monde de l’éducation! Au menu : un parcours immersif pour découvrir des métiers d’avenir, des appels à propositions et des événements à ne pas manquer, sans oublier une foule de ressources pour repenser les pratiques pédagogiques, soutenir le bien-être, dynamiser l’apprentissage et nourrir la réflexion sur le numérique à l’école… et bien plus!
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