Magog – À l’école Brassard – St-Patrice de Magog (Commission scolaire des Sommets), le tableau blanc interactif a été installé dans la salle multimédia à la fin d’avril 2009. Depuis, Sylvie Martel, enseignante en classe de communication au premier cycle du primaire, essaie d’y amener sa douzaine d’élèves le plus souvent possible.
« La majorité de mes élèves (8/11) ont un TDAH (déficit d’attention avec ou sans hyperactivité). L’enseignement des nouvelles notions doit alors être morcelé pour pouvoir profiter des courts moments d’attention qu’ils ont. Avec le tableau, j’ai pu allonger mes périodes d’enseignement continu », indique l’enseignante.
« Ils participent adéquatement ! Ils ne veulent tellement pas manquer leur tour de participer à l’activité au tableau », ajoute-t-elle. « J’utilise le tableau surtout en français et en maths. Mais, toutes mes activités sont maintenant accompagnées d’intermèdes sur Internet. Cela permet une détente neurologique et les élèves adorent. »
Branché directement à un ordinateur et à un projecteur, le tableau blanc interactif est un écran d’ordinateur géant sur lequel l’enseignant agit à l’aide d’un stylet qui reproduit les actions d’une souris et permet d’écrire comme sur un tableau de classe régulier, mais avec toutes les fonctionnalités de l’ordinateur en prime, accès à Internet inclus.
Jusqu’à maintenant, elle a aussi utilisé le tableau pour la révision de notions déjà enseignées. Comme le tableau permet de conserver tout ce qui y a été écrit, il est facile de revenir sur des notions déjà vues et de les bonifier plutôt que de tout recommencer à zéro.
En français, elle a travaillé la phrase en révision (correction et composition), composé un message pour la fête des Mères, fait des recherches sur Internet pour un projet sur les insectes, travaillé les dictées étudiées. Elle a aussi préparé les évaluations de fin d’année en lecture (mise en situation, modélisation). En maths, elle a travaillé l’heure, la mesure et la résolution de problèmes.
« Le tableau apporte beaucoup de richesse, de précisions et de couleurs à mes enseignements. Il permet d’aller plus loin, plus rapidement et plus facilement. L’apprentissage des élèves est facilité grâce à l’augmentation de leur attention et de leur motivation. »
Bien sûr, une part de la motivation des élèves est attribuable à la nouveauté, croit Mme Martel. Néanmoins, elle est convaincue que les élèves se concentrent plus longtemps et que l’effet pourra perdurer dans le temps.
En tant qu’enseignante, elle affirme que l’utilisation du tableau lui permet d’améliorer et d’enrichir son enseignement. « Il permet un enseignement plus riche, plus vivant et plus précis. Il me permet de me dépasser. L’outil est motivant autant pour moi que pour les élèves! »
Comme elle le dit elle-même, elle ne connaît que « la pointe de l’iceberg des possibilités », mais elle y voit déjà un monde de possibilités et elle apprivoise le tableau dès qu’elle en a l’occasion.
« L’utilisation de cet outil est relativement facile, car ses fonctions se rapprochent beaucoup des autres logiciels que l’on connaît. Il faut bien sûr se donner le temps de se l’approprier au même titre que l’on doit s’approprier un nouveau matériel pédagogique. Il faut oser, essayer de nouvelles choses, y mettre du temps. Quelqu’un qui possède déjà une base en informatique saura très bien se débrouiller et progressera rapidement », fait-elle valoir.
Son souhait serait maintenant de pouvoir avoir le tableau blanc interactif en permanence dans sa classe.
Par Martine Rioux
*Note aux lecteurs : De Marque, éditeur de l’Infobourg, est revendeur du tableau blanc interactif Activboard.