Le Groupe Média TFO, diffuseur public de langue française en Ontario, a surnommé la génération des premiers utilisateurs de tablettes, en particulier les enfants d’âge préscolaire, les « tablettistes ». Le 18 février prochain, une journée de conférences sur le sujet se tiendra à Toronto.
La 2e édition de la journée des « Tablettistes » vise à explorer les enjeux et défis de l’éducation à l’ère numérique, à travers débats, échanges et rencontres entre « les producteurs de contenus, les créateurs d’outils innovants et les différents acteurs du monde de l’éducation », tel que le décrit l’organisme organisateur, le Groupe Média TFO.
Le président et chef de la direction du Groupe Média TFO, Glenn O’Farrell, a écrit le 3 août 2013 une lettre d’opinion parue dans le quotidien Le Devoir dans laquelle il s’inquiétait de la transition qu’auront à vivre les enfants d’âge préscolaire habitués à la tablette (les « tablettistes ») lorsqu’ils entreront à l’école. Il écrivait : « (…) réfléchissons un moment à ce qui pourrait se produire quand ces enfants vont subitement rencontrer une structure et un environnement d’apprentissage comme une salle de classe. Pour beaucoup, la transition pourrait être bouleversante. Nous courons le risque de transformer les tablettistes en une jeune génération de décrocheurs, physiquement présents mais intellectuellement et émotionnellement déconnectés d’une expérience d’apprentissage qui leur apparaît étrangère et étouffante. » C’est sans doute dans le but de faire sa part que TFO s’investit dans un tel événement.
Parmi les 21 conférenciers attendus, on reconnaît des noms bien connus du côté francophone, comme Pierre Poulin, François Guité, Ron Canuel et Michelle Blanc. Les conférences auront lieu autant en anglais qu’en français, avec traduction simultanée.
Le coût de l’inscription est de 149 $ d’ici le 31 janvier (49 $ pour les étudiants). Des tarifs de groupe sont également offerts.
Pour de plus amples renseignements, consultez le site www.tablettistes.com ou suivez le @Tablettistes sur Twitter.
Au Centre de services scolaire des Draveurs, en Outaouais, une série de formations destinées aux éducatrices en service de garde vise à intégrer le numérique de façon réfléchie, simple et ludique. De la citoyenneté numérique aux habiletés technologiques, en passant par l’expérimentation d’activités concrètes, l’objectif est de transformer les usages pour mieux soutenir le développement des jeunes.
Le Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs (CSSVDC) mène depuis deux ans un projet d’intégration de l’écriture numérique dans des classes du primaire et du secondaire. Initialement pensé comme un levier pour soutenir la révision et la correction des textes, le projet s’est rapidement élargi pour repenser l’ensemble de la démarche d’écriture… et ça fonctionne! « Les élèves ont davantage le goût d’écrire », nous confirme-t-on!
Commuiniqué – L’Association québécoise des utilisateurs d’outils technologiques à des fins pédagogiques et sociales (AQUOPS) et l’Association des entreprises pour le développement des technologies éducatives au Québec (Edteq) annoncent leur alliance. Ce rapprochement marque une étape décisive dans la consolidation de l’écosystème pédagonumérique québécois, sous le signe de la collaboration et de la complémentarité.
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