C’est du 4 au 6 octobre dernier à Rivière-du-Loup qu’avait lieu la formation conjointe et collaborative (FCC) du RÉCIT. Ce sont plus de deux cents personnes en présence et une centaine à distance qui ont assisté à la cinquantaine de thématiques présentées. La FCC est l’événement annuel de la rentrée qui permet aux personnes-ressources du RÉCIT de réseauter et d’apprendre.
Le thème de cette année, « Pour connaître et reconnaître », nommait clairement les intentions de l’événement. Connaître, pour connaître de nouvelles ressources, de nouveaux développements, des expérimentations inspirantes et de nouveaux conseillers du RÉCIT. Il faut dire que le réseau du RÉCIT s’est agrandi au fil des ans et compte maintenant plus de 300 membres. La deuxième intention, Reconnaître, visait à reconnaître l’expertise de chacun et la redécouvrir.
Cette édition de la FCC aura définitivement permis d’être témoin de la diversité au sein du RÉCIT, des compétences en lien avec l’intégration pédagogique du numérique et les avancées observés sur le terrain en enseignement et en apprentissage.
L’importance des personnes-ressources du RÉCIT
L’événement a débuté par des mots d’ouverture de part de l’équipe de coordination du RÉCIT au ministère de l’Éducation du Québec, qui s’est d’ailleurs vu offrir une ovation, puis de Stéphane Lehoux, sous-ministre adjoint, secteur de la transformation numérique et des ressources informationnelles, aussi au ministère de l’Éducation. Ce dernier a souligné la part importante du RÉCIT et son fort leadership dans les milieux. Il a aussi parlé du potentiel du numérique dans l’apprentissage et l’importance de soutenir le changement de pratique et de culture.
M. Lehoux n’a pas manqué de nommer des enjeux au niveau de la sécurité et de la pénurie de main d’œuvre et, en conséquence, de l’importance pour le RÉCIT d’utiliser et de faire la promotion d’outils qui respectent les données personnelles, ainsi que de promouvoir de bonnes pratiques en matière de cybersécurité. Il a finalement mentionné l’importance de la littératie numérique pour une efficience et une équité envers tous les élèves. Puis, il a nommé les grands chantiers mis de l’avant au Ministère : intelligence numérique, utilisation des données pour la prise de décision, valorisation des données et tableaux de bord pour favoriser la réussite.
Par la suite, France Lafleur, professeure chercheuse à l’Université du Québec à Trois-Rivières, est venu compléter l’activité d’ouverture. Mme Lafleur a présenté un modèle de cohérence pédagogique en formation à distance. Les conseillers et conseillères du RÉCIT ont ensuite passé l’après-midi en ateliers Je vous reparlerai d’ailleurs, dans de prochains articles, de ceux auxquels j’ai assisté.
Nostalgie au menu
Le lendemain, en plus d’autres nombreux ateliers fort intéressants, un jeu questionnaire a eu lieu lors du dîner afin de mieux connaître le RÉCIT. De beaux souvenirs pour les plus « anciens » et de belles découvertes pour les nouveaux. Le tout fut animé par Dominique Dault du Centre de services scolaire des Hautes-Laurentides.
Voici la vidéo réalisée à l’occasion des 20 ans du RÉCIT.
Lors de l’activité de clôture, M. Yvan Fortier, directeur du bureau de la mise en œuvre du plan d’action numérique (BMOPAN) au ministère de l’Éducation, s’est adressé aux participants. Il a, lui aussi, souligné l’importance de continuer le mandat du RÉCIT et l’importance de la sécurité des données et des infrastructures informatiques.
Un nuage de mots a conclu l’évènement avec des mots comme réseau, collaboration, échanges, relation. Il représente un bon résumé des différents moments vécus lors de ces trois journées.