ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE

L’absurdité au service de l’innovation sociale dans un nouveau « docu-jeu » de l’ONF

À mi chemin entre documentaire, jeu et œuvre d’art moderne visant à aborder autrement de nouvelles formes narratives, « J’aime les patates » est maintenant offert gratuitement en ligne et sur tablettes iOS et Android.
Temps de lecture estimé : 3 minutes
PARTAGER VIA :

Table des matières

À mi chemin entre documentaire, jeu et œuvre d’art moderne visant à aborder autrement de nouvelles formes narratives, « J’aime les patates » est maintenant offert gratuitement en ligne et sur tablettes iOS et Android.

J’aime les patates est un nouveau « docu-jeu » d’aventure de l’artiste Vali Fugulin, qui termine sa résidence de deux ans à l’Office national du film (ONF) du Canada, en cocréation avec les studios Minority et Ruben Farrus. Il parle d’innovation sociale et d’économie durable aux 9-12 ans.

Offert gratuitement sur tablette (iOS et Android) et en ligne, il se veut « un peu absurde, décalé et drôle ». En effet, tel que décrit dans le communiqué de lancement, « les étapes du changement social sont amenées par un parcours ludique, qui ouvre à la discussion entre les générations pour trouver comment changer le monde… un petit geste à la fois ».

Concrètement, dans J’aime les patates, le joueur doit réagir à une soudaine pénurie de patates. Cette plante alimentaire est la ressource qui maintient toute sa communauté en équilibre et le joueur, dans la peau du personnage Chips, doit trouver des solutions innovantes et construire une communauté, afin de rétablir l’écosystème et que les patates reviennent à la vie. On estime la durée du jeu à environ 45 minutes.

Le jeu se décline en sept langues (dont le français et le français québécois – que certains ont par ailleurs qualifié d’un peu trop familier!) Sur le site onf.ca/jaimelespatates, on trouve également un guide de l’innovateur social ainsi que des outils pédagogiques.

 

Les personnages du jeu sont inspirés de 7 innovateurs sociaux :

Chips : dès l’âge de 6 ans, Albeiro Vargas était touché par le sort des personnes âgées abandonnées dans les rues de Bucaramanga (Colombie). Aujourd’hui, sa fondation accompagne des centaines d’entre elles.

Laplure : Albina Ruiz était choquée par les conditions de vie et d’hygiène de son quartier de Lima (Pérou). Elle a créé des microentreprises de collecte et de traitement des déchets.

Mamidon : Germaine Acogny trouvait qu’on valorisait peu la culture en Afrique. Elle a fondé l’École des Sables (Sénégal) pour aider les danseurs de tout le continent.

Patenteux : Les enfants de Cateura (Paraguay) travaillaient dans la décharge et fréquentaient peu l’école. Ils apprennent aujourd’hui la musique et fabriquent leurs instruments avec les déchets récupérés dans le dépotoir.

Basse ville : L’organisme Renaissance à Montréal (Canada) récupère des tonnes de vêtements destinés à la poubelle pour les revendre à faible coût. Ce recyclage génère des emplois et permet à des gens moins fortunés de bien se vêtir.

Plage : Guy et Neca Marcovaldi ont été révoltés par le massacre d’une tortue sur une plage du Brésil. Ils ont créé une réserve pour protéger les tortues à Praia do Forte.

Maire : Jaime Lerner trouvait sa ville de Curitiba (Brésil) polluée et congestionnée. Il l’a transformée durablement avec des bus légers et des initiatives simples, comme l’échange de déchets contre de la nourriture.

 

Vous l’avez essayé? Laissez vos commentaires ici à l’aide du formulaire au bas de l’article!

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Une vidéo TikTok peut avoir plus de portée qu’un rapport ministériel » : S’outiller pour distinguer le vrai du faux

Devant la montée de l’intelligence artificielle générative et en l’absence de véritable modération sur les plateformes numériques, la désinformation devient un enjeu majeur de société. Lors d’une récente conférence, Martine Rioux, rédactrice en chef de l’École branchée, a invité les participants à mieux comprendre les rouages de ce phénomène, à en reconnaître les formes et surtout, à se doter de stratégies concrètes pour y faire face.

Lire la suite
Apprendre à donner de la rétroaction sensible : conseils pratiques

En contexte professionnel, savoir donner et recevoir de la rétroaction est essentiel au bon fonctionnement des équipes. Pourtant, quand vient le temps d’aborder un enjeu délicat ou une performance insatisfaisante, l’exercice devient souvent source de malaise. Au cours d’une conférence, le conseiller en expérience employé, Éric Leblond, a présenté ses conseils.

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Recevez l'infolettre Hebdo