Apprendre à ciel ouvert : ça vous semble beau, mais utopique? Ils étaient pourtant 300 enseignants et intervenants de partout au Québec réunis en colloque au début février dernier. Et c’était sa 7e édition!
La septième édition du colloque plein air Apprendre à ciel ouvert a réuni un peu plus de 300 personnes les 7 et 8 février dernier. Organisé par la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec (FÉÉPEQ) et la Fondation Monique-Fitz-Back en collaboration avec l’Association québécoise des CPE (AQCPE), cet événement de formation continue et de réseautage a suscité un engouement témoignant d’un mouvement qui gagne en vitesse au Québec.
Une clientèle variée, mais unie autour d’un même thème
De la randonnée pédestre au jeu libre en nature, en passant par les activités pédagogiques à réaliser dans la cour d’école jusqu’à la pratique d’activités physiques en plein air, les opportunités d’intervention en contexte de plein air présentées lors du colloque démontrent l’étendue des possibilités qui existent pour les jeunes de tous âges. Le colloque plein air Apprendre à ciel ouvert a la particularité de rassembler une clientèle francophone variée mais unie autour d’une même vision : amener les jeunes à être actifs, apprendre, socialiser et se dépasser à l’extérieur, en favorisant un plus grand contact avec la nature. Provenant des milieux de la petite enfance au collégial, de la santé, de l’environnement et de la recherche, les participant.e.s du colloque auront eu l’occasion de se former, d’échanger et de bâtir des ponts pendant deux jours dans le magnifique décor du Manoir du Lac Delage, au nord de Québec.
Plusieurs thèmes ont fait l’objet de conférences et d’ateliers : la gestion du risque avec des jeunes en contexte de plein air, la cuisine à l’extérieur, l’éducation par la nature en petite enfance, l’aménagement d’une classe extérieure, l’enseignement des sciences à l’extérieur, la mécanique de vélo pour jeunes, la course d’orientation, l’éthique du plein air, etc. De plus en plus, le colloque souhaite faire aussi le pont entre l’éducation en plein air et les bénéfices pour la santé. Par exemple, pensons au fait que « les enfants devraient passer une heure par jour dehors, idéalement deux, pour diminuer les risques de développer la myopie », selon le Dr Langis Michaud.