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Un nouveau projecteur interactif fait son entrée dans les écoles

Chambly - Une classe de l’école secondaire de Chambly, en Montérégie, teste présentement un projecteur interactif de l’entreprise Epson, qui a conçu le BrightLink spécialement pour les salles d’enseignement.

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Chambly – Une classe de l’école secondaire de Chambly, en Montérégie, teste présentement un projecteur interactif de l’entreprise Epson, qui a conçu le BrightLink spécialement pour les salles d’enseignement.

C’est Hugo Marois, enseignant depuis 11 ans à la polyvalente, qui l’essaie dans son cours de mathématiques de troisième secondaire. « Depuis deux ans, dans l’école, nous avons commencé à nous servir de différents écrans interactifs, explique-t-il. Le problème majeur était qu’il fallait éteindre les lumières et baisser les rideaux pour que les élèves voient clairement l’écran. La noirceur dans la classe les endormait! »

Hugo Marois se réjouit de la luminosité du nouveau projecteur à l’essai : « En plein soleil, l’image reste vive », dit l’enseignant.

Il relate que sa santé s’est améliorée depuis qu’il utilise des écrans interactifs, parce que la poussière de craie a cessé de l’incommoder. Mais c’est la réponse des élèves qui l’enthousiasme le plus. « Ils sont stimulés, curieux, et aiment venir l’utiliser devant la classe ».

Tous les cours peuvent être agrémentés par le projecteur, selon lui, puisque de nombreux outils y sont incorporés : compas, correcteur d’orthographe, accès Internet, lecteur multimédia… L’école emploie le logiciel ActivInspire, déjà utilisé dans les tableaux ActivBoard et SmartBoard, aussi compatible avec le projecteur. « Il est aussi simple à utiliser qu’un ordinateur de maison », précise l’enseignant de mathématiques.

Le BrightLink doit être installé au plafond ou sur un mur et être relié à un ordinateur exploitant les plateformes Mac ou Windows. On peut projeter son image sur un mur, sur le plancher, ou sur un tableau blanc. Un large stylet électronique sert de souris. « Nos enseignants trouvent le crayon plutôt lourd, c’est son principal inconvénient », détaille Jean-Guy Lepage, technicien en informatique de l’école.

Il est satisfait de la version qu’il teste dans l’école, mais souhaite quelques améliorations : « le logiciel ne perçoit qu’un crayon à la fois, alors que pour certains exercices, les professeurs aimeraient utiliser le crayon électronique en même temps qu’un élève.»

Le dispositif coûte $1 900. Les lampes du projecteur coûtent $170 en remplacement. Selon Jean-Guy Lepage, l’entretien de ce projecteur est plus facile que pour les tableaux interactifs. « Il est hors de la portée des élèves. Ceux-ci ne peuvent pas l’endommager », continue-t-il.

L’image projetée par le BrightLink peut atteindre une longueur diagonale de 96 pouces. Il est muni de haut-parleurs intégrés et ne dégage pas de chaleur dans la pièce. On peut le relier à l’ordinateur de la pièce par câble USB ou par carte sans-fil. Disponible depuis avril 2010, celui-ci est garanti pour 3 ans.

Par Viviane De Repentigny

À propos de l'auteur

Martine Rioux
Martine Rioux
Martine Rioux est rédactrice et gestionnaire de projets d’éditions numériques. Au fil de ses expériences, elle a développé une solide expertise en lien avec la transformation numérique dans divers secteurs d’activités (éducation, culture, administration publique, etc.). Elle maîtrise les subtilités de l’univers numérique, ses enjeux, ses possibilités et sait les vulgariser en deux clics de souris. Elle est notamment rédactrice en chef des médias de l’École branchée. Son rêve : que chacun ait accès à la technologie et puisse l'utiliser comme outil d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.

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