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Le premier ministre du Canada annonce du soutien pour une rentrée scolaire sécuritaire

Le premier ministre Justin Trudeau annonce un investissement pouvant atteindre jusqu'à 2 milliards de dollars dans le cadre du Fonds pour une rentrée scolaire sécuritaire. Il aidera les provinces et les territoires, par exemple, pour soutenir l'adaptation des milieux d'apprentissage, l'amélioration de la ventilation, l'augmentation des mesures pour le lavage des mains et l'hygiène, ainsi que l'achat d'équipement de protection personnelle et de produits de nettoyage.

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TORONTO, le 26 août 2020 /CNW/ – L’école est essentielle au développement des enfants et à la réussite de leur avenir. Comme les écoles ont dû fermer et les élèves ont été séparés de leurs amis et camarades de classe, la pandémie de COVID-19 a été difficile pour les familles. Alors que nous relançons notre économie de manière graduelle et sécuritaire, les parents devraient être en mesure de retourner au travail en sachant que leurs enfants font leurs apprentissages dans un milieu sain. C’est pourquoi le gouvernement du Canada veut soutenir les provinces et les territoires pour assurer une rentrée sécuritaire, tout en protégeant la santé des élèves et du personnel.

Aujourd’hui, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé un investissement pouvant atteindre jusqu’à 2 milliards de dollars dans le cadre du Fonds pour une rentrée scolaire sécuritaire. Cela permettra de soutenir les provinces et les territoires. Ces derniers pourront ainsi obtenir le financement complémentaire dont ils ont besoin alors qu’ils assurent la sécurité des élèves et des membres du personnel au cours de l’année scolaire, et ce, en collaboration avec les conseils et centres de services scolaires locaux. Par exemple, le Fonds aidera les provinces et les territoires en soutenant l’adaptation des milieux d’apprentissage, l’amélioration de la ventilation, l’augmentation des mesures pour le lavage des mains et l’hygiène, ainsi que l’achat d’équipement de protection personnelle et de produits de nettoyage.

De plus, le premier ministre a annoncé une somme supplémentaire de 112 millions de dollars destinée aux Premières Nations pour soutenir les mesures communautaires qui assureront une rentrée sécuritaire dans les réserves. Le gouvernement continuera de travailler avec ses partenaires des Premières Nations pour aider à protéger la santé et la sécurité des élèves et du personnel pendant toute l’année scolaire.

Alors que nous rouvrons nos écoles et que nous relançons notre économie, nous continuerons de faire preuve de leadership et de travailler en collaboration avec les provinces et les territoires afin de protéger la santé et la sécurité de tous les Canadiens.

« En tant qu’ancien enseignant et en tant que parent, je connais bien l’importance de l’école pour le développement social et le bien-être mental des enfants, sans parler de leur capacité d’apprentissage. La rentrée scolaire est aussi une étape importante à franchir pour relancer notre économie et assurer le retour des parents au travail sans qu’ils s’inquiètent de la santé de leurs enfants. Le gouvernement du Canada restera un partenaire important des provinces, des territoires et des Premières Nations tandis que nous travaillons tous ensemble à assurer la santé et la sécurité des enfants, des familles et de tous les Canadiens pendant cette période difficile. »  

Le très hon. Justin Trudeau, premier ministre du Canada

« Les enfants au Canada ont fait preuve d’une force immense tout au long de la pandémie mondiale. En ce début d’année scolaire, notre gouvernement s’engage à contribuer pour que les élèves et les enseignants canadiens puissent retourner en classe de manière sécuritaire. »

L’hon. Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances

« Les derniers mois ont été particulièrement difficiles pour les élèves séparés physiquement de leurs amis et camarades de classe et pour les parents qui ont dû jongler avec leurs responsabilités familiales et professionnelles. Les provinces et les territoires ont tous travaillé fort pour que les élèves, les enseignants et le personnel puissent retourner à l’école en toute sécurité. Le gouvernement fédéral veut donc les soutenir. Ces fonds aideront les provinces et les territoires dans leurs efforts pour créer des milieux d’apprentissage sains et sécuritaires pour nos enfants et nos enseignants, en ce début d’année pas comme les autres. »

L’hon. Dominic LeBlanc, président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre des Affaires intergouvernementales

« Nous savons que les écoles, les élèves et les parents ont été durement touchés partout au pays en raison de la pandémie de COVID-19. Cet investissement permettra aux Premières Nations de mettre en œuvre leurs propres plans et de se préparer à la réouverture de leurs écoles en toute sécurité, de façon à suivre les consignes de santé publique et à continuer de soutenir les élèves. »

L’hon. Marc Miller, ministre des Services aux Autochtones

« Nous savons que les familles s’inquiètent du retour en classe de leurs enfants. La pandémie de COVID-19 a exercé une pression sur nos écoles et nos familles. C’est pourquoi l’annonce d’aujourd’hui est si importante. Elle aidera les écoles à travers le Canada à obtenir le soutien et l’équipement nécessaire pour assurer la sécurité des enfants, des enseignants et des familles. »

L’hon. Ahmed Hussen, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social

Faits saillants

  • Les fonds seront remis aux provinces et aux territoires en deux versements. Le premier versement sera effectué à l’automne 2020, et des fonds supplémentaires seront à leur disposition au début de 2021. Ainsi, les provinces et les territoires auront du soutien pendant toute l’année scolaire.
  • Des fonds seront accordés aux provinces et aux territoires selon le nombre d’enfants de 4 à 18 ans. Ces fonds s’ajouteront à une somme de base de 2 millions de dollars par province et territoire.
  • Voici les sommes maximales allouées par province et territoire :
    • Alberta : 262,84 millions de dollars
    • Colombie-Britannique : 242,36 millions de dollars
    • Manitoba : 85,41 millions de dollars
    • Nouveau-Brunswick: 39,79 millions de dollars
    • Terre-Neuve-et-Labrador : 26,18 millions de dollars
    • Territoires du Nord-Ouest : 4,85 millions de dollars
    • Nouvelle-Écosse : 47,88 millions de dollars
    • Nunavut : 5,75 millions de dollars
    • Ontario : 763,34 millions de dollars
    • Île-du-Prince-Édouard : 10,39 millions de dollars
    • Québec : 432,15 millions de dollars
    • Saskatchewan : 74,90 millions de dollars
    • Yukon : 4,16 millions de dollars
  • Le Fonds pour une rentrée scolaire sécuritaire s’ajoute au montant de plus de 19 milliards de dollars déjà annoncé dans l’Accord sur la relance sécuritaire pour aider les provinces et les territoires à relancer leur économie en toute sécurité. Cet accord prévoit des fonds pour augmenter le dépistage du virus et la recherche de contacts, soutenir les Canadiens vulnérables, assurer une offre de services de garde d’enfants et offrir un soutien au revenu aux personnes qui n’ont pas de congés de maladie payés afin que tous les Canadiens demeurent en santé.  

Liens connexes

Ce document se trouve également à l’adresse : http://pm.gc.ca

SOURCE Cabinet du Premier ministre du Canada


Réactions du milieu

Les enseignantes et enseignants canadiens saluent l’octroi de 2 milliards de dollars en fonds fédéraux à l’éducation

OTTAWA, ON, le 26 août 2020 /CNW/ – La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE), qui représente plus de 300 000 enseignantes et enseignants dans les différents territoires et provinces, remercie le gouvernement fédéral d’intervenir en offrant un soutien financier additionnel afin de permettre une réouverture sécuritaire et durable des écoles du pays. Nous sommes également heureux de voir un financement supplémentaire pour les Premières Nations afin d’appuyer les mesures communautaires visant à assurer un retour à l’école en toute sécurité dans les réserves.

L’annonce, faite aujourd’hui, de l’injection de 2 milliards de dollars dans le cadre du Fonds pour une rentrée scolaire sécuritaire répond directement aux demandes de la CTF/FCE qui a fait valoir la nécessité de fournir des masques et des écrans faciaux, de permettre une distanciation physique, d’offrir des lieux communs bien nettoyés et d’améliorer la ventilation. Nous prions les provinces et les territoires d’utiliser les fonds fédéraux pour la mise en œuvre de ces mesures essentielles à la santé et à la sécurité. 

Voix nationale de la profession enseignante, la CTF/FCE a été très préoccupée par les plans largement insuffisants, inéquitables et variables élaborés par les territoires et provinces en prévision de la réouverture des écoles, des plans qui ne sont pas sans risques pour la santé et la sécurité des enfants et des jeunes, mais aussi des adultes qui les accompagnent dans leur apprentissage et soutiennent leur éducation. La semaine dernière, la CTF/FCE a fait une déclaration en faveur précisément des mesures que le gouvernement fédéral propose aujourd’hui.

Nous savons que les organisations de l’enseignement provinciales et territoriales qui composent la CTF/FCE continueront de faire pression pour que les différents ministères de l’Éducation du pays fassent le maximum pour assurer un retour sécuritaire et durable dans les écoles et ne doutons pas que ces fonds fédéraux supplémentaires seront d’une grande aide. Des conditions sûres de retour à l’école sont possibles si les gouvernements sont prêts à bien les planifier et à y investir les sommes nécessaires. Nous espérons que l’engagement du gouvernement fédéral incitera les provinces et les territoires à faire de même.

La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants

Fondée en 1920, la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants est la voix nationale de la profession enseignante. Alliance nationale d’organisations provinciales et territoriales de l’enseignement, elle représente plus de 300 000 enseignantes et enseignants des écoles élémentaires et secondaires au Canada.

SOURCE Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE)


Une nouvelle preuve du désengagement du gouvernement du Québec envers l’éducation

MONTRÉAL, le 26 août 2020 /CNW Telbec/ – Représentant près de 200 000 membres œuvrant majoritairement dans le secteur de l’éducation sur le territoire québécois, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) juge que l’annonce du gouvernement canadien de 2 milliards de dollars envers l’éducation est une nouvelle preuve du désengagement du gouvernement du Québec en éducation.

L’aide du gouvernement fédéral étant évaluée à environ 432 millions de dollars pour le Québec, la CSQ estime que la hauteur du montant confirme le manque de ressources décrié depuis plusieurs années dans les établissements scolaires, particulièrement dans le contexte de la pandémie. En comparaison, la Centrale rappelle que le ministre de l’Éducation a annoncé, il y a quelques jours, une somme non récurrente de 20 millions pour la réussite éducative dans les écoles, soit l’équivalent de 6 500 dollars par école : un montant dérisoire. Si les sommes consacrées par le gouvernement fédéral permettent d’espérer qu’il n’existe plus aucune raison de compromettre la santé et la sécurité des élèves et du personnel dans le contexte de pandémie, la présidente de la CSQ, Sonia Ethier, lance un appel pour une aide proportionnelle et équitable à l’endroit de l’enseignement supérieur. « Au-delà de la sécurité dans les établissements, il y a l’incontournable question de l’éducation. On martèle depuis plusieurs mois les conséquences de la pandémie sur la réussite des élèves et des étudiants, sur tous les niveaux. Il y a urgence d’améliorer les ressources sur le terrain pour avoir la meilleure prise en charge possible, notamment pour intervenir auprès des plus vulnérables dont la réussite est compromise. Les conséquences du décrochage sont trop graves pour qu’on puisse les ignorer », explique-t-elle.

Par ailleurs, la présidente de la Centrale déplore que l’aide financière du Canada s’effectue dans un contexte où le gouvernement du Québec vient de procéder à une baisse généralisée de la taxe scolaire, privant ainsi le réseau de l’éducation de 800 millions de dollars en revenus supplémentaires potentiels. « La nature ayant horreur du vide, le sous-investissement du gouvernement du Québec en éducation et en santé est comblé par le Canada. Après que l’armée canadienne soit intervenue pour soutenir d’urgence nos CHSLD dont on décriait le sous-financement depuis plusieurs années, voilà maintenant que le gouvernement canadien vient soutenir les écoles du Québec à l’aube de la rentrée scolaire. Devant un gouvernement de la CAQ qui fait la sourde oreille envers les besoins réclamés en éducation et en santé, le Canada répond à un désengagement. Le premier ministre Legault disait faire de l’éducation sa priorité, nous attendons toujours que cela se concrétise sur le terrain! », dit Sonia Ethier, présidente de la CSQ.

Une nouvelle campagne marketing pour éviter d’agir

Parallèlement à l’annonce du gouvernement fédéral, un article du Journal de Montréal rapportait hier la volonté du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, de lancer une nouvelle campagne publicitaire pour favoriser le recrutement du personnel en éducation. En réponse à cette campagne, la CSQ dénonce une gestion à courte vue consistant à se mettre la tête dans le sable et nier les réalités vécues dans les établissements d’enseignement. L’annonce d’une nouvelle campagne marketing a de quoi faire sourciller, surtout à la lumière du coup de barre réclamé dans les conditions de travail du personnel en éducation ainsi que pour l’amélioration des ressources aux élèves et aux familles.

« Plutôt que d’investir dans des solutions structurantes permettant aux élèves, aux familles et au personnel de respirer et d’avoir des services auxquels ils sont en droit de s’attendre, on nous annonce une nouvelle campagne marketing pour nous faire croire que le milieu de l’éducation rayonne et que tout va bien. Gouverner, c’est faire des choix. Cela fait maintenant deux fois que le ministre choisit la publicité avant d’améliorer les ressources sur le terrain. Nous attendons que le ministre cesse de tourner le dos à des mesures structurantes pour améliorer les conditions de travail des enseignantes, des enseignants, du personnel de soutien ainsi que du personnel professionnel. Il faut que ça change maintenant! », explique Sonia Ethier.

En réponse à la quantité de campagnes de publicité menées par le ministre Jean-François Roberge et par souci de représentation de ses fonctions, la CSQ propose que l’on modifie désormais son titre officiel pour celui de « ministre du Marketing de l’Éducation ». Par ailleurs, la CSQ rappelle les résultats d’un sondage tenu auprès des Québécoises et des Québécois du 22 au 29 juillet dernier, où, parmi les options offertes pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre en éducation, la diffusion d’une campagne publicitaire était l’option la moins retenue. À cet effet, seulement 12 % des répondants estimaient que la tenue d’une campagne publicitaire était une solution appropriée et pertinente.

SOURCE CSQ


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