Voici une idée de projet d’écriture qui vise la découverte d’un quartier et qui permet aux jeunes de s’initier à divers outils numériques selon les étapes de création.
Varier les intentions d’écriture et les sortes de textes demande aux enseignants d’être créatifs et d’user de leur imagination. L’avantage de faire appel à l’originalité permet de garder la motivation des enfants à écrire tout en les exposant à différentes façons d’expérimenter l’écriture.
Voici une activité que j’ai proposée plus tôt cette année à mes élèves de 1re, 2e et 3e année : l’écriture d’une collection d’histoires. L’idée était qu’ensemble, on trouve un personnage principal ayant une mission à accomplir et que chacun compose sa propre histoire avec ces paramètres. Je voulais aussi que les jeunes découvrent leur arrondissement, Rosemont-La Petite Patrie, à Montréal. C’est donc devenu une activité multidisciplinaire de français et d’univers social.
Voici comme ça s’est passé.
D’abord, les enfants ont choisi ensemble que le personnage des histoires serait un renne du père Noël. Les enfants ont proposé des prénoms, et c’est le prénom Bobby qui a été retenu. Après 3 causeries, la mission de Bobby a été déterminée : il devrait s’assurer que chaque bonhomme de neige de l’arrondissement Rosemont – La Petite Patrie ait une carotte pour nez.
Ensuite, chaque enfant a reçu une « parcelle de terrain » sur laquelle il allait devoir travailler. Pour cela, j’ai découpé la carte de l’arrondissement en autant de morceaux qu’il y a d’enfants dans la classe.
Puis, chacun s’est renseigné sur ce qui se trouvait dans son espace, notamment grâce à Google Earth. Certains en ont profité pour visiter le site Web d’un commerce du quartier, et même choisir dans un menu ce que Bobby mangera au restaurant du coin, par exemple.
C’est en apprenant à connaître ce coin de quartier que les idées d’histoire ont commencé à émerger.
Par la suite, chaque enfant a composé son histoire (avec toutes les étapes: brouillon, correction, mise au propre et illustration). Ils pouvaient le faire à la main, à l’ordinateur ou sur une tablette. Puis, chacun s’est pratiqué à lire à voix haute, pratiquant du même coup la prosodie (fluidité, intonation et expression). Enfin, à l’aide d’un ami, chaque enfant s’est enregistré ou a filmé sa lecture. Ils ont utilisé la tablette pour ce faire, puis j’ai importé chaque séquence vidéo sur YouTube (avec l’option de confidentialité « vidéo non-répertoriée »). Ces liens ont été utilisés pour la prochaine étape.
Le projet s’est terminé par un partage du résultat final aux familles. Pour ce faire, la carte de l’arrondissement a d’abord été numérisée et importée dans l’application ThingLink, qui permet de créer des images interactives. Grâce à ses fonctionnalités, un bouton a été créé sur chaque parcelle de terrain pour mener vers chacune des vidéos. Finalement, cette carte interactive remplie d’histoires a pu être partagée avec les familles des élèves!
Les enfants ont adoré participer à ce projet. Plus ils s’investissaient dans leur recherche et composition, plus cette bonne énergie générait des idées créatives de partage. Le projet s’est donc transformé en cadeau de lecture pour les familles.
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Communiqué – L’Institut des troubles d’apprentissage (Institut TA) dresse un bilan exaltant de la première édition de la Grande lecture partagée qui s’est déroulée hier partout au Québec. Avec plus de 137 000 participants et 3,8 millions de minutes de lecture engagées – atteignant 384 % de l’objectif initial d’1 million de minutes – cette initiative a largement surpassé toutes les attentes et marque un tournant dans la sensibilisation aux troubles d’apprentissage.
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