Une enseignante de 1re secondaire partage ses réflexions sur ce qui importe lorsqu’on s’engage dans une démarche de développement professionnel. La clé selon elle : l’authenticité professionnelle.
Des textes sur le développement professionnel (#devprof), il en pleut; des opportunités à saisir pour l’entretenir, il y en a plein. Qu’on pense aux congrès, aux colloques, aux formations, aux CréaCamps, aux balados, aux ateliers, aux programmes universitaires, les voies sont variées pour l’enseignant(e) qui veut améliorer ses compétences et son sentiment d’efficacité professionnel. Devant ces nombreuses routes, il importe de se questionner : qui suis-je? où vais-je?
Être « authentique »
En fidèle ami, Antidote définit ce grand qualificatif qu’est « authentique » comme étant le caractère de quelque chose d’original, de sincère, d’intègre. Lorsqu’on parle d’authenticité, rares sont ceux qui diront qu’ils ne le sont pas eux-mêmes. Mais il est important pour chacun de comprendre sa propre authenticité, qui il/elle est.
Sommes-nous à l’aise dans le changement? Sinon, voulons-nous le devenir? Aimons-nous la technologie? Voulons-nous l’apprivoiser? Avons-nous envie d’apprendre de nouvelles choses? Ou sommes-nous plutôt bien « dans nos pantoufles »? Avons-nous besoin d’un nouveau défi?
À ces questions, chacun répond selon son profil, et personne n’a les mêmes réponses. En fait, être authentique au niveau professionnel, c’est vouloir améliorer ce qui nous ressemble, apprendre ce qui nous intéresse et développer des connaissances qui nous rejoignent. Le #devprof sera efficace et utile dans la mesure où la personne qui décide de s’engager dans cette démarche le fait pour des raisons qui la motivent.
La longueur du chemin
Ensuite, le premier pas est le plus important à faire selon moi. Une fois engagé, c’est plus difficile de reculer. Mais quand on a le goût de tout lâcher pour une quelconque raison, il ne faut pas oublier que toutes les routes sont parsemées de cailloux. Il faut ensuite décider de les contourner ou bien de rebrousser chemin.
Plusieurs acteurs extérieurs viendront également se greffer à la démarche : des collègues qui agissent en soutien ou qui découragent, une famille qui encourage ou qui amène à culpabiliser, des patrons qui motivent ou qui mettent des bâtons dans les roues.
Il y a également des modèles, ces gens que l’on admire et qui représentent, en quelque sorte, un idéal. Le but ne doit pas être DE DEVENIR ces personnes-là. Ce doit plutôt être de s’inspirer de leur réussite afin de la modeler à son image, à sa propre authenticité. On finit toujours par devenir à son tour un modèle pour quelqu’un d’autre.
L’authenticité permet de garder le cap. Le « pourquoi » doit être plus fort que le reste.
Bref, l’important dans tout ça, c’est de rester soi-même et que le développement professionnel soit un moteur de motivation, et non un boulet que l’on traîne.
Sur ce, bonne démarche!