L'École branchée, un organisme à but non lucratif

Apprendre l’informatique et l’électronique de façon ludique, c’est possible

Une entreprise d'électronique française teste son environnement de programmation d'interfaces homme-machine (IHM) auprès de jeunes de niveau secondaire et collégial.

Publié le :

Classé dans :

Attention! Ce contenu a été mis à jour il y a plus de 3 ans. Il pourrait contenir des liens qui ne fonctionnent plus. N'hésitez pas à nous écrire si vous en trouvez!

Array

Une entreprise d’électronique française teste son environnement de programmation d’interfaces homme-machine (IHM) auprès de jeunes de niveau secondaire et collégial.

Par Valérie LECONTE, responsable Production chez AIM-PLC, France

Il est difficile de parler du monde de l’éducation ou de nouvelles approches pédagogiques quand on est dans le milieu professionnel du numérique et des systèmes embarqués depuis 40 ans. Toutefois, on acquiert un certain recul par rapport aux besoins et aux compétences des utilisateurs en proposant des outils de développement adaptés et pertinents.

On s’est dit : « Qu’est-ce qui coûte cher à une entreprise de nos jours? »

Ce sont indéniablement les coûts de développement.

Le temps de développement pour mettre au point un produit sur le marché est chronophage. Notre équipe s’est tout naturellement tournée vers une solution pour faciliter l’environnement de programmation et rendre plus intuitif l’outil.

 

Et c’est là que notre réflexion nous amène à faire un parallèle avec les jeunes utilisateurs et le monde de l’éducation. Nous avons proposé notre outil de développement à des collégiens et des lycéens pour auditer le produit. Certains avaient des notions de programmation, d’autres pas. Les niveaux de compétences étaient très variables, avec des jeunes en réelles difficultés scolaires et d’autres moins.

Certains manifestaient de l’intérêt et de la motivation à l’idée de manipuler un produit qui permet de créer une IHM (Interface Homme Machine); d’autres plus contemplatifs attendaient les premières explications pour se lancer.

Dans tous les cas, tous sans exception ont réussi à programmer. Ils se sont fait plaisir à développer des applications et ont surtout validé de nouveaux acquis, chacun à sa manière, à son rythme et avec son énergie.

Chaque programme était différent d’un élève à l’autre, chaque application développée était une source personnelle d’inventivité.

 

Développement des compétences informatiques

Dans notre cadre précis, où l’on utilise un environnement de développement, on utilise plusieurs outils : un suite logicielle qui sert à paramétrer une « cible » d’une part et à la programmer d’autre part, puis un outil matériel, un kit, qui permet de télécharger l’applicatif programmé et de simuler cet applicatif.

Dans cette élaboration du programme informatique, plusieurs notions vont être mises en oeuvre et travaillées :

  • L’algorithmique;
  • Le langage de programmation (dans notre cas, la programmation graphique, le Grafcet, le langage C);
  • L’architecture de programmation (éditeur, compilateur, simulateur, débuggeur).

 

L’avantage d’avoir un kit de développement associé au programme, c’est permettre aussi aux jeunes d’appréhender des notions d’électronique.

Un kit de développement, qu’est ce que c’est? Une carte électronique avec un organe intelligent actif, dit microcontrôleur. Nous avons choisi la famille des STM32 de chez ST Microélectronics – des entrées et des sorties Tout ou Rien (TOR) et analogiques 12 bits, un relais, un buzzer, de la ROM, de la RAM… Tous ces composants électroniques prennent sens et ont une utilité concrète pour le jeune développeur qui les utilise.

 

Créer une IHM en visualisant ce qu’on cherche à programmer

Grâce à l’écran tactile du kit, l’élève voit immédiatement son programme et se corrige.

Là où certains peinent à programmer et choisir les bons blocs fonctionnels pour arriver à répondre à une problématique donnée, d’autres ont de réelles aptitudes à créer des interfaces intuitives et ergonomiques.

Et pour ceux qui veulent aller plus loin, ils peuvent créer leur site Web embarqué de leur applicatif en quelques clics.

Chacun y trouve son compte, sa motivation pour aller au bout du projet.

 

Chaque élève arrive toujours à un résultat, il n’y a pas de situations d’échec. Il voit, il entend, il manipule, le travail devient valorisant. Il n’y a pas de limite en terme de projet, les jeunes ne sont limités que par leur imagination.

Ce type d’environnement ouvre la curiosité, développe l’autonomie, encourage ceux qui veulent chercher d’autres innovations techniques et mieux comprendre le monde du numérique qui l’entoure.

 

Des chiffres

Quelques chiffres toutefois, une trentaine de jeunes collégiens et lycéens ont programmé avec notre produit. En une demi-journée maximum, tous ont programmé un applicatif qui répondait au cahier des charges. A partir d’une problématique autour d’un projet de régulation thermique, certains ont bifurqué vers la création du programme du Pendu.

L’environnement de développement et le kit ont été largement choisis et plébiscités au cours d’un Hackathon de l’ENSEA, à Cergy, en France. 24 heures de développement pour répondre à une problématique et livrer son prototype, le sujet était : « Les systèmes embarqués au service de l’environnement ».

Beaucoup de solutions proposées, comme des poubelles connectées, une serre autonome, un garde-manger connecté contre le gaspillage, AYCO un compagnon intelligent, et bien d’autres projets très ingénieux, ont pu utiliser notre kit de développement associé à des imprimantes 3D pour satisfaire les contraintes du sujet .

 

Créé pour des utilisateurs professionnels et mis à disposition du milieu scolaire

Pour finir, en voulant créer un produit qui réduit par 10 le temps de développement des utilisateurs professionnels, on a aussi donné la possibilité de créer plein de petits projets exploitables à différentes échelles, notamment en milieu scolaire.

Toutes les ressources mises à disposition par le produit sont très adaptées à l’enseignement dans le domaine très prometteur des technologies numériques.

 

Allez, on ne dira pas le nom du produit, mais on se fera une joie de vous faire une démo à distance pour en expliquer les caractéristiques. N’hésitez pas à contacter M. Nicolas Chaffard : nchaffard@aim-plc.com.

 

A propos d‘AIM

AIM est un fabricant français, situé à Grenoble dans les Alpes françaises, dont le cœur de métier est le développement de matériels et de logiciels embarqués. C’est un prestataire de services qui propose des solutions informatiques dans le domaine du noyau temps réel instrumenté, les langages de programmation, les chaînes de développement, les protocoles réseaux et les drivers associés.

 

À propos de l'auteur

Communiqué
Communiqué
Les communiqués publiés sur Ecolebranchee.com sont ceux reçus à l'attention de info@ecolebranchee.com et correspondant à la ligne éditoriale. Le site se réserve le droit de ne pas publier tous les communiqués.

À lire aussi

Utilisation de l’IAG au Québec : Une liste de pistes de réflexion et d’actions concrètes à explorer

Le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) a récemment publié un guide pour une utilisation pédagogique, éthique et légale de l’IA générative en formation des jeunes. Pour aider le personnel scolaire à s’approprier ce guide, voici une liste de pistes de réflexion et d’actions concrètes à explorer en équipe-école et au sein de l’équipe de gestion.

Ralentir plus vite, pour être moins essoufflé : Le bien-être au travail, ça se cultive!

En raison de la dimension humaine et relationnelle du travail, œuvrer en éducation implique une charge mentale et émotionnelle importante pouvant amener les personnels scolaires à vivre de la détresse psychologique et à s’épuiser au quotidien. Dans ce texte, notre collaboratrice Karine Rondeau présente trois gestes clés pour cultiver le bien-être au travail : arrêter, observer et choisir.

10 requêtes à l’IA qui facilitent la prise en main d’un tout nouveau cours ou d’un nouveau thème en classe

Parmi les défis auxquels sont soumis les membres du personnel enseignant pendant leur carrière figure parfois la prise en main d’un tout nouveau cours à enseigner. L’École branchée a développé un outil qui vise à la fois à faciliter cette prise en main et à proposer différentes idées de requêtes qui feront en sorte que l’intelligence artificielle générative devienne une véritable alliée professionnelle. 

Reproduction de textes et usage de l'intelligence artificielle

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, les articles de l'École branchée sont soumis au droit d'auteur. Toute demande de reproduction doit être adressée à l'organisme de gestion des droits Copibec.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l'intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Vos commentaires

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, Twitter, Instagram ou LinkedIn.

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'infolettre Hebdo mardi #Actu et vendredi #DevProf pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Faites briller vos projets pédagogiques et pratiques gagnantes!

Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer d'autres acteurs de l'éducation à innover pour améliorer la réussite éducative! L'École branchée vous offre ses pages pour faire circuler l'information dans le milieu scolaire, alimenter la veille professionnelle et valoriser les initiatives émanant du terrain. Allez-y, proposez-nous un texte! >