ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE

Apprendre avec des flatulences et des robots éducatifs

Diriger des robots afin de détruire une machine ou faire avancer une baleine unicellulaire grâce à ses flatulences, voilà des jeux qui attireront certainement l’attention des adolescents. Mais contrairement aux apparences, ces jeux sont éducatifs! « Conçu pour les élèves du secondaire, mais assez fort pour les profs », a-t-on fait valoir, hier, lors du lancement des jeux Mécanika et SpatioPet, à l’UQAM.
Temps de lecture estimé : 3 minutes
PARTAGER VIA :

Table des matières

Diriger des robots afin de détruire une machine ou faire avancer une baleine unicellulaire grâce à ses flatulences, voilà des jeux qui attireront certainement l’attention des adolescents. Mais contrairement aux apparences, ces jeux sont éducatifs! « Conçu pour les élèves du secondaire, mais assez fort pour les profs », a-t-on fait valoir, hier, lors du lancement des jeux Mécanika et SpatioPet, à l’UQAM.

Mécanika

En plus d’enseigner les notions de sciences mécaniques de manière ludique, le jeu Mécanika permet aux adolescents de mieux retenir les différentes notions qu’avec l’enseignement traditionnel. En effet, trois chercheurs du Laboratoire mobile pour l’étude des cheminements d’apprentissage en science (LabMécas) ont testé le jeu auprès de trois groupes d’élèves. Les premiers jouaient sous la supervision de leur enseignant, les seconds jouaient seuls à la maison dans le cadre d’un devoir et les derniers n’ont reçu que l’enseignement de leur professeur. « Nous nous sommes aperçus que même sans la supervision d’un professeur, en jouant à Mécanika, les jeunes ont appris plus rapidement les concepts de physique mécanique, et ce, de manière plus autonome. La recherche démontre également que les élèves ont mieux retenu ces concepts, même un mois après avoir reçu la théorie et joué au jeu. Ils ont aussi eu plus de plaisir à apprendre », mentionnent les chercheurs dans une entrevue au journal L’UQAM.

Finaliste dans la catégorie « meilleure production originale interactive jeunesse » lors des prix Numix, Mécanika permet d’explorer les différentes lois de Newton. Pendant le jeu, il n’y a pas d’équations à apprendre ni de tableaux théoriques. Les jeunes doivent détruire une machine déviante dont les circuits sont déréglés à l’aide de robots. L’objectif est de faire réfléchir les ados et de développer chez eux  un sens intuitif de la mécanique. Le jeu est parsemé de pièges et l’élève ne peut passer au niveau suivant s’il n’a pas compris ses erreurs.

SpatioPet

De son côté, SpatioPet est une application où les jeunes doivent réaliser des plans de vol pour une baleine unicellulaire télécommandée de l’espace. Celle-ci doit atteindre son objectif en se déplaçant grâce à des flatulences programmées par le joueur. « L’application constitue un formidable “terrain de jeu” permettant de faciliter la compréhension qualitative du mouvement tout en facilitant l’établissement de liens avec certaines des équations qui le décrivent », explique-t-on sur le site.

Les enseignants intéressés à découvrir d’autres jeux scientifiques pour petits et grands peuvent consulter le site de Science en jeu.

À lire aussi :

Les jeux en classe, c’est du sérieux!

Des appareils mobiles pour un jeu éducatif grandeur nature

Yannick Bergeron: un prof complètement fou… des sciences!

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Terre-Neuve-et-Labrador investit pour un réseau scolaire plus inclusif

Terre-Neuve-et-Labrador s’apprête à transformer son système d’éducation publique, grâce à de nouveaux investissements de 20 millions de dollars annoncé dans le budget 2025, somme qui dépassera 44 millions dès l’année suivante. Le gouvernement provincial entend répondre à des besoins longtemps exprimés par les communautés scolaires, dont l’ajout de 400 ressources pédagogiques au système scolaire.

Lire la suite
Les ministres de l’Éducation du Canada discutent téléphones cellulaires, IA, bien-être et compétences du futur lors de la 113e réunion du CMEC

Les ministres provinciaux et territoriaux de l’Éducation se sont réunis à Toronto le 26 juin pour la 113e réunion du Conseil des ministres de l’Éducation du Canada (CMEC). Sous la présidence de l’honorable Paul Calandra, ministre de l’Éducation de l’Ontario, ils ont concentré leurs discussions sur des priorités et défis communs, notamment la sécurité des élèves, l’utilisation des technologies à l’école et la préparation des apprenants au marché du travail de demain.

Lire la suite
Les #Édubrèves – édition du 1er juillet 2025

En complément de nos articles d’actualité complets qui paraissent pendant la semaine, voici les #Édubrèves, de courtes nouvelles qui pourraient vous intéresser. Dans cette édition : une pétition pour demander de ne pas procéder à des restrictions budgétaires en éducation, le balado du Lab-École, et si le vrai danger, ce n’était pas le temps d’écran, mais son usage compulsif, appel à candidatures pour les Grands prix distinction en technologie éducative, les nouvelles thématiques de J’ai une idée, la programmation 2025-2026 de l’École en réseau, un grand concours linguistique Québec/Wallonie-Bruxelles et bien plus!

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Recevez l'infolettre Hebdo