ANNONCE
ANNONCE

Le contrat d’utilisation des médias sociaux : rassurer et protéger sans interdire

L’édition de novembre 2014 du magazine L’Actualité propose un article traitant de la solution qu’a trouvé une mère pour encadrer son ado qui voulait utiliser Facebook : la signature d’un contrat. Comment s’en inspirer en milieu scolaire?
Temps de lecture estimé : 4 minutes
PROPAGER VIA :

Table des matières

ANNONCE

L’édition de novembre 2014 du magazine L’Actualité propose un article traitant de la solution qu’a trouvé une mère pour encadrer son ado qui voulait utiliser Facebook : la signature d’un contrat. Comment s’en inspirer en milieu scolaire?

Les règles « officielles » de Facebook demandent à l’utilisateur qui s’enregistre de confirmer qu’il a au moins 13 ans. Donc, techniquement, les jeunes peuvent commencer à l’utiliser au début de leur secondaire. Cependant, avec toutes les histoires d’horreur qu’on entend à propos du réseau social, il est facile de tout simplement interdire son utilisation. C’est d’ailleurs l’approche que de très nombreux établissements adoptent, à l’instar de nombreuses familles, tout simplement.

Pourtant, il existe des exemples d’utilisation bénéfiques de Facebook en contexte éducatif : groupes d’entraide pour les devoirs, groupe de classe privé pour communiquer avec les parents, exercice de commentaire de l’actualité sur les pages des grands médias, expérience d’animation et d’entretien d’une page sur un thème d’intérêt, etc.

Qu’on le veuille ou non, Facebook risque de faire partie de la vie des jeunes (il y aurait 1,32 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois dans le monde!). Doit-on l’ignorer complètement en milieu scolaire sous prétexte qu’il est interdit? Il semble que l’attitude proactive donne des résultats plus formateurs. La dame dont il est question dans l’article de L’Actualité a fait signer un contrat en 24 clauses (reproduit à la fin de l’article) à son ado : « La première règle stipule qu’elle participera à la création du compte Facebook de son fils. La deuxième, qu’elle en connaîtra le mot de passe. Elle devra aussi être l’« amie Facebook » de son fils et le rester. Et sous aucun prétexte Nicolas ne pourra restreindre l’accès de sa mère à son profil. » Suite à la présentation de ce contrat, qui expire au 16e anniversaire du jeune concerné, il s’est ensuivi une conversation ouverte entre mère et fils afin que tout soit bien clair. L’ado, toujours selon l’article, a accepté de signer et ne le regrette pas.

En milieu scolaire, de tels « contrats », chartes, ou politiques d’utilisation responsable, existent et semblent fonctionner. La clé, selon plusieurs enseignants, est de faire participer les jeunes à la rédaction de ces politiques. D’ailleurs, ces documents englobent généralement l’utilisation de tout appareil numérique à l’école, qu’il appartienne à l’école ou non.

Dans votre milieu, comment ça se passe? Utilisez le formulaire de commentaire pour partager des liens vers vos propres politiques!

 

Pour aller plus loin, consultez ce document à l’intention du personnel des écoles conçu par la Commission scolaire des Sommets. On y trouve des guides intéressants.

Voyez aussi cette situation d’apprentissage en ECR sur la création d’un blogue, incluant une dimension de rédaction d’une charte, qui peut certainement être adaptée pour d’autres domaines.

Un article sur TeachThought : A Student-Centered Universal BYOT Policy Template For Schools (merci à @fguite!)

La veille de @zecool sur Diigo à propos des « AUP » (Acceptable Use Policies)…

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Qu’est-ce que le « défilement anxiogène » ?

Derrière le geste banal de faire défiler des flux d’actualités se cache un phénomène nommé le « défilement anxiogène », ou « doomscrolling ». Cette habitude numérique, qui fait l’objet de cet article de La Conversation, décrit notre tendance à plonger dans un flot ininterrompu de nouvelles négatives. Un mot qui éclaire autant nos biais cognitifs que notre rapport aux technologies… et qui nous invite à reprendre le contrôle de notre attention.

Lire la suite
Les #Édubrèves – édition du 2 décembre 2025

Voici vos #Édubrèves cette semaine! Au menu : une série d’événements sur l’intelligence artificielle en éducation du Réseau EdCan en partenariat avec l’École branchée, un webinaire du CRIFPE sur la mise à jour du Cadre de référence de la compétence numérique, et un festival numérique international, Barak@TIC 2025, pour la francophonie enseignante. Du côté du Québec, on découvre le Musée des médias des As de l’info, une communauté de pratique pour l’évaluation en CCQ, les Journées de la persévérance scolaire, et des ressources festives signées Alloprof et Curio. En vedette aussi : le Sommet pancanadien sur l’éducation artistique, une mise à jour d’Antidote et le Prix Roberval 2025. Bonne lecture!

Lire la suite
La programmation, c’est pas sorcier! Les quatre piliers de la programmation expliqués simplement

Et si programmer, c’était simplement apprendre à penser autrement? Avec son ton bienveillant et ses exemples du quotidien, cet enseignant montre que derrière chaque action — préparer un café, suivre une recette, résoudre un problème — se cache déjà un algorithme. Son objectif : apprivoiser la programmation et donner à chacun, enseignant ou non, le goût d’explorer la logique qui guide nos gestes.

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Connectez-vous!