Plus de 400 personnes ont assisté à la toute première édition de cet événement qui s’est déroulé hier à Montréal. Différents conférenciers se sont succédé pour parler des bonnes pratiques d’intégration de la mobilité à l’école, plus particulièrement celle du iPad.
L’un des organisateurs principaux et animateur de la journée était le professeur Thierry Karsenti, de l’Université de Montréal. Il a d’entrée de jeu expliqué pourquoi il avait tenu à organiser un tel sommet, qui s’est conclu par la présentation des résultats préliminaires d’une enquête réalisée par son équipe auprès d’élèves et d’enseignants de partout au Québec utilisant le iPad. Cette étude vise à mieux connaître les usages, les avantages et les défis entraînés par l’utilisation de l’outil.
Actuellement, on estime à 75 % la proportion des tablettes dans les écoles québécoises qui sont fabriquées par Apple, soit environ 6000. Ce nombre est appelé à se multiplier. C’est ce qui explique la couleur de l’événement.
« Ce sommet vise avant tout à amener les participants à faire des usages plus réfléchis du iPad à l’école », a expliqué M. Karsenti. Selon lui, ces usages réfléchis permettront à de nombreux milieux d’intervenir efficacement en vue de faire pour diminuer le taux de décrochage, qui est d’ailleurs plus élevé au Québec que partout ailleurs au Canada. Il a rappelé qu’il y a 10 ans, la Commission scolaire Eastern Townships a amorcé un virage en équipant ses élèves d’ordinateurs portables. Cette opération a permis de faire littéralement chuter le taux de décrochage. « Évidemment, ce n’est pas seulement à cause des portables, nuance-t-il, mais grâce à des usages réfléchis de la technologie. »
À la toute fin de la journée, on a annoncé la tenue d’une prochaine édition, qui aura lieu le 1er mai 2014.
Au cours des prochains jours et prochaines semaines, vous aurez l’occasion de lire ici différents articles qui feront un compte rendu des propos qui ont été tenus et des meilleures pratiques qui ont été livrées.