Par Stéphanie Dionne, directrice du développement, École branchée
avec la collaboration de Michelle Deschênes, professeure agrégée en psychopédagogie de l’enseignement professionnel à l’UQAR
L’agentivité, la capacité humaine de changer le monde et ses propres comportements (voir l’article : Les 6 manifestations de l’agentivité), peut s’exprimer face à l’identification d’une problématique. Le témoignage de Mme Marie-Claude permet de voir comment la résistance est l’une des manifestations de l’agentivité. Cette entrevue vidéo a été réalisée dans le cadre du 4e Sommet du développement professionnel en éducation pour présenter un modèle de réussite concernant l’agentivité en éducation.
Marie-Claude Drouin, enseignante d’anglais à l’École l’Accueil du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin, a d’abord observé de loin certaines de ses collègues mener un chantier de réflexion sur les pratiques efficaces de l’enseignement et l’apprentissage de l’écriture et de la rétroaction. Elle s’est plus tard intéressée au sujet et a exprimé librement ses pensées.
La première question à laquelle Marie-Claude a répondu lors de notre entretien était : « Comment as-tu accueilli le changement de pratiques de tes collègues ? ». Elle a été très honnête et elle a dit : « J’ai accueilli ça avec peur ».
La résistance, une réaction normale face au changement, est l’une des manifestations d’agentivité transformatrice. À cet effet, lors du Sommet du développement professionnel en éducation, Stéphanie a demandé à Michelle si résister, c’est faire preuve d’agentivité. Michelle a répondu que si on en reste là, non. Mais ce qui devient intéressant, c’est quand une personne utilise cet état pour se mettre en action et transformer ses pratiques.
Aujourd’hui, Marie-Claude ne voudrait plus revenir en arrière. Comment est-elle passée de la peur au « Wow! »? Elle a traversé des étapes. Elle aurait pu continuer à résister en refusant de rejoindre le groupe de travail tel que proposé par sa directrice, mais elle a plutôt choisi de saisir l’opportunité de faire entendre sa voix et de nommer ses craintes. Ça lui a permis de passer d’un état de résistance à un état d’ouverture aux nouvelles possibilités.
Voici le témoignage complet :
Pour voir ou revoir l’échange entre Stéphanie Dionne, directrice au développement à l’École branchée, et Michelle Deschênes, professeure à l’UQAR, qui mettent en lumière le processus d’agentivité au cœur de la transformation des pratiques à l’École L’Accueil, visitez le site du Sommet du développement professionnel en éducation ou visionnez-le directement ici :
Partie 1 :
Partie 2 :