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L’absurdité au service de l’innovation sociale dans un nouveau « docu-jeu » de l’ONF

À mi chemin entre documentaire, jeu et œuvre d’art moderne visant à aborder autrement de nouvelles formes narratives, « J’aime les patates » est maintenant offert gratuitement en ligne et sur tablettes iOS et Android.
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À mi chemin entre documentaire, jeu et œuvre d’art moderne visant à aborder autrement de nouvelles formes narratives, « J’aime les patates » est maintenant offert gratuitement en ligne et sur tablettes iOS et Android.

J’aime les patates est un nouveau « docu-jeu » d’aventure de l’artiste Vali Fugulin, qui termine sa résidence de deux ans à l’Office national du film (ONF) du Canada, en cocréation avec les studios Minority et Ruben Farrus. Il parle d’innovation sociale et d’économie durable aux 9-12 ans.

Offert gratuitement sur tablette (iOS et Android) et en ligne, il se veut « un peu absurde, décalé et drôle ». En effet, tel que décrit dans le communiqué de lancement, « les étapes du changement social sont amenées par un parcours ludique, qui ouvre à la discussion entre les générations pour trouver comment changer le monde… un petit geste à la fois ».

Concrètement, dans J’aime les patates, le joueur doit réagir à une soudaine pénurie de patates. Cette plante alimentaire est la ressource qui maintient toute sa communauté en équilibre et le joueur, dans la peau du personnage Chips, doit trouver des solutions innovantes et construire une communauté, afin de rétablir l’écosystème et que les patates reviennent à la vie. On estime la durée du jeu à environ 45 minutes.

Le jeu se décline en sept langues (dont le français et le français québécois – que certains ont par ailleurs qualifié d’un peu trop familier!) Sur le site onf.ca/jaimelespatates, on trouve également un guide de l’innovateur social ainsi que des outils pédagogiques.

 

Les personnages du jeu sont inspirés de 7 innovateurs sociaux :

Chips : dès l’âge de 6 ans, Albeiro Vargas était touché par le sort des personnes âgées abandonnées dans les rues de Bucaramanga (Colombie). Aujourd’hui, sa fondation accompagne des centaines d’entre elles.

Laplure : Albina Ruiz était choquée par les conditions de vie et d’hygiène de son quartier de Lima (Pérou). Elle a créé des microentreprises de collecte et de traitement des déchets.

Mamidon : Germaine Acogny trouvait qu’on valorisait peu la culture en Afrique. Elle a fondé l’École des Sables (Sénégal) pour aider les danseurs de tout le continent.

Patenteux : Les enfants de Cateura (Paraguay) travaillaient dans la décharge et fréquentaient peu l’école. Ils apprennent aujourd’hui la musique et fabriquent leurs instruments avec les déchets récupérés dans le dépotoir.

Basse ville : L’organisme Renaissance à Montréal (Canada) récupère des tonnes de vêtements destinés à la poubelle pour les revendre à faible coût. Ce recyclage génère des emplois et permet à des gens moins fortunés de bien se vêtir.

Plage : Guy et Neca Marcovaldi ont été révoltés par le massacre d’une tortue sur une plage du Brésil. Ils ont créé une réserve pour protéger les tortues à Praia do Forte.

Maire : Jaime Lerner trouvait sa ville de Curitiba (Brésil) polluée et congestionnée. Il l’a transformée durablement avec des bus légers et des initiatives simples, comme l’échange de déchets contre de la nourriture.

 

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