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Réactions à l’avis du Conseil supérieur de l’éducation sur le développement professionnel

Voici différents communiqués reçus par Infobourg.com au sujet du récent avis du Conseil supérieur de l’éducation à propos du développement professionnel des enseignants.
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Table des matières

La FSE (CSQ) reconnaît le bien-fondé de plusieurs des préoccupations du Conseil supérieur de l’éducation

Communiqué – Ayant pris sommairement connaissance de l’avis du Conseil supérieur de l’éducation (CSE), publié le 3 juin et intitulé Le développement professionnel, un enrichissement pour toute la profession enseignante, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) accueille avec satisfaction la prémisse voulant que le développement professionnel parte d’abord et avant tout des besoins exprimés par les enseignantes et enseignants.

De plus, le CSE estime à juste titre que l’enseignante ou l’enseignant doit avoir la maîtrise d’œuvre de son projet de développement professionnel et que celui-ci doit être fondé sur l’analyse de sa pratique, en impliquant davantage les directions d’établissement dans leur rôle pédagogique.

« Les enseignantes et enseignants nous répètent depuis quelques années que les formations offertes par les commissions scolaires, souvent imposées par celles-ci, sont parfois éloignées des besoins exprimés dans leur quotidien. Ces besoins peuvent différer d’un individu à l’autre et d’une école à l’autre. Favoriser l’engagement et l’autonomie des enseignants dans le cadre d’une démarche réfléchie sur leur propre développement professionnel est assurément une voie porteuse pour la profession », a déclaré Mme Josée Scalabrini, présidente de la FSE.

Par contre, de l’avis de la FSE, de telles orientations requièrent l’implantation des conditions d’efficacité permettant un aménagement acceptable du temps et une meilleure allocation des ressources financières à cet effet. Ainsi, la FSE est contre la suggestion du CSE d’utiliser une grande part des journées pédagogiques pour des formations.

« Avoir la maîtrise d’œuvre de notre développement professionnel, c’est aussi avoir la maîtrise d’œuvre de nos journées pédagogiques, qui sont précieuses pour la planification et la préparation de matériel pédagogique, la concertation entre collègues ou pour des rencontres avec les parents. Le temps est une contrainte réelle et on ne peut alourdir davantage la tâche des enseignants dans ces circonstances », a conclu Mme Scalabrini.

 

Profil

La Fédération des syndicats de l’enseignement regroupe 35 syndicats représentant plus de 60 000 enseignantes et enseignants de partout au Québec. La Fédération compte parmi ses membres des enseignantes et enseignants de tous les secteurs : préscolaire, primaire, secondaire, formation professionnelle et formation générale des adultes. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

 

 

La FPPE-CSQ accueille favorablement l’avis du Conseil supérieur de l’éducation sur le développement professionnel des enseignantes et enseignants

MONTRÉAL, le 3 juin 2014 /CNW Telbec/ – La Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation, la FPPE-CSQ, accueille favorablement l’avis Le développement professionnel, un enrichissement pour toute la profession enseignante publié aujourd’hui par le Conseil supérieur de l’éducation à l’intention du ministre de l’Éducation, des Loisirs et du Sport, M. Yves Bolduc.

« Nous nous réjouissons que le Conseil supérieur de l’éducation réitère l’importance de la formation continue chez le personnel enseignant. Nous sommes comme lui persuadés que si le milieu scolaire se mobilise pour soutenir les enseignantes et enseignants dans une démarche de développement professionnel, c’est l’élève et ses apprentissages qui en ressortiront gagnants », affirme la présidente de la FPPE-CSQ, Mme Johanne Pomerleau.

Nous sommes d’accord pour dire qu’il est important que les enseignantes et enseignants soient les maîtres d’œuvre de leur développement professionnel. Ce développement ne doit pas se limiter à répondre à des impératifs organisationnels tels que l’atteinte des cibles chiffrées. Il doit avant tout s’articuler autour d’un processus collectif où l’enseignante, l’enseignant réfléchissent sur leur propre pratique.

Seulement, les administrations scolaires, plus particulièrement les directions d’écoles, doivent mettre en place les conditions (ressources, temps, etc.) pour soutenir adéquatement le personnel enseignant dans cette démarche », poursuit Mme Pomerleau.

Parmi ces ressources, le Conseil supérieur de l’éducation insiste sur le rôle majeur que les conseillères et conseillers pédagogiques sont appelés à jouer dans le soutien au développement professionnel du personnel enseignant. En effet, pour guider les enseignantes et enseignants dans leur développement, le milieu scolaire attend des conseillères et conseillers pédagogiques qu’ils possèdent l’expertise pédagogique et disciplinaire, la capacité de vulgariser, de même que des habiletés relationnelles et d’accompagnement.

La FPPE-CSQ ne peut que déplorer, dans ce contexte, que les conditions de travail des conseillères et conseillers pédagogiques soient devenues peu avantageuses au fil des ans, alors que leur salaire est légèrement inférieur à celui des enseignantes et enseignants et que leur année de travail compte 240 jours, comparativement à 200. « C’est d’autant plus absurde que les conseillères et conseillers pédagogiques sont, en majorité, d’ex-enseignantes et enseignants qui, au lieu de voir leurs compétences valorisées, voient leurs conditions de travail s’appauvrir grandement », se désole Johanne Pomerleau.

« Nous observons également avec inquiétude que bon nombre de postes de conseillères et conseillers pédagogiques ont été retranchés lors des récentes coupes en éducation. C’est d’autant plus alarmant que ce sont les apprentissages des élèves qui s’en trouvent compromis », conclut Johanne Pomerleau.

Profil de la FPPE (CSQ)

La Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) représente 19 syndicats regroupant 7 300 membres répartis dans la quasi-totalité des commissions scolaires du Québec, francophones, anglophones, Crie et Kativik. Elle compte parmi ses membres différentes catégories de personnel dans les secteurs administratif, pédagogique et dans les services directs aux élèves (entre autres, conseillères et conseillers pédagogiques, psychologues, psychoéducatrices et psychoéducateurs, orthophonistes, conseillères et conseillers d’orientation, orthopédagogues, bibliothécaires et animatrices et animateurs à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire).

SOURCE Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ)

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