ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE
Témoignage : une enseignante de yoga pour enfants souhaite qu'apprendre à de prendre soin de soi fasse partie de leurs apprentissages.
Temps de lecture estimé : 3 minutes
PARTAGER VIA :

Table des matières

Par Marcelline Poirier, Enseignante de yoga et de méditation auprès des enfants et fondatrice de Toupie Yoga. 

On entend beaucoup parler de santé mentale dernièrement. Est-ce un fléau pandémique, ou est-elle mise en lumière dû aux circonstances?

La santé mentale est fragile pour tout le monde

Autant que le foie peut l’être les jours de fêtes, que les intestins le sont les jours de mal bouffe, que les poumons d’un fumeur peuvent être affaiblis, que les muscles peuvent être endoloris après un exercice intense, que la peau qui vieillit.

Je suis enseignante de yoga pour enfant malgré cette étiquette « zen », la santé mentale me touche personnellement. Je vis moi-même avec une tête qui va vite vite vite. Une tête qui ne prend pas beaucoup de répit et qui génère beaucoup de contenu.

De belles idées créatives, mais aussi de l’anxiété existentielle. De belles pensées d’amour, mais aussi des peurs difficilement contrôlables. De beaux projets, mais aussi des cul-de-sac. Malgré tout, je l’aime ma tête.

Apprendre aux enfants à prendre soin de leur tête.

Imaginer les enfants qui grandissent dans cette réalité me donne parfois des frissons. Je rêve qu’on enseigne aux enfants comment prendre soin de leur monde intérieur.

Je rêve qu’on intègre des cours de développement personnel et de spiritualité dans le cursus scolaire. Je rêve qu’on leur apprenne à s’aimer et à se responsabiliser sur l’importance de leur propre bien-être.

Pendant que je rêve, je contribue. C’est pourquoi je consacre mon temps et mon énergie auprès des enfants, à leur enseigner le chemin du coeur. Celui qui permet de rester en équilibre, même dans la tempête !

Intégrer des pauses dans le quotidien des enfants

En 2021, apprendre à s’arrêter n’est pas chose simple. Certains trouveront ça plate. Parents inclus. C’est normal puisque nous vivons sur l’adrénaline que nous procure la surstimulation de notre rythme de vie actuel.

Et si nous nous engagions, comme parent, à démontrer et à expliquer à nos enfants que ralentir ça s’apprend? Le meilleur moyen est sans doute de le réapprendre avec eux, ce qui représente un beau défi!

Ralentir le rythme cérébral

Les avenues pour ralentir sont multiples. Ici, je ne fais pas référence aux « divertissements relaxants » comme écouter un bon film ou dessiner sur une tablette.  Il s’agit plutôt d’exercices pour ralentir le rythme cérébral, des pauses bien-être, notamment :

  • des exercices de respiration;
  • faire du yoga – étirements;
  • de la méditation;
  • écrire un journal de gratitude;
  • faire du dessin spontané sur fond de musique douce.

À mon avis, ralentir pour faire le plein d’énergie est un gage de santé.

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
 L’impact du développement professionnel à l’ère du numérique sur la réussite éducative

Dans ses récentes publications, l’UNESCO met en lumière le rôle fondamental du développement professionnel (DP) continu pour accompagner les enseignants dans les transformations profondes de l’éducation. En fait, le DP continu est considéré comme essentiel pour garantir une éducation de qualité pour tous. Dans ce dossier, nous présentons les effets du développement professionnel sur les professionnels de l’éducation et sur les élèves, en plus de présenter des pratiques efficaces et des conditions de succès. Finalement, nous abordons de quatre types de défis et obstacles rencontrés. 

Ce contenu est réservé aux personnes et institutions abonnées.

Lire la suite
Écrans et santé des jeunes : des recommandations ciblées pour le milieu scolaire

La Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes (CSESJ) a rendu public son rapport final à la fin mai 2025. Celui-ci propose une série de recommandations afin de mieux encadrer l’usage des écrans et de soutenir la santé mentale et le développement global des élèves. Voici un aperçu des mesures à l’intention du milieu scolaire.

Lire la suite
Coupures au RÉCIT : un pan de l’expertise numérique québécoise va-t-il disparaître?

Des compressions budgétaires majeures contraignent le Centre de services scolaire de Montréal à mettre fin à l’hébergement de services nationaux du RÉCIT, dont celui de l’Inclusion et de l’adaptation scolaire et celui du Préscolaire, qui se retrouvent ainsi « orphelins ». Le réseau scolaire québécois perdra-t-il cette expertise dédiée à l’accompagnement des élèves les plus vulnérables?

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Recevez l'infolettre Hebdo