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La maternelle temps plein à 4 ans : réactions du milieu

Le sujet du jour en éducation au Québec est la maternelle temps plein à 4 ans (projet de loi no 23). Infobourg a reçu de nombreux communiqués sur le sujet […]

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Le sujet du jour en éducation au Québec est la maternelle temps plein à 4 ans (projet de loi no 23). Infobourg a reçu de nombreux communiqués sur le sujet de différentes associations. Nous les rassemblons ici en un seul endroit pour consultation. N’hésitez pas à donner votre propre opinion à l’aide du module de commentaire à la fin de la page. Vous pouvez également nous transmettre vos communiqués par courriel à [email protected]


Le regroupement des CPE des régions de Québec et Chaudière-Appalaches déplore la mise en place précipitée de maternelles à temps plein pour les enfants de 4 ans

Québec, le 14 mars 2013 – Le Regroupement des centres de la petite enfance des régions de Québec et Chaudière-Appalaches joint sa voix à celle de l’Association québécoise des CPE (AQCPE) et s’inquiète des conséquences d’une implantation trop hâtive des maternelles à temps plein pour les enfants de 4 ans en milieux défavorisés annoncée cet après-midi par la ministre de l’Éducation, madame Marie Malavoy.

« Cette décision nous semble prématurée pour l’instant », a déclaré le directeur général, Daniel Lépine. « Bien que la complémentarité annoncée dans le communiqué de la ministre entre les services de garde éducatifs et la maternelle 4 ans à temps plein soit logique et acceptable, encore faut-il la définir et faire une analyse des particularités régionales. Agir prématurément, sans analyse ni cohérence, risque de compromettre le développement optimal des enfants de 4 ans en milieux défavorisés », a-t-il poursuivi.

Le Regroupement des centres de la petite enfance des régions de Québec et Chaudière-Appalaches a pour mission d’assumer un leadership politique, social et pédagogique pour le développement et le maintien de la qualité des services qu’offrent les centres de la petite enfance (CPE) et les bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial (BC). Il représente et défend les intérêts de ses membres; il les accompagne dans une démarche d’amélioration continue.

 

Maternelle 4 ans en milieu défavorisé : un projet noble où subsistent de nombreux questionnements

ANJOU, QC, le 15 mars 2013 /CNW Telbec/ – La Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE) salue la volonté de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, de mettre en place, de manière progressive, la maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé. « Le projet de la ministre est noble et s’appuie sur les recherches qui démontrent l’importance, particulièrement chez la clientèle issue de milieu défavorisé, d’être stimulé dès le bas âge. Le contact social de même que celui avec la littératie et la numératie favorise la réussite éducative ultérieure » d’affirmer Lorraine Normand-Charbonneau, présidente de la FQDE.

DES QUESTIONNEMENTS QUI SUBSISTENT

Éviter le mur à mur
L’implantation progressive du programme durant la première année facilitera la logistique de son déploiement. Elle facilitera également l’évaluation et le suivi du taux de réussite de cette première cohorte. Toutefois, il est évident que des choix déchirants devront être faits dans la sélection des jeunes qui formeront l’unique classe de la commission scolaire. « L’unique classe permettra-t-elle à ce projet d’être à la hauteur de ses ambitions? Comment sera déterminée l’école d’accueil de cette première cohorte? » questionne la présidente de la FQDE. La Fédération québécoise des directions d’établissements d’enseignement croit fermement qu’il faut respecter les besoins des milieux et éviter d’instaurer méthodiquement une classe par commission scolaire « On doit absolument considérer les régions où la concentration d’enfants défavorisés est plus grande et la vaste étendue des territoires desservis par une seule commission scolaire » d’affirmer madame Normand-Charbonneau.

Des directions d’établissement présentes
Il importe que les directions d’établissements d’enseignement soient consultées et qu’elles puissent participer tant à la sélection des écoles qu’à l’identification de la clientèle qui constituera les nouvelles classes maternelles. « Elles ont une excellente lecture des besoins des jeunes et des parents de leur milieu, et elles travaillent en étroite collaboration avec les organismes communautaires de leur région. Elles sont donc bien outillées pour contribuer à cette implantation » d’ajouter madame Normand-Charbonneau.

Finalement, la FQDE demande à ce que les ressources nécessaires pour assurer le succès de la mise en œuvre de ce service soient au rendez-vous. Il importera d’avoir l’espace suffisant, le matériel adéquat, le personnel qualifié disponible et le soutien aux équipes-écoles.

La présidente de la FQDE, Lorraine Normand-Charbonneau, conclut en affirmant : « que bien que plusieurs détails restent en suspens et méritent une attention particulière, cette première annonce officielle est le début, je l’espère, d’une belle réussite ».

La FQDE est le principal organisme professionnel représentant plus de 2 200 directions d’établissement d’enseignement provenant de 22 associations régionales. La mission de la Fédération est de promouvoir le développement professionnel et l’excellence dans la direction des établissements d’enseignement au Québec et de défendre les droits des directions et directions adjointes d’établissement d’enseignement.

SOURCE : FEDERATION QUEBECOISE DES DIRECTIONS D’ETABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT (FQDE)

 

Maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé – Accueil favorable des parents

QUÉBEC, le 14 mars 2013 /CNW Telbec/ – La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) se montre satisfaite de l’annonce de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Marie Malavoy à propos de la mise en place de la maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé. « Pour les parents, ce programme est un outil de plus pour faciliter le développement des enfants. Chaque mesure qui vise à donner le goût d’apprendre, à contrer le décrochage scolaire, ne peut que nous intéresser, déclare M.Gaston Rioux, président de la FCPQ. Aussi, nous saluons la volonté exprimée qu’un volet parental soit prévu au programme, d’autant que nous croyons qu’un parent informé et participant facilite grandement le succès de ce type d’initiative dans le milieu scolaire. Sans compter que nous savons, recherches à l’appui, que l’engagement du parent auprès de son enfant est un facteur essentiel pour favoriser sa réussite. »

Les parents apprécient également la souplesse de l’approche préconisée qui parle d’une mise en place progressive et sur une base volontaire de la maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé. « Ce ne sont pas des services éducatifs obligatoires. Il appartient donc aux milieux, et aux parents, de décider s’ils veulent profiter ou non du programme. Nous estimons vital de laisser les milieux juger de la pertinence d’un programme et d’évaluer leurs besoins. C’est la clé du succès. Nous nous attendons d’ailleurs à ce que le rôle du conseil d’établissement soit respecté dans le processus de mise en place », ajoute M. Rioux.

Le Ministère prévoit offrir la maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé à environ 1200 enfants, dès septembre prochain. À terme, 8000 enfants profiteront du programme. « À cet égard, nous accueillons favorablement l’idée que ces places soient accordées en milieu scolaire, en complémentarité avec les centres de la petite enfance (CPE). Déjà plusieurs places en CPE ont été annoncées, aussi il serait pour le moins improductif que la maternelle nuise aux CPE », explique M. Rioux.

Les parents demeurent toutefois vigilants afin que l’encadrement par les intervenants directs soit le plus stable possible et que la sécurité demeure au centre des préoccupations, que ce soit pour les déplacements à pied ou en autobus, entre les murs de l’école ou à la récréation.

Enfin, le président de la FCPQ estime que « ces nouvelles classes de maternelle ne doivent pas représenter un fardeau mais plutôt constituer un réel développement. Ainsi, nous nous attendons à ce que les ressources matérielles, physiques et surtout professionnelles soient au rendez-vous dans les écoles. »

Profil de la FCPQ
Depuis plus de trente-cinq ans, la FCPQ regroupe les comités de parents des commissions scolaires du Québec et soutient les parents bénévoles soucieux de la participation parentale au sein des écoles publiques primaires et secondaires.

 

SOURCE : Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ)

 

 

Dossier des maternelles 4 ans – L’Association québécoise des CPE est déçue de l’empressement du gouvernement d’instaurer la maternelle à 4 ans

MONTRÉAL, le 14 mars 2013 /CNW Telbec/ – L’Association québécoise des CPE (AQCPE) déplore la précipitation de Marie Malavoy, la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport qui a déposé aujourd’hui un projet de loi sur l’instauration de maternelle plein temps pour les enfants de 4 ans dans les milieux défavorisés. L’AQCPE réitère que ce genre de mesures ne peut être instauré sans faire l’objet au préalable d’une analyse rigoureuse et d’une consultation publique auprès de tous les acteurs de la petite enfance.

« Il est inquiétant d’entendre Madame Malavoy dire qu’ils vont tester cette avenue « pour voir si cela fonctionne », alors que ce sont de jeunes enfants qui sont visés, qui plus est, les enfants les plus vulnérables de notre société. En précipitant ce programme, le gouvernement risque d’implanter un service qui ne répond pas aux besoins des enfants et des familles. C’est de l’avenir de ces enfants dont nous parlons » a déclaré Hélène Gosselin, présidente de l’AQCPE.

« Nous avons entendu les ministres parler de « travail en amont », la moindre des choses serait qu’elles fassent de même avec ce projet et étudient toutes les avenues possibles avant de se lancer comme on le voit aujourd’hui. Les comités de travail annoncés par Madame Malavoy doivent avoir le temps de faire des recommandations» a continué Louis Senécal, directeur général de l’AQCPE.

Les CPE sont spécialisés en petite enfance
En créant le réseau des CPE, le gouvernement du Parti Québécois a fait le choix de doter le Québec d’un réseau spécialisé en petite enfance. La croissance magistrale de ce réseau témoigne de son succès. Mais maintenant que l’expertise y est solidement ancrée et reconnue, que les professionnelles du réseau accueillent quotidiennement plus de 180 000 enfants, voilà que le gouvernement souhaiterait développer à partir de rien la même expertise dans un environnement peu adapté aux besoins des tout-petits. L’AQCPE est plutôt d’avis que d’investir des ressources et des efforts dans une initiative qui comporte des risques pour le développement des enfants, le gouvernement devrait mettre à profit la richesse et l’expertise du réseau des CPE et cibler encore mieux les populations les plus vulnérables.

L’AQCPE réitère donc que le gouvernement ne peut faire l’économie d’une consultation scientifique et objective sur cette question. « Nous invitons Madame Malavoy et Madame Léger à faire avant tout une analyse exhaustive à partir de laquelle sera prise la meilleure décision pour les enfants de 4 ans », a conclu madame Gosselin.

L’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) est un réseau d’entreprises d’économie sociale représentant les intérêts de la très grande majorité des centres de la petite enfance et bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial, partout au Québec. Forte d’un tel membership, l’AQCPE est ainsi la seule association nationale pleinement représentative des parents-administrateurs de CPE, CPE-BC et BC de toutes les régions du Québec.

L’AQCPE est reconnue auprès de ses nombreux partenaires comme un acteur de premier plan en petite enfance et sa mission est d’exercer un leadership national sur l’ensemble des enjeux liés aux services éducatifs et de garde à l’enfance.

SOURCE : ASSOCIATION QUEBECOISE DES CENTRES DE LA PETITE ENFANCE

 

 

La maternelle à 4 ans – Un accueil favorable de l’Association des directions générales des commissions scolaires du Québec (ADIGECS)

QUÉBEC, le 14 mars 2013 /CNW Telbec/ – L’Association des directions générales des commissions scolaires du Québec (ADIGECS) accueille positivement le dépôt du projet de loi 23 de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Marie Malavoy qui présente les modalités pour la mise en place progressive et sur une base volontaire de la maternelle à 4 ans à temps plein en milieu défavorisé.

L’encadrement éducatif débuté en bas âge ainsi que le dépistage précoce des problématiques d’apprentissage constituent des moyens efficaces pour contrer le décrochage scolaire et contribuent à la réussite des élèves, selon les directions des commissions scolaires. La maternelle à 4 ans offre ainsi des chances égales à tous et favorise un niveau d’apprentissage tout long du parcours scolaire.

Toutefois, l’ADIGECS évoque à la ministre certaines préoccupations. Les importantes compressions budgétaires de 500 M$ vécues par le réseau depuis deux ans obligent l’ADIGECS à rappeler l’importance du financement qui doit être attribué à cette nouvelle mesure afin d’offrir les services supplémentaires attendus et l’encadrement nécessaire. Également, la décision d’implanter une seule classe de maternelle à 4 ans par commission scolaire, lors de la première année, ne tient pas compte de la taille des organisations et de l’environnement socioéconomique dans lequel elles évoluent. Là où plusieurs milieux défavorisés existent, les commissions scolaires devront faire un choix délicat.

« Nous sommes favorables à l’implantation progressive de la maternelle à 4 ans au sein du réseau public et convaincus de son efficacité. Cette mesure s’inscrit en complémentarité avec les actions de lutte au décrochage déjà présentes au sein de nos commissions scolaires. Maintenant, il suffit que les ressources nécessaires soient au rendez-vous afin que le déploiement de cette mesure connaisse un succès », indique le président de l’ADIGECS, M. Raynald Thibeault.

À PROPOS DE L’ADIGECS

En tant que leader du système public d’éducation au Québec, l’ADIGECS, qui regroupe 157 directions générales et directions générales adjointes provenant de 69 commissions scolaires, a pour mission de mettre en place les conditions pour favoriser la réussite scolaire et la persévérance des élèves. L’ADIGECS est le premier responsable administratif des établissements scolaires publics au Québec. L’ADIGECS propose un regard moderne sur l’administration du réseau de l’éducation au Québec avec une approche tournée vers l’avenir et porteuse d’espoir pour les générations futures.

SOURCE : ASSOCIATION DES DIRECTEURS GENERAUX DES COMMISSIONS SCOLAIRES (ADIGECS)

 

 

Projet de loi no 23 – Loi modifiant la Loi sur l’instruction publique concernant certains services éducatifs aux élèves âgés de moins de cinq ans – Réaction préliminaire de la FCSQ

QUÉBEC, le 14 mars 2013 /CNW Telbec/ – La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) prend acte du dépôt du Projet de loi no 23 Loi modifiant la Loi sur l’instruction publique concernant certains services éducatifs aux élèves âgés de moins de cinq ans par la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport aujourd’hui à l’Assemblée nationale.

La FCSQ souscrit aux objectifs liés à la persévérance scolaire poursuivis par le gouvernement avec cette loi, mais elle demeurera très vigilante quant aux ressources qui seront allouées pour ce nouveau service. Rappelons que les commissions scolaires ont subi des compressions budgétaires d’un demi-milliard de dollars depuis trois ans, ce qui met actuellement en péril l’offre de service aux élèves.

La Fédération est toutefois prête à collaborer avec le gouvernement afin de s’assurer que les modalités d’implantation progressive de la maternelle à temps plein pour les enfants de 4 ans en milieu défavorisé se fasse dans le meilleur intérêt des élèves, de leurs parents et de la communauté.

La FCSQ souhaite évidemment avoir l’occasion de faire part de ses préoccupations dans le cadre des consultations particulières que tiendra l’Assemblée nationale sur le projet de loi.

La Fédération des commissions scolaires du Québec regroupe les 60 commissions scolaires francophones du Québec ainsi que la Commission scolaire du Littoral. Les commissions scolaires sont des gouvernements locaux qui veillent à la réussite scolaire de plus d’un million d’élèves en assurant des services éducatifs au primaire, au secondaire, en formation professionnelle et à l’éducation des adultes. Elles offrent aussi des services efficaces et essentiels, notamment en matière de ressources humaines et de ressources matérielles et financières. De plus, les commissions scolaires ont la responsabilité de répartir équitablement les ressources entre leurs établissements et de rendre accessible, en tout temps, un transport scolaire sécuritaire.

SOURCE : FEDERATION DES COMMISSIONS SCOLAIRES DU QUEBEC (FCSQ)

 

 

Petite enfance en milieu défavorisé, la route est encore longue

MONTRÉAL, le 14 mars 2013 /CNW Telbec/ – Réagissant à l’annonce de la création de 1200 places en maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé pour l’année 2013-2014, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) s’étonne de la timidité de la ministre de l’Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS) en la matière.

« Nous comprenons que l’implantation soit progressive, mais cette progression timide ne tient pas compte de la réalité de plusieurs milieux », s’étonne Josée Scalabrini, vice-présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ). « Une seule classe  par commission scolaire, c’est très peu, surtout dans les commissions scolaires plus populeuses comme dans les régions de Montréal et de Québec. Cela ne tient pas compte non plus de la réalité du vaste territoire desservi par plusieurs autres commissions scolaires en région quant à la formation d’un seul groupe. »

Une complémentarité souhaitée

La CSQ salue par ailleurs la volonté affichée du MELS et du ministère de la Famille et des Aînés (MFA) d’assurer une complémentarité entre les maternelles 4 ans et les services de garde publics, soit les centres de la petite enfance (CPE) et les services de garde en milieu familial.

« Il y aurait là une belle occasion d’améliorer également la fréquentation des services de garde éducatifs dans les milieux défavorisés. Un enfant une place, c’est un beau slogan, mais ça doit aussi avoir des répercussions concrètes sur le terrain. On doit s’assurer que les enfants de ces milieux puissent y avoir accès plus facilement » souligne Sylvie Tonnelier, présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ).

Le Conseil supérieur de l’éducation recommandait récemment la gratuité des services de garde, en CPE comme en milieu familial, pour les enfants de 4 ans. La CSQ souligne que ce serait une bonne occasion d’agir sur cette recommandation pour offrir une chance égale aux enfants des  milieux défavorisés.

Une  bonne façon de prévenir le décrochage

« La ministre soulignait en point de presse que les recherches sont claires et que l’intervention précoce auprès des enfants et des parents constitue un moyen de contrer le décrochage », explique Marc Nantel. «Cependant, l’obsession du déficit zéro empêche une fois encore une bonne idée de se déployer plus rapidement et de façon cohérente. La route est encore longue avant que tous les enfants puissent avoir accès à une place dans un service de garde éducatif ou dans une maternelle. Espérons que les prochaines années, on se donnera les moyens de nos ambitions», conclut Marc Nantel,  vice-président de la CSQ.

Profil de la CSQ

La CSQ représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.

Profil de la FSE-CSQ

La FSE représente plus de 60 000 enseignantes et enseignants à tous les secteurs d’enseignement, tant au préscolaire, au primaire et au secondaire qu’à la formation professionnelle et à l’éducation des adultes.

Profil de la FIPEQ-CSQ

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) représente 13 580 responsables de service de garde en milieu familial et plus de 1 700 travailleuses dans les installations des CPE. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la petite enfance au Québec.

SOURCE : CSQ

 

 

La maternelle 4 ans temps plein, un pas dans la bonne direction

MONTRÉAL, le 14 mars 2013 /CNW Telbec/ – Parce qu’elle vise l’égalité des chances de tous les enfants, l’AMDES et l’AQPDE appuient la décision de la ministre de l’Éducation, du Loisir et des Sports, Mme Marie Malavoy, d’implanter progressivement en milieu défavorisé la maternelle pour les jeunes âgés de 4 ans à compter de septembre 2013.

«Nous apprécions particulièrement le fait que la ministre Malavoy ait fait preuve de souplesse et qu’elle respecte autant les écoles que les CPE dans la mise en œuvre de cette mesure, a indiqué la présidente de l’AQPDE, Mme Danielle Boucher. La question de la disponibilité du personnel et des locaux est prise en compte, ce qui est réconfortant. »

Même son de cloche du côté de l’AMDES. Selon son président, M. Gaétan Neault, ces mesures auront un effet positif indéniable sur la poursuite du cheminement scolaire des enfants qui en profiteront. «L’importance du dépistage hâtif et de l’intervention précoce n’est plus à démontrer. Il s’agit d’un pas dans la bonne direction vers la réussite et la persévérance.»

C’est par ailleurs sur l’Île de Montréal que l’on retrouve la plus grande concentration d’enfants vivant en milieu défavorisé. «Il serait approprié d’avoir une mesure particulière qui viendrait bonifier le nombre de groupes. Le nombre d’enfants touchés justifie à lui seul un traitement particulier, justement à cause de l’impact positif qu’aura le programme», d’ajouter M. Neault.

De son côté, la présidente de l’AQPDE apprécie qu’on prenne soin de mettre en place les conditions qui favoriseront le succès de l’implantation. « Il est rassurant de constater que ces mesures sont accompagnées d’argent neuf. Nous espérons que ces sommes additionnelles seront suffisantes. De plus, cette implantation se fera en complémentarité avec les centres de la petite enfance. Nous aurons besoin de nos partenaires pour identifier ces jeunes. Voilà une belle occasion de briser les silos et de collaborer pour le plus grand bénéfice de nos enfants.»

À propos de l’AMDES

L’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire, l’AMDES, regroupe 470 membres qui travaillent à la Commission scolaire de Montréal (CSDM) et à la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI). Tous nos membres y oeuvrent comme directions d’école ou de centre, directions adjointes ou adjoints administratifs.

À propose de l’AQPDE

L’Association québécoise du personnel de direction des écoles (AQPDE) a pour but de représenter, de faire reconnaître et défendre les intérêts professionnels, sociaux, politiques et économiques de ses membres. Elle regroupe 430 directions d’établissement scolaire et de centre de formation professionnelle et d’éducation des adultes sur le territoire des commissions scolaires des Appalaches, Beauce-Etchemin, de la Capitale, Charlevoix, Côte-du-Sud, Des Découvreurs, Kamouraska-Rivière-du-Loup, des Navigateurs, Portneuf et des Premières-Seigneuries.

SOURCE : AQPDE et AMDES

 

 

Implantation progressive des maternelles 4 ans temps plein – Un projet porteur d’avenir pour autant qu’on y mette les ressources suffisantes

MONTRÉAL, le 14 mars 2013 /CNW Telbec/ – La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) accueille favorablement le dépôt par la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, du projet de loi no 23 instaurant l’implantation progressive des maternelles 4 ans temps plein en milieux défavorisés. La FAE a toujours revendiqué la mise en place de cette mesure considérée comme une pièce majeure d’un plan de lutte au décrochage scolaire et de lutte à la pauvreté.

« La ministre a compris l’importance de mettre en marche ce projet pour développer des conditions favorables pouvant éventuellement limiter le décrochage scolaire. L’implantation de l’éducation préscolaire 4 ans temps plein doit être accompagnée cependant des ressources requises. Il faut s’assurer d’avoir les conditions physiques et matérielles de même que du personnel de soutien et professionnel de première ligne pour aider rapidement les enfants en difficulté, soutenir les enseignantes et enseignants et accompagner, si nécessaire, les parents qui en ont besoin », a déclaré Sylvain Mallette, vice-président à la vie professionnelle de la FAE.

La FAE se dit satisfaite que cette implantation se fasse en milieu scolaire, la ministre ayant précisé qu’il ne s’agit pas de remplacer les Centres de la petite enfance (CPE) mais d’être en complémentarité avec ceux-ci. La FAE reconnaît également que l’objectif d’implanter l’éducation préscolaire, sur une base volontaire, dans toutes les zones de défavorisation de l’ensemble des commissions scolaires d’ici 4 ans est réaliste et doit être réalisé. Pour ce faire, le ministère doit y mettre tous les efforts et toutes les ressources.

Le président de la FAE, Pierre St-Germain, voit aussi dans cette mesure une opportunité de lutte contre la pauvreté en permettant également aux parents qui désirent compléter leur formation, et dont les enfants fréquenteront l’école, d’y parvenir. L’implantation des maternelles 4 ans peut donc devenir une occasion de réinsertion sociale pour certains parents.

« Cela signifie qu’il faudra accompagner ce projet de mesures de soutien pour les parents de ces enfants qui désirent intégrer le marché du travail ou retourner aux études pour terminer ou parfaire leur formation à l’éducation des adultes ou à la formation professionnelle. Des parents mieux éduqués sont plus en mesure d’aider leurs enfants dans leurs études sans compter l’exemple et le renforcement positif que cela représente. Ces mesures, qui ciblent les familles souvent moins nanties, sont de nature à leur permettre de s’arracher aux conditions de vie souvent difficiles dans lesquelles elles se retrouvent, de diminuer leur recours aux soins de santé et d’aider à répondre aux besoins de main-d’œuvre croissants. Le gouvernement doit ainsi joindre à ces mesures un soutien adéquat aux personnes qui envisageront un retour sur les bancs d’école. Il reste également plusieurs réponses à fournir concernant le contenu des programmes qui seront offerts aux enfants et à déterminer où seront aménagés les locaux adéquats pour offrir cet enseignement préscolaire », de préciser, M. St-Germain.

La FAE regroupe neuf syndicats qui représentent quelque 32 000 enseignantes et enseignants (le tiers du personnel enseignant au Québec) du préscolaire, du primaire, du secondaire, du milieu carcéral, de la formation professionnelle, de l’éducation des adultes et le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier, ainsi que les membres de l’Association de personnes retraitées de la FAE (APRFAE).

 

SOURCE : Fédération autonome de l’enseignement (FAE)

 

 

Maternelle 4 ans en milieu défavorisé – Des enjeux qui incitent à la prudence

MONTRÉAL, le 14 mars 2013 /CNW Telbec/ – La CSN déplore l’empressement du ministère de l’Éducation à aller de l’avant avec la mise en place de la maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé, alors que le groupe de travail chargé d’étudier la question vient à peine d’être créé. Pour la CSN, les enjeux sont si importants qu’il faut faire preuve de prudence.

La CSN tient d’abord à réitérer sa satisfaction relativement à la création de nouvelles places à contribution réduite, au cours des prochains mois et des prochaines années, dont plusieurs seront attribuées en priorité dans les milieux défavorisés. La fréquentation d’un service de garde de qualité favorise le développement de l’enfant. Or, on observe que ceux des milieux défavorisés fréquentent moins les services de garde que les autres, notamment en raison de l’offre de services qui est moindre.

La CSN considère qu’il faut maintenir les maternelles 4 ans déjà existantes et développer l’offre de services dans les CPE et en milieu familial régi, ce qui permet une intervention plus précoce auprès des enfants et de leur famille. « Il faut s’assurer que le développement de l’offre de services éducatifs aux enfants de 4 ans en milieu défavorisé soit faite de manière cohérente et complémentaire entre les différents services. Il faut mobiliser les efforts pour rejoindre les enfants qui ne fréquentent aucun service », soutient la vice-présidente de la CSN, Denise Boucher.

Elle précise que si des services d’encadrement et d’aide sont offerts dans les classes de maternelles 4 ans, ceux-ci devraient également se poursuivre lorsque les enfants sont au service de garde.

La CSN invite la ministre à attendre la fin des travaux du groupe de travail dont les conclusions pourraient dénouer certains enjeux, notamment celui du ratio d’enfants par groupe. Ces travaux devraient permettre d’identifier les meilleures pratiques à mettre en place pour que les intervenants auprès des enfants travaillent ensemble.

La CSN est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats qui regroupent plus de 300 000 travailleuses et travailleurs. Elle représente la majorité des éducatrices et des techniciennes des services de garde en milieu scolaire, la très grande majorité des éducatrices et du personnel syndiqué dans les centres de la petite enfance et près de 2 000 responsables d’un service de garde en milieu familial.

SOURCE : CSN

 

 

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