Martine, notre rédactrice en chef Web, nous parle de son histoire et de comment l’École branchée a influencé sa vision des technologies au service de l’apprentissage. Partagez-nous votre expérience vous aussi!
Je me rappellerai toujours la première fois que j’ai entendu parler de l’École branchée (et de son petit frère l’Infobourg). C’était en 2001. Je venais de terminer mon baccalauréat en journalisme et je cherchais un emploi. Dans le site Web du Service de placement de l’Université Laval, il y avait une offre d’emploi à laquelle j’ai postulé. Je crois même qu’Audrey Miller, l’actuelle directrice générale de l’École branchée, était présente lors de mon entrevue d’embauche. Et j’ai eu le poste!
Ce premier emploi a complètement changé le reste de mon parcours professionnel. Je me destinais au journalisme, et tout ce que je savais c’est que je voulais écrire dans la vie. Je suis entrée de plain-pied dans l’univers de l’éducation et des technologies.
C’est à partir de ce moment que j’ai acquis la conviction que chacun devrait avoir accès aux technologies (qu’on appelle numérique aujourd’hui) pour les utiliser comme source d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.
Par le biais des articles et dossiers que j’ai rédigés pour l’Infobourg et l’École branchée, des projets que j’ai coordonné, j’ai découvert un monde de possibilités. Les technologies au service de l’apprentissage. Des enseignants passionnés, innovants. Des collaborations multiples partout au Québec et même ailleurs au Canada (Allô Simon de Jocas que j’ai rencontré dans un congrès de l’ACELF à Vancouver en 2009). Des participations annuelles au célèbre Congrès de l’AQUOPS avec ses multiples ateliers. Je me souviens même d’être allé à Rimouski pour un congrès de l’ACFAS. Le recensement annuel des meilleurs sites Web pour réussir à l’école. J’ai tissé des liens durables avec des acteurs du monde de l’éducation qui demeurent encore aujourd’hui (Allô Clément Laberge, Carl Frédéric De Celles, Pierre Poulin, Mario Asselin et tous les autres.)
Au cours des 20 dernières années, j’ai quitté l’École branchée et j’y suis revenue à quelques reprises.
Une partie de mon coeur est toujours restée accrochée à la mission de cet organisme unique. Dédié aux enseignants. Orienté vers la réussite des élèves. Malgré le temps qui passe, L’École branchée demeure actuelle et pertinente.
Il y a encore du boulot pour maximiser l’utilisation du numérique dans les écoles. La pandémie, malgré les dommages qu’elle a causés, aura aussi agit (je l’espère) comme une rampe de lancement pour envisager une école encore plus axée sur la collaboration, l’ouverture et le partage (ces valeurs chères aux communautés numériques innovantes). Et je suis fière de pouvoir être là encore aujourd’hui pour y contribuer.
À 25 ans, on est encore jeune. On a la vie devant soi!