États-Unis – Une cinquantaine d’étudiants et trois professeurs de l’Université de Princeton ont participé à une étude visant à déterminer si le livre électronique pouvait contribuer à réduire considérablement la quantité de papier utilisée pour les cours, sans pour autant affecter l’expérience de classe. Les résultats sont mitigés, mais intéressants!
Pendant toute une session, le Kindle DX de Amazon a remplacé les volumineux recueils de textes à lire d’une poignée d’universités américaines, dont Princeton.
L’avantage principal est que les étudiants ont réduit leurs impressions de documents sur papier de près de 50 %. Par contre, certains étudiants et professeurs se sont sentis limités par l’outil. Le journal en ligne eSchoolNews rapporte l’histoire.
Parmi les avantages soulevés :
– La diminution du nombre d’impressions et de photocopies, donc moins de papier utilisé;
– La portabilité très intéressante de l’appareil, tout avoir sur un seul appareil;
– La contribution de l’outil à la prise de conscience de la consommation de papier;
– La longue durée de vie de la batterie;
– La connexion sans fil;
– La possibilité de lire sans gêne en plein soleil;
– La possibilité de faire des recherches dans le contenu.
Et les choses à améliorer :
– Les possibilités de surligner des passages directement dans les livres et de prendre des notes sur les pages;
– Le passage d’une page à l’autre, qui n’est pas toujours facile;
– Avoir la possibilité de créer des répertoires pour classer le contenu par sujet;
– Avoir la possibilité d’ouvrir deux documents simultanément et pouvoir basculer facilement de l’un à l’autre pour des fins de comparaison;
– Les possibilités d’affichage de la mise en page des documents PDF.
Si les livres électroniques évoluaient pour pallier les lacunes identifiées, ils auraient alors un véritable avenir dans le milieu universitaire. C’est ce qu’a affirmé le directeur des services académiques de l’Université de Princeton en entrevue à eSchoolNews.
L’une des enseignantes participant au projet a toutefois indiqué que le Kindle n’avait pas eu d’impact négatif et qu’elle avait pu enseigner à cette classe de la même façon qu’elle le faisait avec les autres.
Bien que la grande majorité des participants à l’étude ait affirmé ne pas avoir l’intention de remplacer leur livre électronique si celui-ci vient à cesser de fonction, presque tous ont affirmé vouloir suivre l’évolution de ce type d’outil pour voir comment il se développera.
Par Audrey Miller