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Un projet entrepreneurial qui connaît un succès monstre

Un projet entrepreneurial d’impression 3D de piquets pour identifier des semis a pris des proportions inespérées au printemps dernier. Mélanie Bourque et David Dutil, enseignants à l’École Sainte-Julie de Laurierville dans le Centre-du-Québec, se sont retrouvés au cœur de « ce beau projet un peu fou, mais si pédagogique et stimulant ».
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Un projet entrepreneurial d’impression 3D de piquets pour identifier des semis a pris des proportions inespérées au printemps dernier. Mélanie Bourque, enseignante de 4e-5e année, et David Dutil, enseignant en 5e-6e année, à l’École Sainte-Julie de Laurierville dans le Centre-du-Québec, se sont retrouvés au cœur de « ce beau projet un peu fou, mais si pédagogique et stimulant ».

L’école de Laurierville, un village de 1500 habitants, n’est pas en reste avec son laboratoire créatif bien équipé. L’équipe-école use d’imagination à chaque année pour garder celui-ci bien vivant et faire vivre de nouvelles expériences aux élèves. Le lien avec la communauté est aussi bien présent.

« Pour l’année 2021-2022, nous avons eu l’idée de créer une entreprise de fabrication de piquets pour identifier les plants et de les vendre dans la communauté. Après une publication dans un réseau social, les commandes se sont mises à entrer… Le succès a été si grand que nous avons imprimé 1 200 petits piquets! », indique Mélanie Bourque.

Chaque piquet nécessitait une heure et quinze minutes de temps d’impression. On vous laisse faire le calcul!

Une véritable entreprise

Une quarantaine d’élèves ont participé au projet entrepreneurial. Des comités ont été créés. Ils ont pris part à toutes les étapes de création d’un produit, de l’idée à la mise en marché, en terminant par l’emballage et même la livraison.

Ils ont calculé le coût de fabrication des piquets, décidé des types de piquet (fraise, bleuet, tomates, etc.), fait du dessin vectoriel, produit un logo pour leur entreprise, créé des bons de commandes, imaginé des publicités. Évidemment, ils ont imprimé les piquets, mais ils ont aussi préparé des commandes que certains ont pu livrer à pied dans leur village.

Finalement, la municipalité leur a demandé de planter des bacs à légumes communautaires et de les identifier avec leurs piquets. En prime, les jeunes ont pu visiter une entreprise agricole, et ils ont même conçu un prototype du système d’arrosage connecté pour alimenter leurs propres semis. Habitant dans un milieu agricole, les élèves ont ainsi eu l’occasion de voir comment les technologies peuvent être mises au profit de l’agriculture.

Exigeant, mais satisfaisant 

« Ce genre de projet est exigeant pour les enseignants, mais les jeunes rayonnent. C’est tellement motivant pour eux », fait valoir Sébastien Bergeron, conseiller pédagogique qui accompagne les enseignants du Centre de services scolaire des Bois-Francs dans l’intégration du numérique. « C’est du concret pour les élèves. C’est un véritable transfert de leurs apprentissages dans leur quotidien. Cela leur permet de mettre leurs forces en valeur, d’apprendre à se faire confiance pour prendre des décisions. J’ai vu mes élèves se responsabiliser et gagner en maturité tout au long du projet », ajoute Mélanie. 

Elle reconnaît que ce type de projet très engageant n’est pas à la portée de tous. Elle invite les enseignants à se faire confiance, à ne pas avoir peur d’essayer (commencer par un petit projet), à s’entourer de collègues pour vivre des projets interclasses et partager des expériences. Finalement, « allez-y avec votre personnalité et votre milieu. Faites un projet qui vous ressemble ».

Le projet a reçu un financement de la Mesure budgétaire 15111 (Volet 1 et Volet 2) du ministère de l’Éducation du Québec pour le développement de l’esprit d’entreprendre à l’école.

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