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Un portrait des jeunes québécois qui finissent le secondaire

À la veille du Sommet sur l'enseignement supérieur, la Fédération des établissements d'enseignement privés (FÉEP) partage certaines conclusions d’une enquête qu’elle a menée pour identifier adéquatement les besoins de ces jeunes qui se dirigent vers les cégeps et les universités québécoises.
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À la veille du Sommet sur l’enseignement supérieur, la Fédération des établissements d’enseignement privés (FÉEP) partage certaines conclusions d’une enquête qu’elle a menée pour identifier adéquatement les besoins de ces jeunes qui se dirigent vers les cégeps et les universités québécoises.

L’enquête a été réalisée en 2009-2010 auprès de plus de 44 000 jeunes de 12 à 18 ans. Une enquête similaire avait été réalisée par la Fédération en 2000-2001, ce qui permet d’établir des comparaisons. Qui sont ces jeunes qui entrent aujourd’hui au cégep et à l’université? Quelles sont leurs attentes à l’égard du système d’éducation? Voilà le genre de question auxquelles elle tentait de répondre.

Parmi les observations faites en comparant les données, on constate que les jeunes finissants du secondaire fument moins, font plus d’activité physique et se nourrissent mieux qu’en 2001. Par contre, la durée moyenne de leur nuit de sommeil est passée de 8,2 heures en 2001 à 7,9 heures en 2010 et ils sont plus nombreux à ressentir de la fatigue en classe.

Les élèves d’aujourd’hui consacrent près de 10 heures en moyenne par semaine aux « loisirs branchés », c’est à dire à l’utilisation de l’ordinateur et d’Internet pour le plaisir. En contrepartie, on note une baisse du temps alloué à l’écoute de la télévision et aux loisirs extérieurs.

Du côté de la vie scolaire, les activités physiques, sportives et de plein air sont particulièrement populaires. Plus de 80 % des garçons disent y participer. Les activités culturelles et les activités d’engagement communautaire et de bénévolat sont aussi populaires. De plus, près d’un élève sur cinq s’implique dans l’organisation et le fonctionnement de son école.

En ce qui a trait aux matières préférées des élèves, l’éducation physique, les mathématiques, les sciences et technologie, l’histoire et la géographique ont la cote auprès des garçons. Les filles, quant à elles, préfèrent les arts, le français et l’anglais. Cependant, les élèves d’aujourd’hui sont moins motivés à l’égard de l’école que ceux d’il y a 10 ans. En effet, à peine un sur deux se dit motivé.

 

 

Les suites de l’enquête pour la FÉEP

« L’enquête nous permet de bien cerner les problèmes et les défis particuliers auxquels sont confrontés les élèves d’aujourd’hui, explique André Revert, coordonnateur des services aux élèves à la Fédération. En 2002, à la suite de la première enquête, la FEEP a mis sur pied un programme de formation intitulé S’outiller pour mieux aider nos jeunes. Plus de 150 jours de formations ont été donnés aux enseignants, éducateurs et autres intervenants en milieu scolaire, reliés à différents enjeux. »

Ces constats ont entraîné la mise sur pied d’une vaste réflexion sur l’école de demain. Comme l’explique M. Jean-Marc St-Jacques, président de la Fédération et directeur général du Collège Bourget, « nous sommes arrivés à un carrefour historique en matière d’éducation. Le savoir n’est plus seulement dans la tête de l’enseignant et à la bibliothèque, il est aussi dans notre téléphone et notre tablette numérique. Le rapport des élèves d’aujourd’hui à l’école et à la connaissance est radicalement différent de celui de leurs aînés. Cela nous amène à nous questionner sur le modèle actuel de l’école québécoise, qui a été mis en place dans les années 60. » Et il ajoute : « L’école doit amener les élèves à acquérir les connaissances et les compétences pour réussir dans leur vie personnelle, sociale et professionnelle. Elle doit les amener à développer de bonnes méthodes de travail, leur apprendre à fournir un effort soutenu, à faire preuve de rigueur et à avoir un bon jugement. Ce sont là des éléments incontournables que nous ne remettons pas en question. Cependant, nous croyons que l’école doit innover et s’adapter à la réalité du 21e siècle pour bien remplir sa mission. »

 

Source : Communiqué de la FÉEP

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