Mot de la rédac'
Il existe une multitude de manières pour les jeunes de démontrer leurs apprentissages. Il suffit parfois de leur permettre de sortir du cadre habituel et de laisser libre cours à leur créativité pour qu’ils nous surprennent d’agréable façon. Par exemple, certains excelleront à l’écrit, d’autres à l’oral et certains voudront créer une maquette de leurs propres mains.
Heureusement, les possibilités pour permettre aux élèves de démontrer leur savoir-faire n’ont jamais été aussi nombreuses (le numérique s’ajoutant à l’arsenal traditionnel). Au-delà de l’examen papier-crayon, ils peuvent exprimer ce qu’ils ont retenu et compris d’une notion à travers différentes productions : compte rendu oral, capsule vidéo, illustration schématique, production écrite, etc.
Toutes les traces d’apprentissage qu’ils laissent en cours d’année scolaire permettent d’établir un portrait juste de leurs capacités et d’établir le niveau d’atteinte des cibles d’apprentissage prévues, en se basant sur des éléments concrets.
« Une trace, ou preuve d’apprentissage, est la démonstration de ce que l’élève connaît, peut faire et/ou peut exprimer. »
À cet effet, les milieux scolaires s’intéressent de plus en plus au concept de triangulation des preuves d’apprentissage. Il s’agit pour l’enseignant ou l'enseignante de collecter des preuves des acquis des élèves à partir de trois sources différentes : expression orale (y compris des conversations), observation d’attitudes et de comportements, ainsi que productions (écrites ou autres). Il peut ensuite prendre en compte la somme de ces preuves afin d’établir la note finale de ses élèves.
Ce numéro propose des pistes pour amorcer, simplifier ou enrichir une démarche de collecte de traces d’apprentissage des élèves. On y parle d’intégration efficace aux
pratiques, de collecte, d’organisation puis d’évaluation des traces, et enfin de rétroaction sur celles-ci. Des exemples concrets sont présentés, dont celui de l’école virtuelle du Conseil scolaire acadien
provincial, en Nouvelle-Écosse, et des outils utiles sont proposés (à ce sujet, ne manquez pas les pages centrales).
Il ne s’agit pas de tout changer du jour au lendemain, mais de faire un pas de plus pour laisser
les élèves faire leur marque.
Bonne lecture!
Martine Rioux, rédactrice en chef (@riomarti)
Audrey Miller, éditrice (@millaudrey)
Décembre 2022 – Vol. 25 no 2
Collaborateurs à la rédaction
Alexandra Coutlée, Laurie Couture, Stéphane Hunter, Caroline Labbé, Karyne Lachance, Mathieu Mercier, Lucie Michaud, Marie-Andrée Ouimet, Dominique Pissard, Pierre Poulin, Martine Rioux, Éric Therrien, Patrice Tourangeau
Éditrice
Audrey Miller
Rédactrice en chef
Martine Rioux
Adjointe à l’édition
Karla Mora
Directrice du développement
Stéphanie Dionne
Révision linguistique
Josée Tardif
Traduction
Tracey-Lee Batsford, Audrey Miller, Alexandra Coutlée
Révision d'épreuves
Laurie Couture, Karla Mora
Montage graphique
Marie-Michèle Bouchard-Roussin
Kate-Lyn Lapointe
(EMBLÈME Communication)
Impression
Numérix
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Dépôt légal 4e trimestre 2022
Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et archives Canada
ISSN 1706-0907 (Imprimé)
ISSN 2369-1662 (Format numérique)
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