La Commission scolaire Marguerite-Bourgeois a maintenant une nouvelle classe dans l’espace… ou presque! Grâce à une navette spatiale de simulation lancée officiellement hier, les jeunes peuvent explorer l’univers et réaliser des expériences pédagogiques!
Installé à l’intérieur du Centre de formation professionnelle Léonard-De Vinci, dans l’arrondissement Saint-Laurent à Montréal, le Centre de simulation en science et technologie est doté d’une salle de contrôle pour « diriger la mission ». On y retrouve des écrans, un tableau blanc interactif et des tables de travail. Une zone de « sortie spatiale » permet quant à elle la mise en scène de décors et reçois les « astronautes ». Enfin, on retrouve à l’intérieur de la navette une cabine de pilotage, des couchettes et une cuisinette. Il n’y manque que l’apesanteur!
L’aménagement du centre a coûté près de 35 000 $ à la commission scolaire. À cela s’ajoute l’engagement des firmes CAE et MDA d’améliorer les performances du simulateur. Enfin, la fondation familiale Trottier paiera le salaire d’une chargée de projets durant trois ans. Cette dernière va notamment créer des trousses pédagogiques. L’équipement est utilisé pour différents projets destinés aux élèves du primaire et du secondaire. La chargée de projet travaille actuellement sur le développement d’activités pour les élèves de la formation professionnelle. On estime que 25 classes pourront l’utiliser cette année.
Les « missions » touchent à différentes matières, notamment les sciences, les mathématiques et le français. Après une préparation en classe, les élèves se voient attribuer différents rôles : directeur de vol, astronaute, pilote, journaliste, etc. Une fois sur place, ils simulent le décollage de la navette et une mission d’exploration spatiale. Les enfants raffolent particulièrement des expéditions sur Mars. Ils ne s’y rendent pas à la recherche de Martiens, mais d’eau! « Quand ils sont de retour, les élèves doivent analyser si cette chose qu’ils ont ramassée est bel et bien de l’eau. Les plus petits peuvent simplement vérifier le pH. Les plus vieux, eux, peuvent la faire fondre, évaluer la masse volumique, filtrer l’eau, etc. », explique Véronique Pagé, chargée de projet.
Pour l’instant, l’installation ne sera utilisée que par les élèves de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, mais il n’est pas exclu que les enfants d’autres écoles puissent aussi y avoir accès à plus long terme. La création d’un camp d’été est aussi envisagée.
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