Un quoi? Un « réseau personnel d’apprentissage » (RPA). C’est la façon moderne et efficace de maximiser son développement professionnel et se tenir à jour sur les tendances en éducation.
Pendant plusieurs décennies, les enseignants contribuaient à leur développement professionnel principalement en participant à un colloque ou en s’abonnant à des revues du secteur. Les réalités budgétaires étant ce qu’elles sont, les colloques et les abonnements ne sont pas possibles chaque année. Qui plus est, comme dans bien des domaines, ce ne sont pas tous les enseignants qui veulent se développer professionnellement. Par contre, ceux qui le souhaitent peuvent maintenant tirer profit d’Internet pour créer leur réseau personnel d’apprentissage (RPA).
Pour ceux qui résistent encore, voici 5 bonnes raisons de se créer un RPA en ligne dès maintenant. Ces raisons sont inspirées de l’article 5 Reasons Teachers Should Create a PLN Now! de Catlin Tucker. Consultez son blogue, qui regorge d’idées et d’informations pertinentes sur l’intégration technologique en classe.
Raison 1 : Pouvoir se connecter à tout moment avec d’autres éducateurs.
L’horaire des écoles est souvent surchargé et il est difficile de trouver des moments de rencontre. Avec un RPA en ligne, on garde contact avec des enseignants et des professionnels de l’éducation, peu importe l’heure de la journée, qu’on soit au centre-ville de Montréal ou à Blanc-Sablon!
Raison 2 : Ne jamais cesser d’apprendre
On veut que nos élèves soient curieux et qu’ils soient motivés à apprendre de nouvelles choses. Il serait donc important de faire ce que l’on valorise. Internet offre des réseaux comme Twitter qui regorgent de professionnels de l’éducation avides de partager leurs découvertes. De plus, ces réseaux sont accessibles 24 heures sur 24…
Raison 3 : S’ouvrir au changement. Ne pas le combattre!
Depuis quelques années, le monde de l’éducation évolue très rapidement et la technologie devient de plus en plus présente. Ce changement peut faire peur à beaucoup d’enseignants. Les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook permettent notamment de suivre des éducateurs qui ont du succès avec cette intégration technologique et d’en tirer de précieux conseils.
Raison 4 : Faire éclater les murs de sa classe
Partout à travers le monde, des enseignants font des projets extraordinaires dans leurs classes. Que ce soit à travers des activités comme le Skype Mystère, la twittérature ou des projets collaboratifs comme le petit chaperon rouge, il est possible de connecter facilement ses élèves avec d’autres classes sur le globe.
Raison 5 : Être inspiré
De plus en plus d’enseignants partagent leurs bons coups sur Internet (blogue, Twitter, Facebook, etc.). Il faut voir ceci comme une source inestimable d’idées et de possibilités de collaboration. Ceux qui ne sont pas connectés ne verront jamais passer ces idées et resteront dans l’impression que l’intégration technologique se limite aux problèmes techniques! De plus, attendre le prochain colloque pour faire le plein d’idées est toujours possible, mais beaucoup moins flexible dans le temps.
Pour terminer, voici 3 ressources facilitant le démarrage d’un réseau personnel d’apprentissage.
1) Par où commencer sur Twitter en éducation? Liste de plus de 300 éducateurs francophones.
2) 10 impacts des médias sociaux pour l’enseignement et l’apprentissage, sur le blogue de Jacques Cool.
3) Christine Vaufrey, du site Thot Cursus, a écrit un bon article qui donne quelques pistes pour débuter la construction d’un RPA (axé sur la France).