Du 6 au 8 novembre prochain, 5 équipes d’élèves représenteront le Canada à la Word Robot Olympiad, au Qatar. Entrevue avec Marie-Élaine Boisclair, enseignante d’informatique au primaire et mentor pour l’équipe junior.
La robotique pédagogique fait de plus en plus d’adeptes. Marie-Élaine Boisclair enseigne l’informatique au primaire à l’Académie Sainte-Thérèse et anime aussi un cours à option en robotique, offert aux jeunes de 3e à 5e année de son école. Elle accompagnera, en novembre 2015, une équipe de trois élèves à la World Robot Olympiad, au Qatar.
Cette équipe, appelée WRO Canada C2X, est formée de Émile Jacques et Michaël Bruneau, élèves de l’Académie Sainte-Thérèse, et Émile-Antoine Bourque, élève de l’école des Cardinaux (CS de Laval), qui seront en 6e année lors du grand événement. Le groupe sera aussi accompagné par M. Martin Bourque, le père d’Émile-Antoine.
Comment cette équipe s’est-elle formée?
En fait, ce sont deux équipes qui ont fusionné suite à leur participation, le 27 mars dernier, à la finale de Robotique Zone01 tenue à la ToHu! de Montréal. Les deux équipes ont remporté la 1ère et la 2e place pour le défi « Sur une autre planète », ce qui leur ouvrait les portes de la compétition internationale. Cependant, les équipes de l’olympiade internationale doivent être constituées d’au moins 2 élèves. Ils ont donc choisi de travailler ensemble.
Ainsi, Double-X, équipe de l’Académie Ste-Thérèse (sous le mentorat de Marie-Élaine Boisclair) et Cardi-LEGO junior (équipe parent-enfants sous le mentorat de Martin Bourque) sont devenues l’équipe WRO Canada C2X.
D’ici la fin de l’année scolaire, le groupe se rencontre une fois par semaine pour s’entrainer. Les mentors adultes guident et questionnent les jeunes pour les faire progresser. Mme Boisclair nous indique qu’ils comptent aussi profiter de l’été pour se faire des sessions plus intensives, selon les disponibilités de chacun.
Une compétition qui pose plusieurs défis aux jeunes
Lors de la compétition internationale, les élèves devront amener leur robot à réaliser un parcours déterminé le plus rapidement possible, en moins d’une minute. Pour y arriver, ils doivent analyser des facteurs qui relèvent de la physique, tels l’adhérence, les engrenages, la force et la vitesse, pour optimiser leur robot. « Nous en apprenons beaucoup nous-mêmes en tant que mentors dans tout ça », affirme d’ailleurs Marie-Élaine Boisclair.
Au Qatar, des défis s’ajouteront : les jeunes devront arriver avec leur robot complètement démonté et le refaire sur place dans un temps donné, sans aucun plan et sans la présence de leurs mentors. De plus, la compétition se déroulera uniquement en anglais. « Nos élèves ne sont pas bilingues, alors ils redoublent d’efforts ces temps-ci pour se pratiquer! »
Un appel au soutien par le sociofinancement
Bien que l’inscription à la compétition soit défrayée, les membres de l’équipe doivent maintenant trouver les fonds nécessaire à leur déplacement, leur nourriture, leur visa et leur hébergement sur place. Ils estiment la facture de base à 15 000 $. Pour les aider, ils font appel notamment au public via une campagne de sociofinancement. Pour leur donner un coup de pouce, on visite leur page http://haricot.ca/project/c2x.
Aussi, on peut les encourager en « aimant » leur page Facebook : https://www.facebook.com/WROCanadaC2X
En tout, 5 équipes représenteront le Canada dans les différentes catégories de la World Robot Olympiad. Souhaitons-leur bon succès!