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Et si on permettait l’usage du téléphone intelligent en classe?

Plusieurs élèves ont aujourd’hui accès à un téléphone intelligent ou à un lecteur multimédia qui permettent d’accéder rapidement à des informations diverses. Au lieu d’interdire ces appareils en classe, educa.ch, un institut suisse spécialisé dans les questions touchant aux TIC, propose plutôt des solutions pour les intégrer.
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Plusieurs élèves ont aujourd’hui accès à un téléphone intelligent ou à un lecteur multimédia qui permettent d’accéder rapidement à des informations diverses. Au lieu d’interdire ces appareils en classe, educa.ch, un institut suisse spécialisé dans les questions touchant aux TIC, propose plutôt des solutions pour les intégrer.

Allons-nous à contre-courant en refusant aux élèves d’utiliser leurs téléphones intelligents comme support pédagogique en classe? C’est du moins ce que sous entend une étude de l’institut suisse educa.ch, spécialiste des questions et enjeux relatifs au TIC. Puisque plusieurs élèves disposent déjà de téléphones intelligents ou autres lecteurs multimédias, pourquoi ne pas plutôt les mettre à profit en classe.

L’alternative mobile
Les appareils mobiles apparaissent, aux yeux des observateurs suisses, comme une alternative aux salles de classe informatisées. On juge aussi qu’inévitablement, puisque l’usage des appareils mobiles est largement répandu en dehors des murs de la classe, il faudra trouver un moyen de les intégrer à l’intérieur des murs. On voit dans ces appareils d’intéressants supports d’aide aux devoirs, grâce, notamment aux nombreuses applications disponibles pour téléphones intelligents et lecteurs multimédias. Mais on juge également qu’ils peuvent servir à mettre en pratique des compétences transversales dans le cadre de l’éducation générale aux médias.

L’étude propose plusieurs exemples de pratiques en classe et des listes d’applications d’enseignements pour appareils mobiles iOS ou Android, telles qu’iPhysics ou iMaths. Mais elle souligne aussi que les appareils mobiles peuvent remplir plusieurs besoins pédagogiques de bases comme le calcul, la traduction, la recherche et le partage d’informations.

À noter que l’étude, intitulée Des téléphones mobiles à l’école?, présume que les téléphones mobiles et autres petits appareils mobiles sont largement répandus chez les élèves, ce qui ne traduit pas nécessairement la réalité de l’ensemble des élèves. Néanmoins, sans aborder directement la question des coûts associés à l’utilisation des appareils mobiles en classe, on juge que l’alternative mobile est moins compliquée et plus spontanée que d’équiper une classe entière d’ordinateurs portables ou de réserver longtemps à l’avance la seule classe informatique de l’école. Par ailleurs, si nous pouvons à l’instar de la Suisse bénéficier de nombreuses applications d’enseignement pour appareils mobiles gratuites, nous ne disposons pas encore de programme comme le « schweizr suissr svizzr », une initiative de l’Institut pour les médias et l’école de la Haute école pédagogique de Suisse centrale qui permet à des classes de travailler gratuitement durant deux semaines avec dix iPhones.

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