Même si Twitter en est à ses balbutiements en salle de classe, les idées ne manquent pas chez les pédagogues qui ont commencé à l’utiliser.
« Je veux continuer l’an prochain, affirme Brigitte Léonard qui croit que rien n’est impossible. Je n’ai que de bons commentaires. J’aimerais aussi utiliser Twitdraw pour que mes élèves partagent leurs dessins et faire davantage de projets en collaboration avec d’autres classes ».
Entre enseignants, on s’inspire d’ailleurs beaucoup. « Je commence à utiliser Twitter comme le fait Jean Doré », confie Annie Côté. Les élèves écrivent pour argumenter sur un sujet spécifique ». Elle fait également référence à une étude américaine portant les effets de Twitter sur la motivation et l’engagement des élèves, lesquels arrivent à discuter de manière plus riche au sujet des thèmes abordés en classe.
Quant à la suite pour Sylvain Bérubé, il s’exclame tout simplement « Donnez-moi une connexion Internet et je soulèverai le monde ! ». Il souhaite renouveler l’expérience du ClavEd de même que celle de la Semaine internationale de la langue française et de la francophonie.
De son côté, Jean-Yves Fréchette est formel : s’il retournait en classe, il encouragerait ses élèves à utiliser leur appareil mobile en classe. « Comme on ne sait pas quoi faire avec ces nouveaux outils, on leur dit qu’ils ne peuvent pas les utiliser. On dit que les écoles sont sous-équipées. Arrêtez : chaque élève a un terminal dans ses poches. »
Qu’en est-il des enseignants technologiquement timides? Les idées innovatrices prennent du temps à faire leur chemin. « Il s’agit pour l’enseignant de créer des bulles d’intensité qui font que les autres s’étirent le cou. Twitter permet les écrits brefs, la motivation des élèves, une facilité d’utilisation en plus d’une pertinence avec le programme. Pour moi, c’est gagnant. »
Quelles seront vos 50 bonnes idées pour utiliser Twitter en classe ?
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