D’ici la fin de l’automne, l’Université du Québec à Rimouski aura terminé l’aménagement d’un laboratoire dédié à l’intégration des nouvelles technologies de l’information à l’enseignement. Les futurs profs et les enseignants de la Commission scolaire des Phares pourront notamment bénéficier des installations pour expérimenter de nouveaux supports d’écriture et de lecture.
Le laboratoire pourra accueillir 16 personnes à la fois. Tableaux blancs interactifs, tables électrifiées, tablettes numériques, téléphones intelligents et ordinateurs récents y seront réunis. Coût de l’opération : 50 000 $. « À ma connaissance, il n’y a pas d’autres laboratoires semblables ailleurs au Québec », note Denis Boisvert, directeur du Service de la bibliothèque de l’UQAR. Par contre, il en a découvert un (virtuellement) à la Bibliothèque nationale de France, à Paris, ce qui l’a aidé à monter son projet.
Le but est de familiariser les enseignants avec ces nouvelles technologies appelées à prendre de plus en plus de place en éducation afin qu’ils puissent les utiliser de manière efficace en classe. « Les médias sociaux comme Facebook et Twitter permettent de partager de l’information en temps réel pour en arriver à produire un document. Et on fait appel à toutes les formes d’écritures pour réaliser des documents multimédias : une présentation PowerPoint, une vidéo ou un podcast », fait valoir M. Boisvert.
Il y a déjà deux ans que M. Boisvert songe à ce projet inspiré de l’évolution du contenu et des supports numériques. Déjà, la bibliothèque de l’UQAR compte 35 000 livres électroniques. « Il faut mettre en valeur les supports et les produits qui permettent de se les approprier au-delà de l’ordinateur habituel », note-t-il. Déjà, deux activités sont en train d’être mises sur pied afin d’être offertes dans le nouveau laboratoire, une pour les bibliothécaires afin de favoriser le développement des compétences informationnelles et une autre plus technopédagogique destinée aux professeurs.
Pour l’instant, le projet est en phase de démarrage. Mais à moyen terme, M. Boisvert envisage de permettre à des personnes et de participer aux différentes activités par vidéoconférence.
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