ANNONCE
ANNONCE

Enfants et écrans : qu’en pensent les pédiatres?

Face à la hausse de l’utilisation de la technologie chez les enfants, nombreux sont les parents et les intervenants scolaires qui se demandent si l’on doit limiter le nombre d’heures passées en ligne et devant des écrans. L’Académie américaine de pédiatrie (APP) donne avis, conseils et précisions sur ce sujet.
Temps de lecture estimé : 3 minutes
PROPAGER VIA :

Table des matières

ANNONCE

Face à la hausse de l’utilisation de la technologie chez les enfants, nombreux sont les parents et les intervenants scolaires qui se demandent si l’on doit limiter le nombre d’heures passées en ligne et devant des écrans. L’Académie américaine de pédiatrie (APP) donne avis, conseils et précisions sur ce sujet.

Par le passé, L’Académie américaine de pédiatrie (APP) a publié de nombreux avis scientifiques portant sur l’utilisation des médias et des technologies par les enfants et les adolescents. Par exemple, en 2013, elle dissuadait les parents à exposer les enfants de moins de deux ans aux écrans et recommandait pour les autres de limiter à deux heures par jour ce temps de divertissement.

Au mois de mai dernier, des pédiatres se sont rencontrés lors du symposium Growing Up Digital: Media Research en Illinois, aux États-Unis. Des spécialistes de différents domaines, dont les sciences sociales, les médias et les neurosciences, étaient aussi présents. Lors de cette rencontre, les participants ont voulu faire le point sur les connaissances actuelles des impacts psychologiques, physiques, sociaux et émotionnels du temps passé par les enfants devant les écrans.

L’APP est consciente que la technologie fait désormais partie de la vie quotidienne et désire aider la population à mettre en œuvre des actions bénéfiques pour les enfants. Toujours d’avis qu’il faut déterminer des balises relatives au nombre d’heures d’utilisation maximale des appareils et que le monde virtuel ne doit pas remplacer les apprentissages et la socialisation provenant du réel, elle propose quelques conseils qui pourront être mis en pratique par les parents et les intervenants des milieux éducatifs. En voici quelques-uns.

Usage dynamique plutôt que passif

Se basant sur des connaissances actuelles en neuroscience indiquant que les enfants apprennent généralement mieux par les interactions, l’APP est d’avis que l’utilisation de technologies interactives est préférable aux technologies plus passives, comme la vidéo. Si un jeune enfant est appelé à être en contact avec des technologies, il serait ainsi préférable qu’elles soient dynamiques.

Limite tenant compte du type de technologie et de l’objectif visé

Un peu dans le même esprit, l’APP affirme que la qualité des applications et des appareils importe. Une heure passée à utiliser tel logiciel en particulier n’équivaut pas nécessairement à une même heure à utiliser tel autre logiciel. Cette réalité doit être considérée lorsque les enfants ou les élèves sont soumis à une limite d’utilisation.

Prudence devant l’appellation « app éducative »

L’APP appelle aussi à la prudence concernant l’étiquette « éducatif » accolée à plusieurs milliers d’applications, car ce n’est pas un milieu règlementé. Elle conseille de consulter le site Common Sense Media, sur lequel on trouve des avis sur le potentiel éducatif de programmes et l’âge suggéré des utilisateurs.

Pour des informations détaillées et l’ensemble des recommandations, consultez ici le rapport du symposium.

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Les #Édubrèves – édition du 25 novembre 2025

Voici vos #Édubrèves cette semaine! Au menu : une importante subvention numérique pour les écoles belges, le lancement du Défi OSEntreprendre au Québec, des ressources pour le Safer Internet Day, un appel à mieux protéger les données scolaires, un guide célébrant la langue québécoise, un outil pour tester sa littératie en IA, un référentiel contre la cyberintimidation, des constats positifs de l’interdiction du cellulaire, des invitations au Séminaire des profs et au concours Point-virgule, un programme pour un climat scolaire pacifique, un éclairage sur les médias synthétiques… et bien plus!

Lire la suite
Pourquoi et comment développer la littératie en IA

Entre ambitions pédagogiques, balises légales et contraintes technologiques, comment outiller les élèves – et leurs enseignants – pour développer une littératie en IA solide et critique ? De la maternelle à l’université, un chantier éducatif s’impose… même sans recourir directement à l’IA!

Lire la suite
🔒 Fewer Tools, Greater Meaning: Simplifying Digital Teaching and Learning

Anyone interested in technology has likely felt the pressure to try every new digital tool that appears. In this article written by Le Centre franco’s Team, you’ll get a brief look at how the growing number of platforms can shape everyday choices. Without giving everything away, the authors hint at practical ways to navigate this digital abundance with clarity and purpose.

Ce contenu est réservé aux personnes et institutions abonnées.

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Connectez-vous!