Communiqué – C’est aujourd’hui à l’Assemblée nationale du Québec que commencent les consultations particulières et auditions publiques de la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes (CSESJ). Il est prévu que ces consultations et auditions se terminent le 26 septembre.
Au cours des prochains jours, les 12 membres de la Commission entendront près d’une quarantaine d’organisations et de spécialistes québécois, canadiens et internationaux. Ceux-ci sont entre autres issus des domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux, de la sécurité publique, du droit et du numérique.
Sujets examinés par la Commission
L’Assemblée nationale a créé cette commission parlementaire le 6 juin 2024 pour étudier les enjeux liés entre autres :
- au temps que les jeunes consacrent aux écrans;
- aux mesures d’encadrement de ces derniers, notamment à l’école et sur le Web;
- à l’accès aux réseaux sociaux, y compris par l’entremise des jeux vidéo;
- à la cyberintimidation, y compris le partage de matériel sexuellement explicite;
- à l’accès des personnes mineures à la pornographie sur le Web;
- aux mécanismes visant à créer une dépendance utilisés par certaines applications;
- à la publicité destinée aux enfants sur les plateformes et les applications.
Comment participer aux travaux de la Commission
- Soumettre un mémoire au secrétariat de la Commission spéciale à l’adresse [email protected].
- Transmettre un commentaire en ligne aux membres de la Commission spéciale à l’aide du formulaire Commenter un sujet à l’étude.
- Participer, dès l’automne 2024, à la consultation en ligne ouverte à toute la population.
De plus, cet automne, des membres de la Commission se déplaceront dans certains établissements d’enseignement et écoles du Québec afin d’aller à la rencontre des jeunes et du personnel scolaire.
Comité directeur multipartite
Le comité directeur de cette commission est constitué de quatre parlementaires représentant chacun des groupes siégeant à l’Assemblée nationale.
« Je me réjouis de lancer officiellement ce vaste chantier. Toutes les propositions seront étudiées de façon à retenir les meilleures, soit celles au bénéfice des jeunes et des générations futures », a déclaré Mme Amélie Dionne, présidente de la Commission et députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata.
« Le mandat de la Commission est considérable, mais la répartition des travaux par phase nous permettra de recueillir une multitude de points de vue et de produire un rapport complet et étoffé », a ajouté M. Enrico Ciccone, vice-président de la Commission et député de Marquette.
« La Commission a choisi d’accorder une place importante aux jeunes, notamment en allant à leur rencontre, a souligné M. Alexandre Leduc, député d’Hochelaga-Maisonneuve. Elles et ils nous feront connaître les conséquences et les avantages des écrans et des réseaux sociaux qu’elles-mêmes et eux-mêmes vivent. »
« Je suis heureux de voir les groupes parlementaires collaborer en vue d’aborder ces enjeux devenus incontournables dans notre société. Nous devons réfléchir ensemble à des mesures visant à limiter leurs effets néfastes », a mentionné M. Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia.
La Commission déposera son rapport au plus tard le 30 mai 2025.