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La robotique au service du développement des compétences transversales

Presque toutes les compétences transversales peuvent être rattachées à la robotique. C’est le constat qu’a fait Frédéric Jean, enseignant d’anglais intensif en 6e année au Centre de services scolaire des Bois-Francs. Depuis, il explore les multiples facettes de la robotique pour créer un environnement de classe à la fois plus dynamique et empathique.

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« La robotique est devenue un levier pour créer un environnement positif en classe. L’enthousiasme est un facteur d’apprentissage important et les activités de robotique ont cette capacité de générer de l’engagement chez les élèves », a indiqué l’enseignant Frédéric Jean lors d’un atelier qu’il a donné à l’occasion du 42ᵉ colloque de l’AQUOPS. 

La pertinence de la robotique est classe est multipliée par le fait qu’elle permet aux élèves de développer de nombreuses compétences transversales : résoudre des problèmes, se donner des méthodes de travail efficaces, coopérer, communiquer de manière appropriée, exercer son jugement critique, exploiter différentes technologies, mettre en œuvre sa pensée créative, actualiser son potentiel. « Le développement de ces compétences permet de mieux outiller les jeunes pour le monde de demain », soutient l’enseignant. 

Apprendre aux autres

Lors de l’atelier, il a donné l’exemple d’un projet au cours duquel ses élèves de 6ᵉ année ont été amenés à présenter la robotique à des tout-petits de la maternelle. « Au cours de ce projet, j’ai vu des élèves qui n’avaient pas du tout d’empathie envers les autres se transformer et devenir attentionnés face aux besoins des petits », dit-il. 

L’enseignante de la classe de maternelle, Karyne Fournier, était également présente lors de l’atelier présenté au colloque. Elle a expliqué que les « grands » de 6ᵉ année avaient dû adapter leur manière de communiquer pour se faire comprendre des plus jeunes. Ils avaient aussi dû apprendre à « lire » leur langage non verbal qui aurait indiqué une mécompréhension des consignes. 

Par la suite, les élèves de Frédéric Jean ont présenté les robots à des enseignants de maternelle, de 1ʳᵉ et de 2ᵉ année; ceux-ci constituaient un tout autre public pour lequel ils ont dû à nouveau ajuster leur vocabulaire. « Faire preuve de patience, de tolérance envers les autres, développer les bons exemples pour montrer quelque chose, ce sont des apprentissages importants que les élèves ont faits », indique l’enseignant.

Un de ses élèves, qui n’était habituellement pas très engagé en classe, a même développé une véritable passion pour la robotique. Il a inventé un jeu compétitif entre robots qu’il a ensuite expliqué à ses camarades. Celui-ci comprenait une dimension éducative pour l’apprentissage de l’anglais et des matchs enlevants ont pu avoir lieu dans le gymnase de l’école.

Des exemples d’ateliers de robotique à faire en classe : 

  • Personnifier un robot et donner des consignes pour se déplacer dans l’espace (activité débranchée d’introduction).
  • Expliquer les différences entre les robots à des personnes qui ne les connaissent pas (en français ou en anglais).
  • Fabriquer divers robots avec des fonctions précises (ou non).
  • Faire exécuter des tâches précises à un robot (avancer, pousser, etc).

Pour en savoir plus sur la robotique, voyez aussi : 

À propos de l'auteur

Martine Rioux
Martine Rioux
Martine Rioux est rédactrice et gestionnaire de projets d’éditions numériques. Au fil de ses expériences, elle a développé une solide expertise en lien avec la transformation numérique dans divers secteurs d’activités (éducation, culture, administration publique, etc.). Elle maîtrise les subtilités de l’univers numérique, ses enjeux, ses possibilités et sait les vulgariser en deux clics de souris. Elle est notamment rédactrice en chef des médias de l’École branchée. Son rêve : que chacun ait accès à la technologie et puisse l'utiliser comme outil d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.

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