Voici quelques idées d’utilisation d’applications pour améliorer la confiance des élèves et favoriser leur participation en classe.
Dans l’article Using Technology to Empower Students With Special Needs, publié sur Edutopia le 8 novembre 2016, l’enseignante américaine en éducation spécialisée Kathryn Nieves explique que le manque de motivation de ses élèves fait partie des problèmes les plus importants du quotidien. Les défis que les jeunes ont à relever leur donnent une vision plutôt négative de l’éducation.
Elle explique comment la technologie est devenue un outil pour redonner confiance aux élèves en classe.
Comme les élèves de la classe de Mme Nieves n’ont souvent pas de cours optionnels puisqu’ils doivent prendre davantage de cours de base, il est difficile de rejoindre leurs intérêts. L’enseignante a donc créé des HyperDocs qu’elle partage via Google Classroom afin d’offrir une variété d’options aux élèves en ce qui concerne leurs devoirs. Dans un HyperDoc, les jeunes peuvent choisir les tâches qui les intéressent davantage dans la liste fournie et les compléter à leur propre rythme. Cette option de progression individuelle personnalisée les aide à se sentir en charge de leur propre apprentissage.
Pour les personnes aux prises avec des difficultés importantes (et bien d’autres d’ailleurs), la prise de parole devant les autres en classe peut devenir une source d’anxiété au quotidien. L’utilisation de certaines applications peut cependant faciliter le tout. Par exemple, l’option questions & réponses de Google Slides peut être utilisée pendant la classe afin que les jeunes posent leurs questions par écrit et de façon anonyme. Ceux qui se sentent trop timides pour s’exprimer oralement devant les autres peuvent alors demander et recevoir les informations nécessaires, et ce, sans anxiété. Pour les élèves qui parlent plus que la moyenne, cette pratique les oblige à réfléchir plus longuement avant de s’exprimer, puisqu’ils doivent écrire leur question ou commentaire et l’envoyer.
De même, l’application Verso, pour le navigateur Web Chrome, est également à découvrir. En effet, les apprenants peuvent aussi l’utiliser pour poser leurs questions et donner des idées de façon anonyme. Cependant, le petit plus est qu’il faut d’abord publier quelque chose pour avoir accès aux contributions des autres, favorisant ainsi la participation de tous.
Voilà des exemples qui montrent que la technologie peut effectivement contribuer à l’augmentation de la confiance en soi, et donc, à la réussite des personnes ayant des besoins spéciaux (et de bien d’autres aussi!).
Pour en savoir plus, lisez l’article l’article Using Technology to Empower Students With Special Needs, publié sur Edutopia le 8 novembre 2016.
Derrière le geste banal de faire défiler des flux d’actualités se cache un phénomène nommé le « défilement anxiogène », ou « doomscrolling ». Cette habitude numérique, qui fait l’objet de cet article de La Conversation, décrit notre tendance à plonger dans un flot ininterrompu de nouvelles négatives. Un mot qui éclaire autant nos biais cognitifs que notre rapport aux technologies… et qui nous invite à reprendre le contrôle de notre attention.
Voici vos #Édubrèves cette semaine! Au menu : une série d’événements sur l’intelligence artificielle en éducation du Réseau EdCan en partenariat avec l’École branchée, un webinaire du CRIFPE sur la mise à jour du Cadre de référence de la compétence numérique, et un festival numérique international, Barak@TIC 2025, pour la francophonie enseignante. Du côté du Québec, on découvre le Musée des médias des As de l’info, une communauté de pratique pour l’évaluation en CCQ, les Journées de la persévérance scolaire, et des ressources festives signées Alloprof et Curio. En vedette aussi : le Sommet pancanadien sur l’éducation artistique, une mise à jour d’Antidote et le Prix Roberval 2025. Bonne lecture!
Et si programmer, c’était simplement apprendre à penser autrement? Avec son ton bienveillant et ses exemples du quotidien, cet enseignant montre que derrière chaque action — préparer un café, suivre une recette, résoudre un problème — se cache déjà un algorithme. Son objectif : apprivoiser la programmation et donner à chacun, enseignant ou non, le goût d’explorer la logique qui guide nos gestes.
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