L’organisme d’aide aux devoirs Allô prof est en train de concocter une nouvelle plateforme interactive plus « intelligente », qui sera lancée l’an prochain, pour répondre à la demande sans cesse croissante.
En effet, grâce aux données fournies par les élèves lors de l’ouverture d’un compte et leur historique d’utilisation, la nouvelle plateforme Allô prof « personnalisera » automatiquement ses interactions avec le jeune, explique Marc-Antoine Tanguay. Voilà qui devrait permettre aux élèves de progresser de manière plus autonome.
D’ailleurs, une meilleure indexation du contenu et un outil de recherche plus performant viendront aussi simplifier la tâche des utilisateurs… et des enseignants! « Ils auront moins besoin de guider les jeunes à travers le contenu. Ils auront donc plus de temps pour répondre à ceux qui ont besoin d’un soutien plus proche », explique M. Tanguay. Actuellement, admet-il, la centaine d’enseignants œuvrant pour Allô prof ne parvient pas à répondre à la demande. L’an dernier, l’organisme a répondu à plus de 3,5 millions de requêtes, soit plus que le total des 15 années précédentes!
De nouveaux services seront aussi ajoutés progressivement. Ainsi, les élèves pourront bientôt envoyer leurs questions par texto ou envoyer une photo de leur problème avec leur téléphone cellulaire. Les forums, le clavardage, l’aide téléphonique et tous les autres services de l’organisme demeureront aussi en place.
Dès janvier 2013, les utilisateurs commenceront à voir apparaître des améliorations. Le travail se poursuivra au cours des prochains mois et un lancement officiel est prévu en septembre. Pour mener à bien ce projet, Allô prof a bénéficié d’une aide financière de 300 000 $ de l’organisme Réunir Réussir, un partenariat entre le Secrétariat à la jeunesse et la Fondation Lucie et André Chagnon.
Derrière le geste banal de faire défiler des flux d’actualités se cache un phénomène nommé le « défilement anxiogène », ou « doomscrolling ». Cette habitude numérique, qui fait l’objet de cet article de La Conversation, décrit notre tendance à plonger dans un flot ininterrompu de nouvelles négatives. Un mot qui éclaire autant nos biais cognitifs que notre rapport aux technologies… et qui nous invite à reprendre le contrôle de notre attention.
Voici vos #Édubrèves cette semaine! Au menu : une série d’événements sur l’intelligence artificielle en éducation du Réseau EdCan en partenariat avec l’École branchée, un webinaire du CRIFPE sur la mise à jour du Cadre de référence de la compétence numérique, et un festival numérique international, Barak@TIC 2025, pour la francophonie enseignante. Du côté du Québec, on découvre le Musée des médias des As de l’info, une communauté de pratique pour l’évaluation en CCQ, les Journées de la persévérance scolaire, et des ressources festives signées Alloprof et Curio. En vedette aussi : le Sommet pancanadien sur l’éducation artistique, une mise à jour d’Antidote et le Prix Roberval 2025. Bonne lecture!
Et si programmer, c’était simplement apprendre à penser autrement? Avec son ton bienveillant et ses exemples du quotidien, cet enseignant montre que derrière chaque action — préparer un café, suivre une recette, résoudre un problème — se cache déjà un algorithme. Son objectif : apprivoiser la programmation et donner à chacun, enseignant ou non, le goût d’explorer la logique qui guide nos gestes.
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